Le Grand Salon « Orchestra »

Il arrive, il vient, il s’approche je le vois sombre et malfaisant, espiègle pouvoir qu’il détient ! Je ne peux l’empêcher ... Mes sens sont en ebullition... Frisson d'horreur me parcourant...

Elliot, n’as même pas eu le temps de me répondre que d’un bond, je me lève de ma chaise je reste là plantée au milieu de ce désastre qui se produit ...

Les jetons virevoltent, pagaille il sème ... et pourtant sans aucun mal il sévit.. Il ne tue pas ...

Viens, à moi, viens vers moi, que je puisse te faire face !! Montre-moi ton visage, montre moi de qui tu a l’air, que veux-tu, qui veux tu ?

Esprit moqueur, je te ressens, je te vois, je t’entends ... Echappe toi pendant qu’il en est encore tant !

L’entité dégage cette odeur de mort, sans la semer, que cela veut il bien dire ? Rien le vide, je ne comprends pas ce qu’il fait ou veut il en venir ?

Il laisse derrière lui amertume et interrogation, de ma carrière, je n’ai rien vu de tel ... Le Curé, oui le curé ou est il ? Que fait-il ? Viendra-t-il ?

Plusieurs personnes se retournent des questions sans réponses ... Issue barrée sans convictions ... Les interrogations restent sans réponses..

Dehors, la tempête gronde encore plus fort ... Corbeaux je vous aperçois, je sais ou vous êtes ... que nous amenez vous à part chaos et agitation ...

Petite blondinette, as tu vu ? elle à été mal un instant... Pauvre de son hôte, il est crépit!

Un… deux… puis trois whiskies plus tard…

Dos au comptoir, Tara enfile les verres sans broncher, elle scrute la salle et ses invités, à la recherche de sa proie ou d’une nouvelle connaissance à lier, qui sait ? Le bar s’est peu à peu vidé, la gamine est toujours à ses côtés, mais elle n’y prête plus attention, elle a pas l’air bien méchante et puis elle crève d’envie de suivre l’idole des jeunes Johnny, risque pas de traîner longtemps ici.

Putain j’ai la dalle mais pas moyen de s’approcher du buffet, j’risquerai de cogner malencontreusement cette mioche qui dévaste tout sur son passage, une vraie tornade !...

… Mais qu’est-ce qui fout le mec qui tire la tronche ? Merde ! Il vient de l’envoyer dans les airs… la vache, doit être légère et aérodynamique la blondinette ! Hé hé… oh le souk putain… elle lui a vomi sur la tronche ! Y’en a plein le champagne et les fraises wouwou ! Et l’autre beauf pété de thunes qui fait une belle tâche sur la robe de « Madame la marquise »…

Un rire étrange se fait entendre mais Tara ne l’entend pas… un peu éméchée, elle ne peut réprimer son propre fou rire, vivant et généreux, d’une voix suave, légèrement éraillée.

Et le spectacle continue… une dame qui s’écroule à deux pas d’elle, de l’autre côté du bar… puis son regard est attiré vers l’espace annexe, dédié aux jeux ; là-bas, le ridicule devient étrange, des jetons qui volent, ça n’a plus rien de drôle, ni ces pas de course venus de nulle part, encore moins ces visages déconfits qui se multiplient un peu partout.

Bordel ! Qu’est-ce qui se passe ici ?!

Elle ne rit plus, ça ne l’amuse plus. Il y a quelque chose d’étrange, elle le sait, CA n’est pas passé loin d’elle.

Balayant son champ de vision, aux aguets du moindre signe insolite, sa main droite vient discrètement se glisser dans son veston en cuir à peine ouvert et saisir la crosse de son arme. Alerte, les sourcils froncés, elle attend…

Ils sont encore à roucouler l'un contre l'autre...
Bon, c'est pas grave j'ai toute la soirée...
Tiens, qu'est ce qui se passe ?
Une véritable cohue c'est formée...
Oh non, j'y crois pas...
Le type qui semblait sorti d'un autre siècle est complètement dégoulinant de la tête au pied...
Pauvre type, mais bon vu son attitude de petit péteux, c'est plutôt mérité...
Bien joué les filles.
A vouloir voler trop haut on se brûle les ailes... C'est valable dans de nombreux domaines...
Brrr, il fait pas chaud tout d'un coup...
Hum, j'aime pas que je suis comme ça...
Ces moments où vous avez des picotements le long de la colonne et dans la nuque, où vous avez froid sans aucune raison apparente, où vos poils se herrissent, comme si votre tout entier était terrifié, sans que vous puissiez savoir pourquoi.
Je me retourne, la plaisanterie des deux filles à bien fait rire tout le monde... C'est vrai y a de quoi.
Pourtant j'ai pas envie de rire...
J'ai la sensation de ne plus jamais pouvoir être heureux...
Amy... J'espère qui ne lui est rien arrivé...
Non, c'est autre chose...
Qu'est ce que ce goût dans ma bouche ?
Pourtant je ne mange rien...
J'ai envie de fuir, loin, mais je ne peux pas...
La mer m'en empêche.
J'avais jamais pensé être agoraphobe...
C'est vrai que j'ai rarement vu autant de gens en même temps...
Sauf dans le train peut être...
Non, c'est pas ça...
Mais quoi...
Tiens une jeune femme bondi de sa chaise...
Mais bordel qu'est ce qui se passe ?
Je balaye la salle des yeux...
A part l'agitation de la farce rien ne semble aller de travers...
Il y a quelque chose pourtant...
J'ai appris à écouter et à ressentir...
Je ne parle pas beaucoup, ça laisse plus de temps au reste.
Faire attention aux plus petits détails, ne jamais rien laisser au hasard.
Je jette un oeil à la table où est assise Sybille...
Mais je ne la vois pas d'où je suis...
Pourtant sa voisine lui parle... Mais...
Je deviens fou ?
Je me redresse alors.
J'ai oublié ceux à qui j'ai demandé une place. J'ai oublié ce pourquoi j'étais venu là...
J'en viens même à douter que je suis vivant.
J'ai déjà connu cette sensation auparavant...
C'était il y a cinq ans, à la mort de ma mère...
Je crois que ce que j'ai senti... Non, vécu c'est la mort...
Mais pourquoi ici ?
Pourquoi maintenant... Trop de questions sans réponses.
En me redressant je parviens à voir Sybille...
Elle est affalée sur sa chaise, le visage tourné vers le plafond...
Qu'est ce qui lui arrive ?
Je lache la chaise et je m'avance vers sa table.
Sa voisine tremble, elle est pétrifiée...
Je suis pas le seul à avoir ressenti ça ?
Merde !
Elle ne va pas bien du tout...
Je m'approche rapidement, et je demande à la jeune femme à côté d'elle :

- Mais... Mais... Qu'est ce qui lui arrive ?!

Moi aussi je tremble... C'est fou ce qu'on se sent impuissant face à l'inconnu.
Avec difficulté, j'essaie de me souvenir des réactions à avoir devant une telle situation...
J'ai passé mon brevet de secouriste quand Amy m'avait été confiée...
Mais je n'avais jamais eu à le mettre en pratique.
Merde, il faut faire vite...
Là où il n'y a plus de conscience il y a l'instinct.
Je garde sa tête droite sur la chaise, à ma surprise je deviens presque agressif :

- Un médecin, vite !

Non, pas de morts... Assez.
Je suis venu là pour me ressourcer...
Et voilà que la mort me poursuit encore.
Je murmure alors mes pensées :

- Courage Sybille... Ne mourrez pas...S'il vous plait...

Je me maudis encore une fois...
Pourquoi je suis venu ici...
James... Reste calme...

Toute molle...

Plus d'os.

Toute molle
Toute vide
Et remplie de tas de frissons
Diego, salopard.
Tu n'avais pas le droit de me trahir maintenant.
Tu n'avais pas le droit.
C'était mort, c'est venu si près, si près...
C'est parti.
Mais c'est encore là.
Ca peut revenir, quand ça veut.
Ca a tout son temps.

On a parlé.

Qui a parlé ?
Céli ?
Elle ne peut pas parler...
Elle est morte.
La pauvre...

Alors qui a parlé ?
James ?
Oui.
Il est vivant, sa peau est chaude.
Moi, j'ai froid.
J'ai beaucoup trop froid.

J'ai beaucoup trop froid.

Beaucoup trop froid.

Inerte mais agitée de frémissements.
Les yeux blancs.
Puis les yeux basculent, reviennent, clignent.
Sa poitrine se soulève, long hoquet douloureux.
Les frémissements deviennent spasmes légers.
Les mains s'enfuient, cherchent de l'aide.
Trouvent.
S'agrippent.

Les yeux hantés, noyés, le souffle rauque, elle glisse de sa chaise, les jambes molles. Elle se cramponne à une épaule, à un bras.
Chauds. Vivants.
Elle se serre, elle se cache, elle se terre contre cette chaleur.
Elle tremble.
Elle murmure...

Froid...

Ah non ! c’est occupé monsieur, non elle ne sont pas libres les chaises elles vont peut-être servir dans un futur assez proche alors pas touche !

Je relève les yeux, furieuse, pour voir l’imposteur et .....
Trapp,Lui,Trapp,Lui
Aïe difficile le choix ....

En plus l’autre, pfff aucun self-control, un glaçon dans le pantalon peut-être ?
J’ai encore rien fait en plus, une petite chatouille de rien du tout et le voilà en train de planer !

Ça bouge, ça se déplace, ça vol enfin rien de bien palpitant
Ça vol ? attend, attend retour en arrière, le buffet, la gamine, l’homme bien morose et.....et bien oui ça vol !
Et quel atterrissage ! un peu trop près de ma table, le grognon il aurait quand même pu mieux viser, vers la table rouge par exemple, mais lui non ! il nous la fourre la en guise de dessert !

Ha ! il a trouver une autre gamine ! Bien joue shtroumpf grincheux !
Prend ça dans les dents duchesse avec un grand bonjour de ma part.
Un mouchoir peut-être ? non ? et bien tanpis pour toi ...

Mais ...... ou alors la fillette et vraiment petite ou alors .... non rien elle doit être vraiment petite .

Un frisson et non ce n’est pas Trapp qui me fait cet effet, ni le ‘Lui’! d’ailleurs le voilà repartit, sans un mot, au secours de la jolie brune observatrice et de sa nouvelle amie, un peu étrange d’ailleurs l’amie, un petit tour du côté de ma cabine, quelques artifices et elle serait beaucoups plus à l'aise !

Boum

Et voilà ! quand on sait pas porter de talon on en porte pas c'est bien simple ! court changer pour des ballerines ça vaudra mieux pour tout le monde !

Mais qu'est ce que je fais si près de Trapp moi ?
Des rires , des pas ...
Tout compte fait j'y suis bien !

Tiens tiens…
Je commençais à me demander si elle viendrait…

Toujours la classe, et la coupe qui pétille en main.
Belle à croquer.
Je lui décoche un regard, un sourire discret, le tout gratifié d’un clin d’œil…

(...)

Un jeune homme s’approche, il cause, et là putain, c’est le foutoir. Tout s’enchaîne et je pige pas tout, mais pour être un beau bordel, s’en est un. Une poulette se vautre sur un serveur, la duchesse devient poule mouillée, amusant ça. Bien joué Big boss, j’aurais pas fait mieux !

Ah non bordel ! Pas le poker ! Putain une table foutue en l’air.

Et… oui baronne viens coller ton p’tit corps contre moi, tu sens comme ça ronronne sous la carrosserie… ben c’est Trapp ! Et en pleine forme.

Ça se calme.
Pas moi.
J’ai le moteur qui s’emballe sous l’capot, le compte tour au taquet…
Baronne, j’reponds plus de rien…
Je craque…
Je peux plus résister…

Marguerite… Et si… Allez, baronne, on va se faire un poker !

Et à l’oreille, je lui glisse « arrête de faire ta coincée, ma poule »

Jamais pu résister à un poker, moi.

Elle me tend la main pour m'aider à me relever... Penchée en avant, en avant, en avant... Et ben.. Pour un décolleté en voilà un plutôt appétissant..
Bah.. J'ai jamais été un très bon coup ma poule...


J'ai une impression bizarre.. Une présence, un souffle glacial.. J'me sens mal, as que ce soit nouveau, les sueurs froides, l'angoisse, ça me connait, mais d'habitude je n'en cherche pas la cause, je la connais.. Mais là..

Pas le temps de plus ruminer, voilà barbie qui s'allonge sur moi, elle a du ressentir ce truc aussi.. Ben elle est démonstrative et plutôt vivante, elle, tout mon contraire.. Fais gaffe poupée, à trop te coller tu vas choper mon teint grisâtre.. Mais elle colle ses nichons cette chipie ! Sven, rhooo.. Tu serais encore capable de te faire une gonzesse ?! Bon elle a pas l'air farouche, ce serait pas un exploit particulier.. M'enfin comme remise à niveau y'a pire..

Pfff... J'ai même pas envie d'en profiter pour lui peloter le cul, parce que ça, j'ai su faire.. Il ne se passe rien, pas l'ombre d'une demie molle.. Faut croire que ma libido est aussi déprimée que moi.. Je suis une merde.

allez fais un effort, quitte à te foutre en l'air, montre ton cul à la vie en lui montrant que t'en as encore dans le fut'..

Pfff.. Je ne m'y résout pas, je suis lâche, je suis mauvais, je n'ai plus de fierté.. Le déchet...

Chic.
Quelle soirée.
Je me suis débarrassé de la pisseuse dans le seul but de me vautrer par terre contre vous.
On est fous.
Hi hi.
Un petit four ?

Pas maaaaaal, allez colle lui une main au train !

Je dois avoir autant de sex appeal qu'un chimpanzé, là, t'es sûre de ton coup ? Le rafiot est plein de petits minets aux belles gueules, polis, et sans névroses, du bon mâle cul-cul la praline comme les aiment les nanas, quoi.

Rhooooo !! ça suffit oui ! La main au panier, allez !

Patatras…

Je n’ai même pas eu le temps de voir mon verre arriver que je me retrouve les quatre fers en l’air comme la plus indigne des poivrotes… Et pas un de ces culs serrés qui me tendrait la main pour m’aider à me relever… Je note quelques regards dédaigneux, un ou deux sourires amusés, quelques vagues inquiétudes…

Pffff… je n’ai rien à faire ici… Je repousse brutalement le verre empli de boisson noirâtre que me tend l’édenté derrière le bar. Le plus dignement possible je réajuste ma mise et me dirige vers la porte de sortie. Le premier qui s’approche… je mords…

Marguerite…

Parle, parle, continue ...

Et si… Allez, baronne, on va se faire un poker !

Non mais ça va pas ? c’est quoi ce ton, ça mérite une correction, j’ouvre les yeux, et oui je les avais fermées au son de sa voix, pas de quoi en faire toute une histoire

arrête de faire ta coincée, ma poule

!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Respiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiire, oh mon Dieu ! je rougie et c’est pas un de ces rougissements roses bonbon ,c’est le rougissement rouge pivoine, qui ce voit à tous les coups même sous 4 couches de fond de teint meilleur qualité !

D’abord de un je ne suis pas une poule, de deux je ne suis pas coincée et de trois ... oh seigneur tout puissant de l’air ....

En titubant je rejoins le bar, de l’eau n’importe quoi mais vite, j’attrape le premier verre à porté de vue et le bois cul sec .

Ouille, c’était peut être pas une si bonne idée après tout .

Un poker qu’il dit, ah ces hommes ....
Et bien soit, de toute façon on m’a déjà assez vue par ici, faut bien que les autres en profite un peu, je m’éclipse et je laisse briller celles qui reste .

Ne me remerciez pas !

Je reviens sur mes pas, surplombe Trapp du haut de mes talons aiguilles

J'attends

Son regard, je sent une perle qui s'enflamme dans le fond de ses prunelles. Et bien, je n'avais pas tord, c'est bien une fleur embrasante. Elle boit une gorgée de ce champagne millésimé, et bien bon choix, elle as l'air d'apprécier.

Je pense un instant à ma situation... dire que je ne devrais pas être là...
dire qu'il y a 4 semaines, je jouait un air de blues avec des clochards au coin d'un feu.

Ha admirable ces hommes, même après avoir touché le fond, ils t'offrent un peu de leur hospitalité. Et cette guitare, on dirai que le gars à fait le tour du monde avec... Hum... il avait des doigts d'or ce guitar heros... je le suivait à l'harmonica, l'autre avait un simple baril dont il en sortait de ces percussions... Haaa que c'est bon le vagabondage. Et bien, si je reviens de cette croisière, il faudra que je repasse à Stockholm... sous ce pont...

Soudain, je sort de mes pensées, la voilà qu'elle me ferait des avances ? Elle veux que je la désire, mais elle est déjà parfaite... ma noblesse voudrait que je résiste... hum, je suis sûr qu'elle va brûler de milles feux. J'enlève mon ruban de soie pour laisser libre mes cheveux longs et faire semblant que je ne ressent rien à cet embrasement.

Alors que j'allais lui répondre que j'allais bien, une tornade m'arrive dessus. Qu'est ce que c'est, pas le temps de l'éviter que cette chose plane sur la tronche. Voyant la tempête qui se lève, elle me saisit la main et la sert passionément... Cette main, si douce, si fragile, délicatement je la prend pour la rassurer peut être.

Voilà que cette chose est une môme qui me vomit dessus... et bien, j'ai toujours aimé les enfants mais là, il y a des limites.. Une voix dans ma tête : Toujours garder son calme, un gentleman ne s'énerve jamais. Je lâche la main de ma compagne de table avec une caresse comme promesse qu'on reprendra cela dans le futur. Je boit mon verre de champagne d'une traite puis je le pose violemment. Je saisis des deux mains la taille de la petite qui me montre sa virginité, je regarde la môme comme l'on regarde un bébé qui aurait fait une misère et je pense : "Dire que dans ma famille, un tel accident mériterai correction, une centaine de fessé par la maman... mais hélas, je n'en ai pas l'humeur..."puis je lui dit :

Et bien, je crois que nous ne nous connaissons pas encore assez pour être intime... et si vous tenez temps à vouloir me connaître, j'ai bien le regret de vous annoncer que je préfère les femmes plus mûres et plus matures...

Je pose la môme sur le sol, j'essuie le coin de sa bouche avec ma serviette de table pour le geste.. puis je la débarbouille de tout cet empiffrement qui ne demandais qu'à sortir en lui disant :

Et bien, il vaux mieux que cela soit dehors que dedans, non ? Voilà, j'aurais aimer m'occuper plus longtemps de vous et je m'en excuse mais je crois que je vais prendre congé de vous...

Puis une idée me vient à l'esprit :

Mais avant de partir, je ne peut vous laisser sans un petit souvenirs de ma part, laissez moi l'honneur de vous accordez cette danse.

Et là, regard machiavélique et j'envoie la petite dans une tournoiement de balet qui ne semble pas vouloir s'arrêter, direction la table rouge....

Oubliant la môme, je me retourne vers cette femme à qui je tenait compagnie, et je lui dit :

Et bien, je suis navré, mais je vais devoir aller me changer et d'ailleurs me laver... Si vous me cherchez, je suis en C134, premier étage. Voilà, et bien chère Muse au regard si mystérieux et à la passion si enivrante, j'espère que nous nous reverrons bientôt et cela loin de tous ces troubles-fêtes...

Sur ces mots, une dernière révérence dans l'état pitoyable que je suis, mais toujours avec grâce, et je sort du salon.

Un peu plus loin dans le couloir, je laisse tomber mon ruban comme promesse puis, j'attrape une rose orange qui trône dans un vase et à la manière du petit poucé, je signale mon retour vers ma chambre en lâchant un pétale par ci et un pétale par là....

[Direction ma cabine... ]
EDIT MJ : t'es un clandestin, tu te souviens ? Pas de cabine,va falloir improviser.

Ça s’enchaîne trop vite, là… Pourtant, avec la dose d’alcool, je devrais tout voir au ralenti. Allez, hop, on se repasse la cassette.

La tronche écrasée sur le comptoir par la poufiasse qui veut pas partager son sky. J’pourrais lui refaire la façade, à c’te conne, mais non. Parce que c’est une dure, elle, com’moi. Pas que j’ai peur d’elle, hein, ça va pas la tête! J’ai peur de personne! C’est juste qu’elle pourrait me montrer des trucs… J’dis rien, j’la joue zen pour ce coup.
Ça, c’est fait.

Les grands signes de Kiki qui se fait des nouveaux copains. Je sais pas trop si je dois être jalouse (parce que c’est moi qui l’ai trouvée en premier, la Kiki), ou si je dois me satisfaire d’en être débarrassée. Tiens, Kiki qui joue, Kiki qui… qui vole? Et Kiki qui gerbe! Elle n’a pas tenu jusqu’au pont sup, mais là, elle n’y est pour rien, la pauvre. Pis elle a quand même bien visé, il est bien tapissé, le gars!
Ça, c’est fait aussi.

Un enchaînement d’évènements pour le moins étrange, et je les regarde un à un comme si quelqu’un me les montrait du doigt avant qu’il n’arrive. Le verre renversé, la nénette en simili-cuir-qui-pègue dans les choux, la valseuse de tout à l’heure qui se met en boule. Et le frisson qui me traverse la moelle. Y’a un fantôme! Obligé! Quand on entend des pas et des rires, que d’un coup il fait froid, et qu’on voit rien, c’est forcément un fantôme! Réflexe irrépressible, je m’accroche à Tara.
Ça, j'aurais préféré l'éviter, mais c’est fait.

Me voilà donc sur Tara, lui proposant un nouveau style de sac à dos. Les jambes bien serrées autour de sa taille, les bras enroulés autour de son cou, et les mains agrippant ses cheveux (un peu courts, d’ailleurs, ils ne fournissent pas une prise super stable). Le calme revient. Tout du moins dans ma tête. Parce que dans la salle, voilà le folklore! Faut que j’oublie tout ça. Oublier que je suis avec une bande de ploucs pour je sais pas combien de temps encore. Oublier que moi, Jenny Jane, j’ai eu peur d’un fantôme. Oublier que je me suis agrippée à celle qui m’a déformé la gueule contre un comptoir crade.

Par miracle, les autres semblent bouder les cocktails d’Isaac. Ça en fera plus pour moi. Un, puis deux, puis plus rien. Position du fœtus de crocrodile autour des jambes de Tara, je m’en vais vers un monde plus clément.

KrrrrrRRRrrrrRRRrrrRRR... FFFFFFFFffffFFFFFFfffffFFFFFF... KrrrrrRRRRrrrrRRRrrr...
(ceci est le le ronflement de Jenny...)



[Hrp : si vous voulez me déplacer…]

Ca faisait longtemps que je n’avais pas été aussi furieuse… me ridiculiser ainsi aux yeux de tout le bateau. Je fulmine. Si je pouvais tous les arroser de napalm, là… Je les verrais bien rissoler, leurs corps se vautrant dans les flammes, la graisse de leurs flancs adipeux couler par grands fils, et tous ces petits sourires entendus se transformer en rictus de douleur… J’imagine déjà toutes ces petites pépées flamber un grand coup, leurs chevelures compliquées se transformant en torchères, le silicone pétaradant sous leurs mamelons contrefaits, leur intimité bien taillée ressembler à la surface lunaire d’une forêt incendiée…Et tous ces mecs indolents, ces crétins confits dans leur suffisance, tous ces sous-doués de la jugeotte qui étalent crânement leur sentiments et leurs hormones, là… dans un brasier infernal, leur peau se cloquerait et diffuserait une odeur forte et musquée, leur tronche de merlans se décomposerai doucement, les musclessaillants du visage figeant à jamais leur expression de souffrance… Que j’aimerai…

J’en salive déjà.

Mes yeux lancent des poignards, le premier qui passe, tiens, lui, là, le mafieux de pacotille…

En passant devant lui, je le regarde, puis m’arrête. Je me campe sur mes deux jambes écartées, tendant au maximum le tissu de ma jupe. Je tire un à un les doigts de mes longs gants en prenant leur extrémité entre mes incisives. Et là, tout en le regardant bien fixement, sans perdre une once de son visage, je le claque violemment, prenant bien soin de laisser mes longs ongles se repaître de la chair de sa joue.

Et sans me démonter, je tourne les talons et me dirige tranquillemnt vers la sortie.

Main sur mon flingue, j’attends de voir, j’ausculte, j’décrypte… la diva qui s’est retrouvée l’cul par terre relève la tête et tente une sortie digne… mouais, comme si c’était encore possible… aahh… quoi que, en claquant ce type, c’est pas mal… Là-bas, un jeune homme vient porter secours à la brunette pâlote qui s’est sentie mal… bon, y’a plus de malaise a priori mais ça explique pas ce qui vient de se passer putain !

Hé ! Tiens, y’a l’mec en costard qui a dû glisser deux trois cochonneries à l’oreille de sa copine… elle est rouge comme une pivoine… encore une coincée du cul !... OK, si j’allais m’faire un p’tit poker là-bas… ça m’permettra au passage de voire l’ampleur des dégâts…

Relâchant la pression sur la crosse, sa main sort du veston et en remonte légèrement la fermeture…

Voilà… ni vu ni connu… mais… je…

P’tain ! Qu’est-ce que c’… ???

……

Mais qu’est-ce que tu fous là toi ?!

OH !! LE MOUSTIQUE !! Debout là-dedans !! Lâche moi les basques !

Mais qu’est-ce qu’ils filent comme came aux mômes sur c’rafiot ?! Et comment t’as réussi à t’endormir aussi vite toi ?!

Réveille toi j’te dis… j’suis pas patiente !! P’tain et elle a l’sommeil lourd, hein ! Rhhôô le parasite…

Ah tu veux pas te réveiller… mouais… hé ! Tara, elle va te trouver un moyen quand même…

Elle détache énergiquement la petite Jenny et passe derrière le bar...

Viens par là… voilà… maintenant que j’t’ai sur les bras et plus dans les pattes… où est-ce que… AH ! Trouvé !

Approchant la tête de Jenny du jet d’eau, elle la positionne juste en dessous et ouvre les vannes…

Ahhh merde, elle est trop forte, je peu pas lutter.

Mais si mon pote tu vas pas te laisser décontenancer par une pouffiasse.

Frisson. Y a un truc pas net dans l’air. Elle l’a perçu immédiatement, je sens son malaise. Me sens pas très à mon aise non plus. Les tremblements reprennent de plus belles, ainsi que ces foutu sueurs, froide pour le coup…

Ah non, me laisse pas tout seul poulette, ça pue la mort.

Mon regard s’affole balayant la pièce dans tous les sens.

Fiouuu mais c’est quoi ce bordel, après le lancé de blondinette, le Sven qui se répand par terre avec là la blondasse en mode poulpe sur lui (enfoiré de petit veinard), la pétasse en simili cuir qui se répand à son tour, la duchesse qui ce prend une douche, la brunette HS…

PUTAIN c’est quoi ce cirque ?

Alors mec là je crois que t’est en pleine hallucination, ou bien y a un gros soucis avec cette croisière.

Chaos dans ma tête, chaos dans la pièce…

Je contrôle plus rien, les tremblements gagnent tout mon corps, mon visage devient livide et crispé.

Merde, merde, merde, non, c’est pas bon ça faut que je reprenne le contrôle.

Hé hé, enfin, on va s’amuser un peu. Pas trop tôt mec, laisse tomber le contrôle, lache toi.

Et là, elle aurais pas du, ça non, elle commet l’irréparable.

Vlamm… J’ai rien pigé, je me prend une tarte dans la gueule. Déjà que mon état était limite, là le coup de grâce je pète un câble complet.

Les yeux injectés de sang, un rictus effrayant sur les lèvres, je me lève hors de moi, faisant tomber ma chaise.

La chienne elle ce barre tranquillement. Toi je vais te faire la peau direct. Finis de jouer, j’en ai ma claque, me faut ma dose. T’a voulu jouer à la conne, ben c’est toi qui va trinquer pour apaiser l’appétit de tonton Elliot.

Je la rattrape, la chope par le bras, si fort qu’elle en aura des marques pendant des mois, enfin elle ne vivra pas assez pour ça… J’y veillerais. Je la traîne hors de la salle, nous éloignant suffisamment, et la plaque violemment contre une des parois du bateau.

« Alors connasse on a des comptes à régler toi et moi. »

[suite dans Les coursives tribord]

Je tremble...
Non, ne laisse pas la panique t'envahir...
Respire.
Elle aussi tremble.
Dans mes bras elle est gelée...
On dirait un cadavre tant elle est blanche.
Elle respire encore.
Je regarde ma voisine.
Elle est tétanisée.
Les mots me viennent alors tout seuls.

- Ca va aller... Ca ressemble à une crise de tétanie... Ne vous en faites pas...

Je ne sais pas pour qui j'ai dit ça, pour Sybille, ma voisine ou pour me rassurer moi...
J'entends alors la voix faible de Sybille qui murmure un seul mot.
Froid...
Je pose ma main sur son front.
C'est vrai qu'elle est complètement froide...
J'en lève mon manteau et je lui couvre le corps avec.
Je serre sa main.

- Vous n'êtes pas seule.

J'ai une boule dans la gorge.
Comme si tout ce que j'avais fait de ma vie jusqu'a aujourd'hui n'avait plus d'importance.
Seul le présent compte.
J'aurai aimé être médecin... Mais c'était impossible.
Je regarde le visage de celle assise juste à côté.
Faible sourire. Le coeur n'y est pas.

- Le medecin ne servirait à rien. Excusez moi de vous avoir brusquée...
Je pense que ça va passer... Vous n'avez rien à vous reprocher.

Allez Sybille, revenez avec nous...
Accrochez vous...
Je ne la laisserai pas...

- Mademoiselle, vous voulez bien lui prendre l'autre main ?
Je pense que ça pourra l'aider...

La pauvre est terrifiée...
Je suis comme elle, mais je sais cacher les apparences...
Il n'y a plus rien autour de nous...
Le chaos règne.

Le dodo fut bref, mais le rêve intense. Le réveil brutal, associé aux quelques neurones grillés par l’abus d’alcool dangereux pour la santé, donne un mélange bien étrange. La réalité et les songes se confondent. Je ne sais pas trop pourquoi, mais j’ai peur. Si, je sais. Le fantôme est là, il est venu dans mon rêve, et il en revient avec moi.

Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa ! ! ! ! !

Mes bras s’agitent au-dessus de moi, mes jambes essaient de m’éloigner de ce qui est en moi (difficile, n’est ce pas?). Et je cours. Je ne fais pas attention aux autres, je pourrais leur marcher dessus que je m’en apercevrais même pas. Je cours encore. Pourquoi elle? Pas le temps de réfléchir. Dans un plongeon, je l’entraîne avec moi sous la table.

Toi aussi, tu l’as vu, hein? Je le vois dans tes yeux, tu l’as vu! Mais maintenant, on est ensemble, on craint plus rien!

Je ne vois rien dans son regard, en fait, parce que je n’arrive pas à bloquer mes pupilles qui s’amusent à se dilater et rétracter sans raison. Elle a gardé la position qu’elle avait sur la chaise, recroquevillée sur elle-même, c'est tout ce que je distingue d'elle.

C’est bon, t’en fais pas, je gère!

Quelques mots pour la rassurer, Jenny veillera sur elle. Mais plus tard. Parce que Jenny, elle a les cheveux qui poussent à l’intérieur, la chair d’ampoule, et les dents qui grattent. Alors elle va vite se rendormir, la Jenny.


[Hrp : Donc, je dors sous la table! Merci de ne plus me réveiller, de ne pas se servir de moi comme calle-pied ou paillasson.]

[Zik ! Classique mais beau !]

Il est parti...mais il va revenir...

Le monde s'agite autour de Céli. Cris, malaises, courses, prises de bec, tout cela glisse sur elle comme sur une statue de marbre. Elle ne bouge pas.

Il va revenir...il va me regarder...

James s'occupe de Sibylle. Tant mieux, Céli, elle, est indifférente au monde extérieur et au tournage de l'oeil de la belle femme brune.

Pourtant...c'est dans ma tête...qu'il devrait être...

Une femme gifle violemment un homme. Mais le Clac ! n'est pas suffisant pour tirer Céli de sa torpeur. Ni le remue-ménage provoqué par l'homme qui traîne sa compagne plus ou moins consentante vers l'extérieur.

Et...il...est sorti...

Bruit de robinet. Une femme, que Céli n'a toujours pas remarquée, arrose copieusement la mini-bad girl qui était accrochée à ses basques. Pas de réaction.

C'est...c'est ma faute ? C'est moi qui...qui ai créé ça ?

James l'appelle.
- Mademoiselle, vous voulez bien lui prendre l'autre main ?
Je pense que ça pourra l'aider...

Hein ? Qui ? Qui me parle ? Tout est flou...brumeux...je suis seule dans ce brouillard...je...

Et là...
Céli est heurtée par une torpille avec des couettes qui lui hurle qu'elle aussi a vu un fantôme. Choc.

Hein ? Qu'est-ce qui m'arrive ?

Elle se retrouve sous la table avec la fille qui débite à vitesse grand V des mots qu'elle ne comprend pas totalement. Réveil énergique.

Qu'est-ce...je...où je suis ?

Et c'est le grand rembobinage. La collision. James qui lui demande de l'aide pour Sibylle. Le robinet. La claque. James. Sibylle.

Sibylle !

Elle se lève tant bien que mal et accourt auprès de la femme toujours inconsciente. Elle lui prend la main, et regarde James.

Je...je vais essayer de vous aider.

Et elle se met à serrer la main un peu plus fort...

« J'attends »

Parfait !

Je me lève, normal quoi. Et je me penche vers la baronne… oui bon, en réalité, je me colle contre son p’tit corps de rêve, moulé comme une saucisse de Morteau, roulé comme une Pamela Anderson, poitrine 100% naturelle, et je fais ventouse avec ses levres.

Tu sais que t'es belle à renverser, quand tu t’énerves ? En avant baronne, on va faire claquer le dollar !

Surtout les tiens...

Et une grande tape sur les fesses, pour engager la baronne sur les chemins douteux du poker et de la débauche…


(suite à la table de poker)

Elle reste un long moment comme ça.
Le visage caché contre cette épaule bien forte, bien chaude, tremblante comme une feuille morte en plein vent.
Puis, les tremblements s'apaisent.
Bientôt, il ne reste plus que de longs frissons...
Puis elle soupire.

Pas envie d'ouvrir les yeux.
Pas envie de bouger de là.
Pas envie de devoir admettre que c'était pas une hallu, pas un cauchemar...
Trop tard.
Alors oui, je soupire.

Je tourne la tête, comme ça c'est ma tempe qui se retrouve là où était mon front.
Je peux ouvrir les yeux.
Je dois ouvrir les yeux...

Céli, tout près.
J'essaie de sourire.
Ca marche presque, ça tremble, mais ça marche quand même.
Elle a l'air toute retournée...

... forcément...

Forcément ?
(Quelque chose à propos de Céli... mais ça m'échappe...)
Tellement fatiguée...

Elle frotte doucement sa tempe contre l'épaule de James, geste inconscient pour se rassurer, effacer les souvenirs...
Puis elle se fige, et ouvre un peu plus les yeux.

Mais je suis dans les bras de qui, là ?

Elle relève le nez, s'écarte un tout petit peu, contrite et à vrai dire, très gênée...

James ! Je...

Oh la honte...

Je suis désolée, je...

Elle est devenue écarlate. Elle s'éloigne encore un tout petit peu, frissonne, lève des yeux plein de gêne, de trouble, d'un fond de peur. Elle sourit à Céli, serre les doigts sur sa main.

...froide...

(il y a quelque chose... Quelque chose à propos d'elle...)

Quelle crise...
Je suis désolée, j'ai dû vous flanquer une belle trouille...
Je ne sais pas ce qui m'a pris, j'ai cru entendre...

J'ai entendu.
Je n'ai pas cru entendre, j'ai entendu.

Elle blémit à nouveau, lève les yeux vers James, les ramène sur Céli.

Qu'est-ce qui...
Qu'est-ce qui s'est passé ?

Elle resserre autour d'elle le manteau inconnu...
Sa lèvre tremble.

[Dans sa cabine... enfin c'est pas ma cabine.. mais ... désolé pas trouvé autre part pour le dire ]

Elle ne suit pas...... tant pis, pourquoi aurais-je pensé qu'elle bougerait de sa chaise ? Pourtant, l'atmosphère commence à être pesant dans ces lieux... Enfin, il me faut me changer. En arrivant sur ce bateau, j'avais trouvé cette cabine libre et ouverte. Surement un passager qui avait désisté et dont la place n'avait pas était comblé.

Dans quel état, je me trouve ? Je jette la rose qui n'as presque plus de pétales et je me dirige vers la cabine. Je l'ouvre et j'entre.
J'enlève mon noeuf papillon en me regardant dans la glace... Pfffff, elle m'as pas loupé la petite. Allez hop sous la douche... après un petit quart d'heure, me voilà propre et sec. Le costume sale avec le linge sale... Aie, déja deux costumes... un inutilisable et l'autre encore trempé qui ne demande qu'à être repasser... J'ouvre la penderie... qu'est ce qu'il me reste ? Costume classique pour grandes occasions.. Noir... Soite. Ca ira...

Je seche et brosse mes longs cheveux, un chapeau ? C'est tentant... mais non. Je les laisse descendre de tout leur long. Un brin de toilette puis direction frigo. Dedans des bouteilles de lait, j'en ouvre une et je la boit entièrement. Aaaaaaaaah Que c'est bon...

Sayez, je suis prêt, propre et comme neuf.

groink ~

Mon ventre... c'est que j'ai faim, j'ai pas vraiment mangé depuis un bon laps de temps.