Le Grand Salon « Orchestra »

Soupir de soulagement...
Ouah la décharge d'adrénaline...
Elle m'a fait peur.
Mais elle a l'air d'aller mieux.
A présent c'est moi qui tremble, comme si toute cette tension s'évacuait naturellement.
Elle est toute génée...
Elle m'arrache un sourire.
Je la relâche de mon étreinte.
Avec difficulté, je me redresse.
Un regard furtif, puis je lui dis :

- Oui, vous nous avez offert une belle frayeur...
ça va aller ?
Vous voulez que j'aille vous chercher quelque chose ?

J'ai plein de questions qui trottent dans ma tête mais je n'en poserai aucune. Chacun a ses secrets, les gens les dévoilent et les offrent quand ils le souhaitent.
Elle ne se souvient de rien.
Vaut mieux ne pas l'effrayer plus.
J'en oublirai presque de sourire à sa voisine.
Je la regarde plus en détail...
Elle est assez étrange.
Je ne sais pas l'expliquer.
C'est alors que la voix de Sybille, encore tremblante brise le silence.
Ce qui lui est arrivé ?
Je ne sais pas... Je n'étais pas là.

- Je ne sais pas... Je n'ai rien vu... Peut être savez vous Mademoiselle...

Je regarde cette étrange jeune femme.
Je lui sourit encore.
Elle en a besoin, elle semble triste, si triste...
Un autre regard inquiet sur Sybille...
Sa crise n'a pas l'air d'être totalement terminée...
Mais qu'est ce qui a bien pu se passer ?

[Ecoutez... Chef d'oeuvre...]

Sibylle donne l'impression de vouloir rester blottie dans les bras de James, situation plutôt avantageuse. Elle a arrêté de trembler, et esquisse même un maigre sourire à Céli.

Ce sourire...il parvient à me réchauffer, au fond de moi, alors que j'ai beau serrer fort sa main, la mienne reste desespérément froide.

Sibylle s'aperçoit alors de sa position et sursaute, malgré le manque total de signes de gêne de la part de James... Elle s'excuse.

Pourquoi s'excuse-t-elle ? Elle était heureuse, près de lui, et lui n'était pas plus malheureux...et surtout, il réussissait à lui transmettre son énergie, sa chaleur. Elle l'a reçue, je l'ai vu sur son visage, il s'est apaisé. Mais...moi...je ne peux pas...en recevoir.

L'échange de force vitale semble avoir affaibli le jeune homme qui se met à trembler à son tour, alors même que Sibylle avait arrêté. Puis à son tour il sourit à Céli.

Leurs regards semblent à la fois soulagés et inquiets. Soulagés pour eux et inquiets pour moi. Je suppose que je dois être plus translucide que jamais. Ils se demandent ce qui m'est arrivé, pourtant Sibylle semble avoir également bien ressenti que cette chose était là...mais je ne sais pas si elle l'a vue. Du reste, aurait-elle été plus effrayée ? La forme ressemblait absolument à l'idée que l'on se fait d'une entité des ténèbres...

Ils ne me comprennent pas. Je dois leur expliquer. Eux seront à l'écoute, je le sens. Mais je ne peux pas le dire ici, devant toute cette foule agitée. Ils me prendraient pour une folle. Même si je le suis sans doute. Que puis-je être d'autre que folle si je ne me rappelle même pas mon existence de la veille ?

Il faut que je trouve un lieu où leur parler. Le regard de Sibylle semble encore plus étrange que je ne l'avais d'abord cru. Soulagé et inquiet, mais aussi compatissant, même si rien sur son visage n'exprime ce sentiment. C'est à son insu...Comme si elle savait au fond elle, mais ne voulait pas l'admettre, ou s'en souvenir.

Comme moi.

Comme moi son esprit semble lui cacher des choses, qui s'expriment pourtant sans qu'elle le veuille.

Je dois vraiment lui parler...

Vous...peut-être que prendre l'air vous fera du bien ? Avez-vous besoin d'aide pour vous déplacer ?

Toujours frêle et chancelante, Céli se déplie, et propose en souriant sa main à Sibylle. Sourire aussi vacillant qu'elle...

A sa place, je choisirais tout de même James comme appui. Il n'a que des avantages par rapport à moi. Plus robuste et plus attirant. Même si...cette notion est tellement floue...

?!

Whaoo... Heu.. Je crois qu'elle est bien decidée à me manger tout cru, là, par terre..
C'est, comment dire.. Inattendu.
Plutôt flatteur, il faut le reconnaitre, la beauté a envie de tirer un coup, c'est bien légitime, et voilà qu'elle veut le faire avec moi, pas avec la star du rock, là, pas avec la belle tronche qui dragouille la bourgeoise, pas avec l'autre hippie noblion tout droit sorti d'un molière, non non non, avec moi, Sven Larrson, persuadé depuis longtemps d'être absolument incapable d'attirer quoi que ce soit, à part la poisse et les emmerdes, bien entendu..

alors là, un petit baiser, whaouu, c'est mouillé, c'est même agréable.. Elle me colle une main à son arrière train, héhé, une autre sur sa poitrine, rouléééée Barbie, je rêve, cette nana sort tout droit d'un film pour ados..

Je m'autorise un palpage tout scientifique, alors que sa main glisse entre mes jambes, hé hé hé, houla, embêté, là Sven, mais tétanisé...

J'ai des fournmis dans les doigts, dans les jambes, la boule au bide et chaud, mais chauuuud...
Je lui rend timidement son baiser, va pas trop en faire, elle serait foutue de se lever en trombe et de t'en coller une parce que tu emballes comme un batracien...


Putain ça sent le gag, c'est iréel.. J'viens de jeter une gosse à l'autre bout de la salle, et dans la foulée, une bimbo top sexy me saute littéralement dessus.. ça sent l'embrouille, y'a un problème. C'est pas mon monde ça, le choses inesperées ça n'existe pas dans le monde merveilleux de Sven.

ça sent la blague douteuse de mon demeuré de frangin, la caméra cachée d'M6, la supercherie totale pour se payer la tronche d'un paumé..

après j'm'en cogne, y'a longtemps que j'ai perdu tout amour propre...
Je palpe de plus belle ses nichons, sans grand plaisir, j'y crois absolument plus.. Mais je sens une réation chimique dans mon pantalon.. elle sait s'y prendre la bimbo... je caresse ses fesses maladroitement.. Puis décolle ma bouche de la sienne..


Tu a l'occasion de connaitre le pire coup de l'univers baby ! Heureuse ? Tu comptes tout déballer là au milieu des p'tits fours ou est ce que sur le bar ça t'excite plus ?

Tu peux pas t'empêcher d'être désagréable connard... Allez, essaie de réveiller popol au lieu de faire le mariol au dessus de tout..

Callahan se relève, elle suit tant bien que mal, chancelante.

J'ai les rotules en pâte à modeler...
Bon sang...
Mais qu'est-ce qui a bien pu se passer ici ?
Ca pue la rage à la table à côté, ça crie et ça jacasse un peu partout dans la salle...
Oooooh ma tête... J'ai le vertige...

Elle reste appuyée sur le bras de James, le temps que ça se stabilise...
Un regard d'excuses pour cette proximité qu'il pourrait trouver intempestive... Mais il ne semble pas s'en formaliser. Il regarde Céli, intrigué, inquiet. Secoué, lui aussi...

Je la regarde, moi aussi.
Elle reste muette quelques seconde, elle réfléchit, elle hésite.
Elle se décide.
Un frisson le long du dos.

Prendre l'air... Oui, c'est une bonne idée. Surtout que l'air n'est plus très frais, par ici...

Je fronce le nez à l'odeur aigre qui rampe jusqu'à nous...
De l'aide... Elle a l'air au moins aussi en forme que moi, question équilibre...
J'imagine la scène, Céli et moi titubant comme un couple de poivrotes... Je souris, même si je crève d'angoisse...
Je lève les yeux vers James. Un autre sourire. Une interrogation...

Vous vous sentez une vocation de pilier ?...
Je ne veux pas vous imposer le rôle de béquille, mais là... (petite grimace) je crois que ça criera "deux femmes à la mer" dans les 30 secondes si vous ne nous prêtez pas votre bras...

Et puis je ne sais pas pourquoi, mais j'ai peur de ce qu'elle va dire.
Pas peur d'elle, non... Elle est trop douce pour me vouloir du mal, je le sens...
Mais ce qui est en elle... Ce qui est elle...
Je vais avoir besoin d'aide, et pas seulement pour tenir debout jusqu'aux banquettes du pont.
Je vais avoir besoin de quelqu'un de normal.
Pas comme elle.
Et pas comme moi...

Elle reste le regard levé sur lui, une main voudrait bien se faire oublier posée sur son bras.
Elle qui entretient soigneusement sa bulle de solitude, loin des faibles, des sots, des creux.
Elle qui craint les tendres et les évite, qui ne respecte que les forts et les durs.
Elle qui observe les autres et les étiquette avant de les ranger, et de les oublier ensuite.
Elle oscille sur le fil du vertige.
Elle frémit devant l'inévitable, cette connaissance qui rôde en elle et qu'elle refuse de toutes ses forces.
Elle qui ne se souvient plus de la dernière fois où elle a appelé à l'aide, elle essaie d'empêcher ses yeux de mendier la sienne.

Ahhhhh enfin il se decoince un peu l’depressif mais il y met pas trop d’conviction ! Hey mon gars j’suis pas une poupée gonflable qui fait pouet pouet quand t’appuie sur les nichons !

Mmmh ah un prémice de réveil dans l’calbute ! J’tiens l’bon bout y va craquer le coco !

Sur la bar ? Hummm oui ça donne envie mais bon l’as pas l’air exhib’ et faudrait pas lui faire peur trop vite, il risquerait d’se barrer !

Je glisse ma main dans ses cheveux que j’entortille, je rapproche encore un peu plus de lui et enroule mes jambes autour de sa taille. Stooop tu vas trop vite ! On se calme ! Bon de toute façon c’est fait c’est fait !

Je glisse ma tête dans son cou, je lui lèche de lobe de l’oreille et lui susurre :

Mon chou, ma cabine est plus tranquille si tu veux faire… connaissance !

Et pour le convaincre une bonne fois pour toute, je lui malaxe les bijoux avant d’me relever et de l’attraper par le col pour qu’il me suive !

hrp : Suite dans ma cabine

Aller, direction le salon, puisque la deuxième dame semble d'accord. la première semble complétement toxico. Elle nous rejoindra.

Punaise, c'est rupin. Pas mal pas mal. Mais on est pas là pour le boulot. Suis ici pour me détendre moi.

Par contre ya du monde. Oulala! Et ils s'amusent bien dit moi. Ca à l'air chaud! Je me demande si ils sont normaux. bah j'ai l'habitude, dans mon milieu.

Tiens, la demoiselle se présente à moi. Lyana O'brien? C'ets Irlandais ca? Une cousine irlandaise, c'ets bien ca!

Elle me tent sa main. Bon, on va pas faire le macho, gradons les bonnes manières, pas envie de me mettre tout le monde à dos dès le début, surtout que du monde à dos je vais en avoir.

Et hop, un baisemain délicat, histoire de faire le gentleman

"Bonsoir et enchanté mademoiselle. je me nomme Vince. Vince Maverick. Vous avez ma foi un fort beau prénom. Je suis vrauement honoré. Mais que diriez vous que nous allions nous asseoir, histoire de discuter et de faire plus ample connaissance, tant entre nous qu'avec les autres passagers?"

C'est soit des tabourets dans un coin, ou sinon option canapé. On va bien voir ce qu'elle préfère. De toute manière, tant que je suis assis. Ca semble pas trop mal commence cette croisière! Pour une fois qu'on ne me jette pas directe à fond de cale!

Ca s’agite, encore et toujours ... Pensées perdues, elles ne reviennent pas ... Ainsi s’achève la tranquillité ...

Je suis encore debout, comme si le temps avait été arrêté...

Elliot, en proie à une femme, femme déstabilisée, elle ne le reconnaît pas ... Défense aisée ainsi le voit-elle ?

Il se jette à sa poursuite, bien déterminé... Reconnaîtra-t-il sa destinée ?

Je reste là, debout incapable de faire ce qui doit être fait ... Il faut que je parte, il faut que je retrouve cet abominable entité, elle reviendra, au fil du temps peut-être plus hargneuse ... Et là.. Plus rien ne l’empêchera ...

Quelle direction, quelle tournure, j’ai des doutes, mais pire sera la chute ! Les ténèbres arrivent, le point de non retour.. C’est comme ça que l’on va tous finir...

Un peu d’air, voilà qui me ferais du bien, je suis las de cette impression, des nouveaux visages encore ... j’ai besoins d’une clope ...

Je ne peux pas rester là.. Il faut que je bouge, guidée par mes pas, je me retrouve face aux portes qui donnent sur les coursives, je croise une jeune femme j’entends juste qu’elle s’appelle Lyana, elle me donne bonne impression et elle vient d’arriver !

Avec un petit signe de la tête, je la salue et passe à ses côté. Il y a un homme aussi, je les contourne et me retrouve enfin dans les coursives et prend le chemin du pont supérieur ...



[Suite au pont supérieur]

[hrp : Post mise à jour pour plus de cohérence RP, veuillez m'excusez pour les anciennes versions ]

[venant de la cabine pour le grand salon]

Ne le faisons plus attendre, direction le salon que j'ai quitté.

Je parcours les couloirs dans le sens inverse, et là à quelques mètres du salon, plus de ruban ! Tant pis... qui me la pris, je ne sais ...l'instinct ? je ressent la sensation qu'un être me ressemblant est passé par ici... et la net conviction qu'il m'a volé mon ruban... mais qui est-il ? Non, impossible..

J'oublie cette sensation et...

J'entre dans le salon, et bien entre le remue-ménage et ce malaise, apparemment des gens vont mal. Mais, je vois qu'il y a déjà du monde autour ... donc je me dirige vers la table que j'ai quitté plus tôt, elle n'est plus là. Hum… je vais devoir parcourir de mon regard la salle, de nouveaux venus, je ne les ai jamais vu. Et là-bas… plus loin, cette femme. A cette table bleu, elle s'y installe. Hélas, quelqu'un est venu lui parler et lui tire la chaise. Que faire ? Je réfléchis ... hum.. Installons nous à une autre table.

Soudain, j'allais partir, qu'une sensation monte en moi. Peut être est-ce de voir ses épaules dénudées… et me voilà que je m'avance vers elle.

Mon esprit résiste à cet être... oui, longtemps je l'ai laissé endormis, peut être trop longtemps. Mais, je ne peut résister...je passe à pas feutrés dans son dos, l'homme qui l'accompagne n'a rien vu car il s'installe à côté d'elle. Elle est assise, de ma main gauche je dégage ses longs cheveux et là… la sensation est irrésistible… cette sensation du lion qui baisse ses crocs sur le cou d'une gazelle. Qui ne peut résister à la tentation de croquer cette chair douce et enivrante… j'approche de son cou… je lève ma main droite comme le lion posant sa patte sur sa proie…Un frisson dans mon être… et… et… au dernier moment… je reprend mes esprits et me contente de passer ma main sur sa nuque et de faire couler mes doigts jusqu'au bout de son épaule, puis trois petits coups tel les doigts martelant un piano pour la décontracter puis je lui chuchote à l'oreille : "Vous aurais-je fait attendre ? ". Puis, je m'installe de l'autre côté.

Ha ha… c’est qu’elle s’agite le moustique ! Rien de tel qu’un coup d’eau fraîche sur la tronche pour s’réveiller, hein ?!

Houlà… elle se débat et détale sans demander son reste… la v’là qui court comme un lapin se réfugier sous une table. Cette fois, j’crois que j’m’en suis débarrassée pour de bon, une bonne chose de faite.

J’regarde mon veston… merde ! Elle m’a éclaboussé plein d’eau au passage… spa bon ça, j’espère que l’flingue a rien pris… bon, j’prends un paquet de serviettes en papier qui traîne sur le comptoir et vooiiilà… propre comme un sou neuf !

De nouvelles têtes débarquent, ça commence à être bruyant ici et entre les mômes et la bimbo qui viole en direct « monsieur j’fais la tronche » près du buffet, ça m’colle la migraine ! Et si j’allais m’la faire cette partie de poker ? Ca me relaxera…


[HRP > direction la table de poker]

Ah, elle a opté pour le canapé... Pas trop mauvaise chose après tout. Mais j'ai du mal à passer parmi ces gens. Ca y est j'y suis. Elle est déja assise. je m'apprête à l'imiter.

-Serais ce trop vous demandez si j'vous demandais de me ramener un verre?
Euh, tu m'en veux pas j'ai pas envie de me relever. Aller je dois avoir ca en stock, hop. Ni une ni deux, je sors une petite bouteille de vodka de sous ma cape, ainsi qu'un petit verre à appéritif.

Elle s'allonge, la main sur le front, et regarde les autres personnes. Elle semble déja crevé, alors qu'on est à peine arrivé. Pas très encourageant ca

"Ceci vous ira t-il mademoiselle? Peut être préférez vous un wiskhy? Ou simplement un verre d'eau?"

Je m'asseois sur le rebord du canapé, et en attendant sa réponse, observe les autres personnes. Yen à déja qui s'amusent, mais ils sont tous plus ou moins bizarres. Yen à juste quelques uns qui paraissent normaux. Par contre, tous friqués. Hum, bien, peut être des futurs employeurs?

Non non non, stop, je suis là en vacances, pour servir la demoiselle allongée, pas pour reprendre le boulot!

"Vous vous sentez bien? On direz que vous êtes malade..."

Même après ce qu'elle a vécu il lui reste le sens de l'humour...
Décidément, elle est pleine de surprises.
Je la regarde, lui sourit puis lui dis :

- On m'a toujours appris à faire les choses jusqu'a bout...
Je serai donc votre béquille.

Je tourne la tête vers l'autre jeune femme, elle semble gênée...
Peut être se sent elle de trop ?
Ce n'est pas le cas pourtant.
Hum, est ce que je dois me présenter ?
Ce serai plus poli, mais j'hésite à lui donner mon nom.
Elle est si étrange... Elle dégage une aura de tristesse infinie, comme si elle n'était qu'une larme qui a pris vie.
Non, je préfère que ce soit elle qui le demande...

Ca faisait un moment que je n'avais pas été aussi proche d'une femme.
C'est une sensation étrange...
Mais mieux va pas s'en habituer, je ne suis pas là pour ça.
Je pose mes yeux sur Sybille.
Elle parait presque embarrassée que je l'aide.
Mais bon, c'est normal après tout, j'étais là.

- On peut y aller ?

Je m'adresse aux deux femmes si différentes de moi.
Amy... Que deviens t'elle ?
Il faudra que j'aille la voir, une fois Sybille raccompagnée.
J'ai un mauvais pressentiment...

Tiens, elle fume en plus?
Hop, ni vu ni connu j'tembrouille, je sors le paquet de clope de sous la cape. mais attention, dees colpes bonne qualité, faisons bien les choses. Et le briquet avec

"Ca vous ira? C'ets le seul paquet qui me reste. Personnellement, je fume pas, alors m'en voulez pas...."

Je sors la bouteille de vodka. Un verre? Bof, pas la peine. Et zou je m'enfile directe la moitié de la bouteille. ca fait du bien. Bon, c'ets pas tout ca mais...

"Que diriez vous de nous détendre un peu? Une partie de cartes? Ou voulez vous aller vous aérer un peu? Vous semblez pas très bien..."

Qu'est ce que je raconte moi? Aller, zou, enore une lampée de vodka. Ca va beaucoup mieux...

"Je pense pas que rester ici sur ce canapé au milieu de tout ce monde soit une bonne chose, non?"

Oula, elle à pas l'air rassurée la demoiselle avec moi. Bon oki, je bois beaucoup... Mais je suis pas bourré bordel. Bon aller on va la mettre en confiance

"Vous auriez sans doute besoin d'un peu d'air et de calme... Un petit tour sur le pont terasse?"

Je me lève histoire d'appuyer mes paroles. Ya déja du monde, ca fait pas très crédible, mais je m'en fous. Au pire, j'en vire un ou deux si ils nous laissent pas un peu de place. J'ai payé mon billet quoi? Enfin, non j'lai pas payé, mais c'est tout comme.... Bon on fait quoi alors? Elle se décide?

Bon aller je prends l'initiative. je lui prends la main et la relève du canapé, sinon elle risque de plus pouvoir se lever. Sensible la petite demoiselle. Décidément, faut vraiment tout faire de nos jours!