La salle commune

- AIEEEEEEEEEEEE

Il retira vite sa main. Une grande marque de griffes zébrait le dessus de sa main, sous le coup de la douleur il avait tenté de se redresser et s'etait cogné la tête. Heureusement que la table était de grande taille et en chene massif sinon il l'aurait renversé.
Tout penaud il crapahuta pour sortir de sous la table.

Il jeta un regard noir à la félidé qui se trouvait devant lui. De sa main valide il chercha dans ses poches un mouchoir pour bander sa main meurtrie.

** ah la sale bête !!! **

Alaskan attrappa une carafe d'eau et humidifia son mouchoir avant de l'appliquer sur sa main blessée.

Il s'éloigna du félin furieux, furibard et fulminant.

** Bouffff **

Il aurait pu y aller un peu plus doucement tout de même

Mis à part ce barbare, personne ne l'interrompit. Il continuait donc de manger tranquillement, ne faisant point attention à tous les hôtes qui faisaient leur va et vient sauf...

AIIIEEEEE

Il leva la tête, voyant une créature efféminée griffes toutes sorties, un collier autour du cou. En face d'elle se trouvait un pauvre laquais la main ensanglanté.

Il n'entendit point leurs paroles, les regards étaient furieux, sévères, noirs de haine.

Le laquais venait à présent dans sa direction...

Baissant la tête il dit d'une voix calme et reposée :

Venez ici messire, de la nurriture vous attend, de plus je crois que je peux vous être utile pour votre main si toutefois vous le souhaiter, a moins que vous ne préfériez votre mouchoir...

Etant le nez dans son assiette et ayant garder sa capuche, il ne remarqua point la réaction du domestique à son appel.

Gaïanne entra dans la pièce telle une furie.

Le regard vide, elle s'empressa de s'aseoir sur l'un des fauteur qui se trouvaient tout le tour de la pièce contre les murs.

Elle ne regardait rien ni personne, et ne vis même pas Torak qui tenait en laisse l'imense créature.

Elle se contenta de s'aseoir pour regarder de loin tout ce qui se tramait dans l'imense pièce.

Son escapade au grenier l'avait renfrogné

Détournant son regard de la porte maudite, Yassinda se retourne, quelque peu surprise par le nombre d'invités maintenant présent dans la salle commune. Elle dépose ses tonneaux sur le sol dans un bruit sourd, son ventre la tenaille, elle a faim.

«Je mange un peu, puis je m'en vais...» se dit-elle plus pour se convaincre d'avoir la capacité de sortir de ce foutue manoir.

La jeune femme inspecte les gens, certains on l'air de s'amuser, mais la plupart on l'expression mystérieuse, l'air de cacher de grands secrets, ça ne lui plait guère. Se dirigeant vers les victuailles, elle s'arrête soudainement en chemin. Une légère lumière, un reflet pour être exact, retiens son attention sur l'un des buffets est posée une petite fiole bleu. Curieuse, Yassinda se dirige vers l'objet, il jure avec les autres éléments de la pièce, il semble avoir été posé là il y a peu de temps. Elle regarde de plus près, il y a un liquide à l'intérieur. En l'ouvrant, elle découvre la plus merveilleuse des odeurs, doux mélange entre l'alcool elfique et la bière naine, mieux encore.

«Si ça sent si bon, ça ne peut être mauvais...»

Elle porte alors la fiole à ses lèvres... Yassinda manque s'étrangler, le goût est odieux. En vérifiant bien autour d'elle que personne ne l'as vu, elle repose le flacon avec une mine dégoutée. Mais au delà de l'arrière goût infecte, il lui reste une impression bizarre, des picotements, un léger etourdissement.

La jeune femme fait comme si de rien n'était, s'assoie à la table et se surprend à remplir son assiette avec beaucoup plus de choses qu'elle ne peut en avaler. Encore plus surprenant, elle se jette dedans sans pouvoir se controler, en éclaboussant les alentours. Déconcertée, elle fait un sourire gêné aux autres convives afin de pousser le plus dégoutant des rots.

Yassinda plaque rapidement sa main sur sa bouche, les yeux écartillés. Il lui faut tout les efforts du monde pour ne pas raconter une blague vulgaire, elle a soudainement envie de fumer la pipe, ce qu'elle déteste normalement. Son estomac crie toujours famine, elle a envie de mordre dans un gros morceau de mammouth, elle qui ne mange jamais de viande.

«Que m'arrive-t-il?»

Trop de bruit en ce lieu de festivité. Je ne savais si la brume qui m’envahissait venait de la bière ou de mon esprit. Je devais trouver un lieu ou me reposer. Cette demeure pesait sur chacun de nous. Que cherchait-elle à révéler, son mystère restait entier, était ce, elle ou nous qui étions visée ?
Au demeurant, je me levais avec une certaine difficulté. Non, que trop peu d’alcool ingurgité pour un effet pareil !
Je prenais sur ma moitié pour me soutenir. Je laissais l’instinct me guider. Sortir devenait une priorité. Je ne connaissais pas encore ce don que la vie m’offrait. Il n’y avait que peu de temps depuis ma fuite du néant.

Trop d’odeur, de sueur et de peur. La peur, substrat qu’affectionnait mon Indomptable. Je devais l’isoler pour éviter un accident. Personne ne fit attention à ma sortie.
Je retrouvais ce couloir sans fin. Les portes se multipliaient, réalité ou altération de mon esprit ?
Je n’aurais pu en être sur à cet instant précis. Mon genou fléchissait, le mur m’offrit un appui. Un bourdonnement accompagnait mes pas. Une porte, mais la quelle ? Le manoir déciderait pour moi, j’en étais presque sur.

Un déclic se fit entendre à mon oreille, elle s’ouvrit et m’invitait. Doucement le lieu se révéla à ma vue.

Le Manoir se remplissait peu à peu de personnes de tout horizon. Tous avaient été conviés ici, aucun n’avait rejeté l’invitation d’un inconnu, qui, tous l’espéraient, apparaîtrait bientôt pour leur expliquer l’objet de cette fête.

Dans le hall du Manoir, un homme se tenait immobile. Une cape le recouvrait complètement. Quelques gouttes d’eau roulaient sur son visage fatigué. Il venait de pénétrer dans cette demeure, et observait la pièce et son architecture. L’aspect poussiéreux et ancien le fit sourire.

Il entendit alors des murmures et des éclats de voix. Ils provenaient de cette porte face à lui.
Sans attendre, il s’avança d’un pas lent et assuré dans cette direction, puis s’arrêta et se rapprocha de ces vieux tableaux qui ornaient les murs du corridor.

Il fut presque surpris de la ressemblance qu’avaient toutes les personnes représentées. Les visages se confondaient à s’y méprendre, et il éprouvait en chacun une sensation de mal être.
Cela parut le troubler un instant, puis il regarda si un nom était inscrit sur les petites plaques cuivrées au bas des peintures.
Il passa un doigt lentement sur la couche de poussière qui recouvrait la plus proche.
Rien n’était inscrit.
Il regarda sur les autres plaques et fit la même constatation.

Il recula alors d’un pas pour observer à nouveau ces personnages insolites, et s’en détourna pour saisir la poignée de la porte.
Elle grinça légèrement et il l’ouvrit pour découvrir une salle imposante.
Le silence se fit, et des paires d’yeux se braquèrent sur lui.

Aénoria sursauta en entendant une voix au niveau de ses hanches:

"Hé ho! Et si tu m'expliquais un peu ce qui se passe, ici?"

Le nain n'était pas de meilleure humeur, il était même d'encore plus mauvais poil d'avoir été oublié. Il en oubliait presque sa trouvaille de la cave: son tonneau de bière.

Ne se souciant même plus de faire bonne figure, Yassinda reniffla avec force avant de s'essuyer avec le revert de sa main avant de se tourner vers Aenoria.

«mwshhh?»

Elle n'arriva même pas a prononcer un mot, la bouche pleine de nourriture. Elle avala difficilement puis leva son verre vers l'elfe.

«Et si tu me servais encore un peu de bière ma jolie?»

En finissant sa phrase, elle donne une petite tape sur les fesses d'Aenoria. Yassinda a à peine le temps de s'insurger pour son affreux comportement que son envie de boire dépasse déjà l'entendement.

"Que... qu'est-ce qu... mais..."

C'était bien la première fois qu'une elfe lui offrait à boire. Et une bière en plus, une bonne vieille, mousseuse et fraîche BIÈRE! Il renifla le verre un instant, l'examina d'un oeil torve, y trempa ses lèvres (et forcément sa moustache), hésita une brève seconde... et vida son verre d'un trait!

"Ha! Enfin quelque chose de normal ici! Heu, hum, merci. En gros, on mange, on boit, et on attend notre hôte en évitant de se faire aspirer par un mur ou enfermer par une malle. Mouais... Ca ne vaut pas une fête à la mine, tout ça."

hey bien je ne voit rien à redire de plus... Manger, boire quoi de mieux?

enfin faut quand même se mefier quand on voit ce qui peut arriver à certains où certaines.

Elle montra tour à tour l'orc qui ronflait et la pauvre Yassinda trempée jusqu'aux os et qui visiblement tendait toujours son verre pour avoir un peu de bière.
L'elfe ne pouvait pourtant pas la priver de boisson, elle risquait de s'etouffer. Meme si les manières de Yassinda etaient devenues tout à fait innomable, Aénoria pris son verre et alla le remplir de bière. C'est alors qu'elle remarqua un petit flacon bleu posé sur le table, elle l'observa et vit une petite inscription gravée dans le verre : Essence de barbare en ruth.
Elle devinait alors ce qui était arrivé à Yassinda et en respirant les vapeurs delicieuses qui emanaient de la fiole elle comprit pourquoi Yassinda s'était laissée prendre. Seulement, il n'y avait aucunes indications concernant la durée des effets de ce breuvage. Par mesure de precaution, et peut etre pour en user par la suite, elle glissa la petite fiole encore bien pleine dans l'une de ses larges poches.

Elle apporta alors sa bière à Yassinda, en prenant bien garde de ne pas s'en approcher de trop pret... elle savait par habitude comment s'y prendre face à des hommes dans de pareils cas mais jamais elle ne s'était trouvé face à une femme dans cet état.

Tiens, voila ta bière et la prochaine fois evites de boire tout ce qui traine, surtout si ça à l'air delicieux.

Elle remarqua le verre vide du nain et vidant son verre decida d'aller remplir les deux verres vides.

Mais au fait. On connait même pas votre non maitre nain...

Sur ces mots, elle lui tendit une nouvelle biere.

L'eau ne dérangea pas une minute la jeune femme, en temps normal, elle se serait mis à crier, insulter l'elfe voire se venger, mais peu importait ce léger détail maintenant, elle avait soif.

Yassinda tend son verre, large sourire aux lèvres en fixant le tonneau de bière. Une fois remplie, elle le vide sans cérémonie puis le pose bruyamment sur la table en laissant échapper un grognement de satisfaction. Elle desserre sa ceinture en se laissant glisser sur la chaise, jambes légèrement écartées. Son regard se pose alors sur le nain qu'elle inspecte longuement avant de lui donner un coup de poing amical sur l'épaule.

«Alors mon gaillard! Réponds à la p'tite dame… Quel est ton nom?»

N'attendant même pas la réponse, elle se lève dans un mouvement rustre et sans subtilité vers l'un des tonneaux. Ses yeux brillent sous l'anticipation d'une bonne beuverie, elle enfile trois choppes de bière naine avant de s'exclamer avec une voix brusque :

«Je ferais bien une partie de bras de fer moi!»

Jessaryn examinait sans retenue Yassinda, une mine d'étonnement se peignait sur son fin visage. Comment cette jeune femme, d'apparence bien née, si éléganté et belle pouvait-elle se comporter ainsi....

Le nain n'aurait pas fait mieux en grossièretés et vulgarités en tout genre.

Et voilà qu'elle demandait un bras de fer...

Le visage de Jessaryn s'éclaira d'un sourire,i offrant une vue différente de ses cicatrices.

Elle avait l'habitude des rustres de ce genre, sauf que d'habitude, il s'agissait ... d'hommes.

Elle s'approcha donc de la Table, posa une main sur l'épaule de Yassinda, et rentrant dans son jeu, elle dit :

"Ma poule, je relève ton défi."

Attrapant une choppe de bière manifestement déjà utilisée, elle se serviit au tonneau, et vida le contenu d'une traite.

Puis elle se plaça face à Yassinda, examinant avec attention la rudesse et la force l'oeuvre dans ce corps si fin et délicat, craignant un instant qu'elle est héritée de la puissance des barbares.

Ruminant ce qui m'est arrivée dans cette chambre, je descend tranquillement les marches du grand escalier, commençant à percevoir des sons étouffés de la salle commune.

Je me demande si y aller est une bonne solution pour retrouver mes esprits. Mais pourquoi pas après tout. Peut être qu'une mage me fera apparaître une chèvre à me mettre sous les crocs.

Arrivée au bas des escaliers, je glisse silencieusement jusqu'au seuil de la salle commune. Les mains sur les hanches, mon voile légèrement entrouvert, j'observe en silence ce ramassis d'invités. Nain, elfes, barbares, felys, orc, bête inconnue tenue par une laisse, et deux visages connus : Yassinda et Sheena, mes soeurs...

Ce petit monde disparate est bien beau, mais légèrement bruyant. Je me demande ce que gagne notre hôte à inviter des gens si différents chez lui. A-t-il l'entention de créer une foire ?

L'amertume enserre mon coeur, et j'ai envie de crâcher mon venin à tout ce petit monde, mais je me retiens. Je n'aime pas me faire remarquer lorsqu'autant de gens se trouvent présent.

Aaaah ! si seulement j'avais le droit de me nourrir normalement. Réprimant un cri rageur, je me contente de chercher des yeux le lieu le plus stratégique pour épier. Je l'ai trouvé.

Un sourire aux lèvres, pour révéler ma nature vamphyrique, je pénètre dans la salle et me dirige près d'une fenêtre afin que je puisse surveiller à la fois dehors et dans la pièce. J'aimerai être la première à voir notre hôte.

Adossée au mur, un main derrière mon dos, l'autre sur sur mon bassin, mon jeu d'observation débute.

Mes pas résonnent dans le dédal de couloir du manoir. Je me souviens avoir reçu cette invitation. J'aurai pensé le manoir plus convivial. Mais qu'a cela ne tienne. Je me dirige donc en direction du vacarme.

Je m'arrête devant une pendule. Quelque chose retient ma curiositée. Je vois une ombre se faufiler dans le reflet de sa vitre et suis son mouvement dans le miroir situé contre le mur, juste à côté de l'horloge. Le reflet du miroir ne me renvois pas l'ombre. Si mon hôte est celui qui vient de me froler la fête sera bientôt terminée.

Je fais claquer ma robe de satin en tirant sur mon col et me remet en direction de la lumière. Mes bottes fracassent le sol à chacun de mes pas.

Je m'arrête à l'entrée de la pièce et observe les autres invités en train de se goinfrer. Pas de spécimens recherché parmi eux, je peux entrer. Celui qui est passé dans mon dos dois se cacher de leurs yeux et épier nos faits et gestes. Je reste sur mes gardes tout de même. J'avance d'un pas quand soudain mon coeur est pris dans une serre de rapace. Je manque de tomber sur le sol et pose un genou à terre en tournant la tête vers la fenêtre. Je froisse le tissus de ma robe sur ma poitrine et me relève bruyament. La lame d'argent de mon épée racle le sol. Je ne quitte pas la vampire des yeux. Dommage de voir tant de grâce dans un corp mort et bientôt inerte mais ma vie est faîte ainsi. Je m'arrête de profil deux mètres devant elle et écarte un pent de ma robe pour lui dévoiler mon crucifix d'argent. Je la regarde à nouveau du coin de l'oeil pour la défier, puis je fait claquer mes bottes au milieu des barbares et des nains. Beaucoup de jolies femmes ont été conviées, mais j'ai prêté serment devant le seigneur tout puissant, je resterai sage.

Je salus tout le monde d'un geste de la tête en cherchant a croiser chacun des regards des invités. Aucun ne vient à ma rencontre, l'hôte n'est pas dans la pièce.

Je me dirige alors vers le jardin et m'arrête sur le seuil de la porte pour regarder la vampire derrière mon épaule. Je dégaine furtivement mon arme à moitié pour lui en montrer la garde. Je rengaine et je sors, me dirigeant vers le petit pont japonais qui passe au dessus du ruisseau.

Gaïanne se trouvait toujours dans la salle commune, cette pièce en constate effervescence. De son fauteuil, elle appréciait totalement cette scène boufonne.
Le petit théatre de Yassinda devenu barbare avec Aenoria l'elfe, l'avait beaucoup amusé.
De temps a autre le regard de la guerrière se tournait furtivement vers le molosse que tenais torak en laisse. Elle le craignait un peu en effet mais ne l'aurait avoué pour rien au monde.
Puis Miss vampire est entré dans la pièce. Elle penssais que personne ne la verrait. Gaïanne, elle, a ce moment, ne regardait plus rien d'autre. La demoiselles aux rondeurs parfaites, bien que tres courtoise de premeière approche était et resterait un danger évident.
De loins, l'orc commençait a empester un sac de chat morts, ce qui irritait fortement l'odorat de Gaïanne
(en parlant de chat ou se trouve la minette aux griffes aiguisé...)se demanda-t-elle, hargneusement inquiète.
En panssant a cette félysse, elle sortis de sa poche la petite statuette que Jamaal lui avait offert. Elle chercherais plus tard a le retrouver.

Mais pour l'heure, Gaïanne s'ennuyait. Elle s'ennuyais terriblement...
Scruttant les alentour, elle posa les yeux sur le nain qui venait d'agacer Aenoria.
Elle s'en approcha
Elle se mis derrière lui et d'une main assuré, lui donna un gros coup sur l'épaule, dans l'espoir qu'il se retourne. Mais le nain est plutot costaud et Gaïanne dans son inconscience, vient a se cogner tres rudement la main contre l'épaule de ce petit convive. Elle secoue sa main endoloris en disant:

Pardonnez moi cher ami nain! Je ne m'imaginais pas que votre musculature soit aussi... importante pour arriver a cela... amsi bien évidemment vous ne comprennez pas

puis apres un instant, riant d'elle même, dans un fourire, elle hurle a l'oreille de cariboux

je viens de me casser les doigts en essayant de vous saluer a ma façon

Le nain avait ignoré la question d'Aénoria et de Yassinda, et restait coi. Pas question qu'il donne son nom à qui que ce soit. Il y avait peut-être plein de bière et de boustifaille, mais il n'y avait pas le moindre nain dans la salle à part lui, et il commençait à s'ennuyer ferme. Quel genre d'hôte était le maître de maison pour n'avoir invité qu'un nain?

Cariboux réfléchissait à tout cela lorsqu'il sentit un choc contre son épaule. "Encore une elfe qui vient de s'écrouler morte bourrée sur mon épaule. Je vais pas me déranger pour ça, tant qu'elle ne se vide pas sur mes bottes", se dit-il.

Citation :

Je viens de me casser les doigts en essayant de vous saluer a ma façon

Il se retourna, et hurla plus fort que la donzelle:

"Non mais ça va pas de beugler comme ça dans les oreilles des gens? Je ne suis pas sourd, résidu de fiente de gnoll! 'Pouvez pas dire bonjour comme tout le monde, non? Et puis d'ailleurs c'est pas la peine, j'ai pas envie de vous connaître!"

Malgré sa taille, son regard était planté dans celui de l'importune... par en-dessous, soit, mais planté quand même. Il était de mauvaise humeur, et cette greluche ne faisait vraiment rien pour arranger les choses. Et si ça se trouve, elle avait des oreilles pointues sous ses cheveux. Une elfe de plus, il n'avait vraiment pas besoin de ça.