Et l'ombre amena Dalia...

Démon Majeur Nombre de messages : 89 Date d'inscription : 13/05/2006

L’ombre dépose Dalia dans une cellule…

Restes la, toi !

Puis il disparaît dans les méandre des couloirs sombres.

Voilà plusieurs heures que j’admire, en peignoir, la fresque qui orne les thermes. Deux hommes, plus dénudés que la décence ne le permet, batifolent dans l’eau d’une rivière. Ces deux éphèbes jouent visiblement à un jeu passionnant puisque la joie se lit sur leur visage. L’un derrière l’autre, ils s’enlacent harmonieusement. On dirait qu’ils jouent à « devine qui c’est » mais au lieu de mettre les mains sur les yeux, l’un a sa… dans… Oh my God !!!

T’as vu copine! Ils jouent au lego avec leur… Copine ? Copine !

Je fais un tour sur moi-même, mais pas de trace de ma copine. C’est alors que je tombe nez à nez avec le pire résidu de peeling raté que j’ai jamais vu.

Pas le temps de hurler que je me retrouve enfermée, en peignoir mouillé, dans un cachot.

Oh non mais c’est quoi cette déco ! Faut vraiment que je touche un mot au proprio c’est craignosse cette pièce !

Je me rapproche de la grille et passe un bras… pourquoi j’ai pas des yeux au bout des doigts, ce serait rudement pratique quand même.

Ouhou !!! Y a quelqu’un ? Venez me chercher, on m’a enfermé dans la plus has been des chambres de l’univers du monde! Copine ! Quelqu’un ! Au secours ! Je vais mourir de mauvais goût !!!

Psychopathe Nombre de messages : 30 Date d'inscription : 18/05/2006

Dalia secoue la grille qui l’emprisonne sans apercevoir une forme vaguement animée, dans le fond de sa cellule.

En regardant à plus près, on distingue une forme humaine et autour d’elle, des rats qui galopent, se chahutent, se bouscule et finalement forment un amas grouillant autour de la forme.

La forme bouge. C’est le bras d’un homme, sur lequel siège un rat, tranquillement allongé.

C’est l’homme au rat. Mais comment est-il entré dans la cellule…

Il chuchote quelques mots, il parle aux rats…

J’entends un bruit derrière moi. Je me retourne brusquement, oubliant que mon bras est toujours passé à travers les barreaux. Crac ! Une violente douleur m’envahit !

Aïe ! J’crois que j’m’ai cassé un ongle ! Non ? Plus haut ? Le genoux ? Ah oui l’épaule j’allais le dire !

Etourdie par la douleur, je m’effondre sur le sol, apercevant l’homme dans ma cellule. Il est couvert de petits animaux qui courent sur son corps.

Oh les belles petites bébêtes ! On dirait des grosses souris… souris ! SOURIS ! Hiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!

Je bondis sur mes pieds, oubliant la douleur et saute sur le lit, mettant quelques centimètres entre moi et le sol grouillant de petits rongeurs. Paniquée, je m’adresse à l’homme que la présence des bestioles ne semble pas gêné.

Au secours ! Aidez-moi ! Je veux pas finir dans le ventre d’une souris géante ! Elles vont abîmer ma manucure !!!

Psychopathe Nombre de messages : 30 Date d'inscription : 18/05/2006

L’homme a rat ne bouge pas, son bras reste posé sur sa jambe, qui elle, se trouve repliée contre son ventre. Il regarde le mur et les bruits et nombreux cris de Dalia semblent lui être totalement égales.

Il lève un doigt, pousse un soupire et tous les rats se rassemblent autour de lui…

Il y a si longtemps que je suis ici…

Tant de tristesse, tant de soupir. Ce pauvre homme n’a pas du voir l’éclat d’un bijoux Quartier depuis bien longtemps. Il reste là au milieu des bestioles à poil. La lassitude se lit sur son visage.

Ca fait longtemps ? je vous plaint c’est terriblement mal agencé ici, sans parler du confort ! J’imagine qu’avec ses petites choses répugnantes qui courent sur votre corps ça doit vous réchauffer. C’est que ça caille ici !

Je m’assois sur le lit, prenant garde de rester à une distance respectable de la marée grouillante et poilu qui s’étend sous le lit. Une grimace brouille mon si beau minois, tandis que mon épaule est embrasée par la douleur.

Psychopathe Nombre de messages : 30 Date d'inscription : 18/05/2006

Vous souffrez… j’ai eu mal aussi. Il y a si longtemps…

L’homme regarde le mur ou le vide. Il se lève lentement, se retourne vers Dalia et s’approche du lit où elle s’est assise.

Les rats le suivent…

Il fait un geste de la main et les tous les rats se glissent contre le mur, se chevauchent et finissent par s’immobiliser.

Vous aimez les murs ?

Les mûres ? Oui j’adore, c’est mon petit plaisir au début de l’automne et puis en confiture dans les yaourts c’est hyper diététique.

A la vue des bestioles qui suivent le bonhomme, je me crispe à faire lâcher la ficelle de mon string… comment ça j’en ai pas ?! Ah oui c’est vrai je suis en peignoir. Toujours est-il que j’ai une fichue trouille de ces petites bébêtes. Il paraît que ça refile la peste… Pitié mon dieu, j’ai pas envie de devenir une peste… une chipie à la rigueur mais pas une peste !

Malgré la douleur, je me colle contre le mur, le plus loin possible de l’homme et de ses sales petits compagnons. Mais le matelas sous mes pieds est loin d’être stable et je chancelle dangereusement, m’approchant parfois très très près des grosses souris

Psychopathe Nombre de messages : 30 Date d'inscription : 18/05/2006

L’homme avait gardé un rat sur sa manche, il tenait sa main posée sur lui. Le rat était mort.

Il s’assit aux cotés de Dalia, fixant le mur.

Je vous fais peur ?

Je crois que du monde arrive. Le monde a t-il changé dehors ? Il y a si longtemps…

Fausse brune Nombre de messages : 38 Date d'inscription : 11/05/2006

GNIAAAAAAAAAAAAAAAAAAA

Ben où je suis ? Maitresse ? Didi ?

Didiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Et c’est ainsi que 3 millions de chauves souris virent leur sens de l’orientation tant envié, leur ouïe si particulière, crever et tomber raides mortes sur le sol de tous les couloirs, dans tous les souterrains du château et de tous les environs. Certains érudits relatent même une catastrophe écologique sans précédent… Rhooo ça va !

Trois chauves souris s’effondrent sous le nez de Vampette. Ne sachant trop comment réagir, prise au dépourvu, apeurée… Elle reste prostrée, sans le moindre petit tressautement de cil, sans même tenter de se repoudrer le nez et sans un cri. Ouf.

C’est une petite araignée, qui vint décoincer les jarretelles de Vampette.
D’un bond ! Aïeeeee ! Vampette se met à gambader dans le tunnel, tâtonnant par ci, tâtant par la (et oui), elle finie sa course contre un mur de pierre. PLOC.

Le résonnement du au tintement de sa boite crânienne aussi vide que le cul du canasson qui vient de lâcher sa petite commission sur la chaussée (Beurk, faut regarder où vous mettez les pieds), le dit résonnement se répartie multidirectionnellement et exponentiellement bruyamment et inversement proportionnellement au quantitatif neuronal qui habite la cervelle de la petite demoiselle. Tout le contraire de la mise en œuvre des microscopiques cellules grises de Vampette, quoi.

Le mouvement vibratoire qui s’en suivit eut un effet que l’ont pourrait assimiler au fameux effet « papillon » que tout le monde connaît, sauf Vampette, mais c’est dans l’ordre des choses.
Donc ! La vibration d’une rare intensité se mit à faire vibrer le mur d’accueil du crane de Vampette et s’effondra en mille petits cailloux.

Et dans la cellule de Dalia, on vit apparaître au travers d’un mur éboulé, une bosse, suivi de la figure, malgré tout parfaitement maquillée, de Vampette.

Y a quelqu’un ????

Heu… pouvez répéter la question ?

Il est fou lui de me demander un truc pareil… si le monde à changer… oui une fois j’ai vu que le soleil était pas à la même place, c’est peut être ça. Remarque je sais pas depuis combien de temps il est enfermé là. Le soleil était peut être encore à une autre place… difficile de trouver la réponse à sa question.

Dommage qu’il ait autant de bestioles crevées sur lui, il est mignon le gugus… enfin c’est un mec quoi, il est forcément mignon.

Mes pensées sont interrompus par le mur qui vole en éclat. Vampette apparaît au milieu des décombres.

Copineeeeeeeeeeeeeeee ! Ma sauvetresse ! Tu viens me libérer du mauvais goût et de la pesterisation ! (hey on l’embarque lui ? il est gentil, je comprend pas tout ce qu’il demande, mais c un mec, il est forcément gentil)

Je bondis sur ma copine, me pète la gueule sur caillou qui dépasse et me vautre de tout mon long sur le tas de gravas.

Oh flûte ! j’ai tombé !

Fausse brune Nombre de messages : 38 Date d'inscription : 11/05/2006

Euh… J’ai mal à la tête.

Didi ?

Didiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !

Dans mes bras ma choute ! SMACK SMACK, attention, mon maquillage.

Oh… des rats. Des RATS !!!!!!!!!!!!!!!!

Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Debout sur le lit.. Mais qui c’est le type la ?

Didi… Tu fais quoi en peignoir ?
Maintenant que je t’ai retrouvé, on se quitte plus et on va d’abord chercher des vêtements. On sort comment d’ici ?

Mais c’est quoi cet endroit ? Il est où le miroir ?

Eh mon chou, on sort comment d’ici ? Monsieur ? Youyou

!

Psychopathe Nombre de messages : 30 Date d'inscription : 18/05/2006

L’homme au rat se lève sans un mot, sans un regard, caressant son rat inlassablement. Il se dirige vers la grille, la pousse et s’en va dans le couloir, laissant la gille ouverte.

Il s’arrête, se retourne et tous les rats se faufilent hors de la cellule, vers lui et s’amassent à ses pieds.
Puis il reprend sa marche, murmurant quelques mots

« il y a si longtemps.. »

Le bonhomme givré de la tête s’en va en ouvrant la porte. Comment n’y ai-je pas pensé… des fois je suis tellement intelligente que j’en oublie les choses simples ! C’est comme une fois, je cherchais un vernis à ongle rose-cuivré-champagne de chez Globéal, séchage 39,5 secondes. J’ai fait tous les magasins de la ville… quoi ? Je suis hors sujet ? Oh pardon !

J’attrape ma brunette par la main et me rue vers l’extérieur.

Vite ma chérie, c’est une catastrophe. Une question de vie ou de mort. Il faut que je trouve des fringues, du make up, un déo, un masseur taiwanais, un fer à friser et une brosse.

Pour la première fois de toute cette aventure, je m’écroule sur le sol, réveillant la douleur dans mon épaule démise, et fond en larme.

Je suis à vomir. En peignoir, sans maquillage, je dois être hideuse… Non, Vampette, non, ne me regarde pas, je ne veux pas lire la honte dans tes yeux, oh non je ne suis même pas digne de mourir, la grande faucheuse s’enfuira en courant en me voyant. Vampette, mon amie, si vraiment tu tiens à moi, aide une pauvre femme dépourvu de son enveloppe. Aide-moi à trouver un soutien gorge, aide-moi à retrouver une apparence humaine.

Que St Laurent et Lacroix veille sur nous dans notre quête désespérée….

Fausse brune Nombre de messages : 38 Date d'inscription : 11/05/2006

Ouuaaaa, quel pep’s ma didi ! On va où ?

Fait noir la… pas chaud… Elle a la main douce… et si c’était elle ?

Didi… Non rien.

Bon, en avant et vieux pour tous !

Couloir… Couloir…. Couloir… Mais flûte alors, c’est rempli de couloir !

Lumière ! Ah non, c’est mon vernis fluo..

On serait pas un tout petit peu paumé la ?

Villageois Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 10/05/2006

Au milieu du couloir, une silhouette se dessine, se rapproche et l’on peut distinguer les traits de ghort…

Il a l’air soucieux, mais il y a en lui, quelque chose de bienveillant.

Il dira peu de mot, sans doute par une pudeur ou encore à cause de bégaiement. Il désigne un couloir, plus étroit que les autres.

Par la… Le pavillon.

Et il poursuit son chemin, bancal, bossu.

Un papillon ? Ou ? OU ?

Vous savez comment ça se passe parfois, on est tellement convaincu de quelques chose qu’on finit par le voir. Comme le traîneau du père Noël dans la nuit pendant une chute de neige, ou les cloches de pâques… Bref, dans mon incompréhension, je cherche désespérément un papillon que, dans l’obscurité je finis par voir. (Bah vi je suis blonde je vous rappelle)

En peignoir dans les couloirs crasseux, je suis le papillon imaginaire, traitant à ma suite ma Vampette de copine.

Heureusement que t’as mis du verni fluo, sinon je l’aurais pas vu le papillon. Heureusement que le pas beau nous l’a montré, on se serait perdues sinon.

Nous finissons par arriver devant un première porte. Le papillon se faufile par le trou de la serrure. J’ouvre la porte à toute volée. Le papillon a disparu, mais que trouvons-nous à la place…

Un passage lumineux magnifiquement ouvragé. Les bras m’en tombent, entraînant Vampette dans leur chute.

Oups pardon copine ! Dis donc c’est chouette ici ? Tu crois qu’y a des fringues, parce que c’est pas tout ça, mais j’ai pas chaud à mes fesses moi !

Le passage s’ouvre sur une deuxième porte…

(suite au pavillon)

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