Et l'ombre amena Hombeline

Démon Majeur Nombre de messages : 89 Date d'inscription : 13/05/2006

L’ombre apparaît dans un couloir des cachots, il dépose Hombeline devant un passage. Avant de disparaitre comme il est venu, il lui souffle :

Prend le passage Hombeline...

Je vais le.... Non plutôt... Trop gentillet... lui faire bouffer ses... pas assez saignant...

Prendre le passage... prendre le passage... et qui me dit que c'est pas un nouveau piège ? en plus il fait sombre dans son passage. Tssss.

Amadeus... Ma gorge se noue au souvenir de son corps voltigeant dans la chambre de bonne. Faites qu'il n'ait rien de grave. Et chimère, perdue toute seule dans cette chambre... Mes deux amies si proche de moi et pourtant si loin. Sanglot étouffé vite refoulé.

Le passage... Pourquoi est ce que je dois l'emprunter ? J'ébauche un pas, et s'en m'en rendre compte je me retrouve déjà à mi-parcours...

Psychopathe Nombre de messages : 30 Date d'inscription : 18/05/2006

Un rat s’approche des pieds de Hombeline. Il ne l’attaque pas, ne la mord pas, mais reste là, a ses pieds.
Puis il s’enfuit, court vers une ombre qui approche de Hombeline…

Maintenant, l’homme se tient devant la nonne, il la regarde sans un mot. Le rat rejoint les dizaine de rats qui entourent les pieds de l’homme.

Dans le noir, je tatonne le mur suintant d'humidité. Quelle cruche je fais ! Pourquoi n'ai-je pas pensé à prendre une torche avant de m'y aventurer.

Quelque chose effleure ma cheville. Malgré moi je pousse un cri. Des couinements se font entendre, des bruits de calvacale, de griffes qui grattent le sol... Pitié tout mais pas ça... pas les rats !!!

Effleurements.

"AaaaAaaaAAaaaAaaahhhHHHhhhhHHh"

Psychopathe Nombre de messages : 30 Date d'inscription : 18/05/2006

Mais pourquoi ce cri ? Vous aimez les murs ?

L’homme au rat, regarde les murs sombres, comme tout le reste du couloir d’ailleurs. Un rat grimpe le long de son bras et vient s’installer sur son épaule, épiant. Un autre se hisse sur sa manche et semble regarder Hombeline.

Je me retourne sur ma paillasse à même le sol, il fait chaud et je sors peu à peu de l'éveil. L'air est moite et lours, à un point que ma chemise de nuit en lin colle sur mon petit corps d'enfant. Ma jambe me chatouille, je la bouge de place. Mais ça continue.... pas des chatouillements, mais quelque chose qui grimpe le long de ma jambe.

J'ouvre les yeux et vois ma chemise de nuit ondulée comme mue par une vie propre. Je peux sentir désormais des griffes qui s'accrochent à ma peau. Je remonte de mes mains le tissu et là... des rats... AaaaAAaaAaaAhhHhhHhhh

Hyperventilation. Crise de téthanie. J'hurle à plein poumon lorsqu'une voix se fait entendre. Proche, trop proche. Je suis à la limite de basculer dans la folie et cette masse de rats qui grouillent à mes pieds.

"AaaaAaAAaAAAaHhhhHHhHHh... Les rats faites les partir... AaaAAAaaahHhhhhHHh... des rats, des milliers de rats.... Des bêtes immondes... AaaAAaaAaaHHhhHhhHh"

Le bruit de sa respiration m'arrive jusqu'aux oreilles malgré les cris. trop proche. Je me plaque contre le mur. L'humidité transperce ma robe. Je me mets à trembler de peur et de froid.

"FAITES LES PARTIR !!!!!!!!!!!"

Psychopathe Nombre de messages : 30 Date d'inscription : 18/05/2006

L’homme délaisse le mur pour observer la femme.

Vous êtes belle. Je crois qu’ils vous aiment.

Son regard se pose sur un des rats qui frotte son petit museau sur la chaussure de Hombeline.

Vous aimez ces murs ?

Manque d'air, je commence à ahaner. Ma vision qui ne voit que du noir se charge soudain de millier de petits points colorés. Je vais faire une syncope... ici avec tous ces rats et cet inconnu étrange.

" J'en ai rien à faire de vos murs !!!! vir... virez... moi ces... ces..."

Je sombre, m'affaisse contre le mur, et...

Psychopathe Nombre de messages : 30 Date d'inscription : 18/05/2006

L’homme au rat regarde Hombeline s’étourdire, glisser le long du mur et s’effondrer sur le sol froid et humide.

Ça ne semble pas l’émouvoir plus que ça. Il tend la main pour ramasser le rat qui gît sous la cuisse de la nonne…
Il l’installe soigneusement dans sa main. Avec son autre main il caresse l’animal blessé, puis il l’approche de son visage blême, contre sa joue.

Il regarde le mur… Une larme glisse sur sa joue et vient se rompre sur le poil du petit animal sans vie, maintenant.

Mal à la tête. Où suis-je ? que s'est-il passé... Humpff. Je me souviens et les rats sont toujours de même que l'inconnu dont je ressens la présence.

"All... aie... allez au diable vous et vos maudits rats. Puissiez-vous...aie... un jour les voir crever un par un".

A quatre pattes, je me mets à avancer rageuse, tangante, l'esprit comme embrumée. Mains et pieds se liant pour pousser de mon passage cet amas de rats.

La peau de mes paumes se fend, mes genoux souffrent d'abrasions, mes ongles se cassent. Je me mord l'intérieur de ma joue pour ne pas hurler de panique et continue de cheminer dans le tunnel.

Psychopathe Nombre de messages : 30 Date d'inscription : 18/05/2006

L’homme au rat ne prêter aucune attention à Hombeline, il caressait sont rat, mort écrasé sous les cuisses de la nonne…

D’autres rats cheminaient dans le couloir, passant entres les bras et les jambes de la femme qui rampait aveuglément dans la noirceur. Ils se rassemblaient autour de l’homme qui paraissait exercer un certain pouvoir sur eux.

Il leva les yeux et se détourna d’elle.

Vous aimez les murs ? Moi, j’aime celui là. Continuez droit devant vous…

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