La taverne

Le villageois continuait à regarder son verre sans faire le moindre cas de dragonnia.

Il ne me répond pas ! C'est de mieux en mieux.... Alors je récapitule. Nous avons un goujat qui me renverse son verre de vin et part sans dire un mot, une femme-chat qui m'asperge de sel, une autre demoiselle qui me fait respirer des relents infects, et celui là qui ne fait pas plus cas de moi que si j'étais une mouche sur la table.

Après ça on dira que c'est moi qui suis associale ! Je les déteste tous ! Je ne sais pas ... J'arrive de moins en moins à supporter les gens ! Pourtant je fais des efforts !

C'est comme au couvent, ils sont tous contre moi ! Mais je me vengerai !

Ces pensées furent interrompues par l'arrivée du tavernier qui enfin parla de la seule chose qui l'intéressait en ce bas monde : manger. Malheureusement il fallait encore attendre, le banquet serait pour plus tard. Dragonnia se décida alors à s'approcher du bar pour aller récupérer un verre d'hydromel. Il y avait du monde accoudé au comptoir mais elle les ignora superbement. Elle prit son verre et alla se réinstaller à sa table en attendant que l'après midi s'écoule.

Le tavernier, très imposant, faisait presque peur...Mais j’avais tellement soif... je n’étais pas contre un bon verre d’hydromel.

Scrutant chaque personne autour de moi, j’hésitais à répondre à la jeune fille qui venait de dire son prénom...Et puis pourquoi pas, ce village était si loin de tout, pourquoi ne pas se dévoiler juste un peu ?

Au moment où la serveuse me donna un verre d’hydromel, je me mis à répondre à Angeline:
Je m’appelle Laÿlena, et je pense que c’est tout ce que vous saurez pour le moment...

Hiémain se sentit soulagé, pas d'agressivité dans le ton de l'etrange cartomancier. Mais Hiémain se désinteressa rapidement du jeu, ni croyant goutte à toutes ces sciences occultes et autres magies en tout genre. Même encore maintenant, il avait du mal à accepter la nature de la Vivacia.

Son regard balayait les alentours, écoutant vaguement les conversations .
"Alors , ils sont tous des invités." Pensa t-il "curieux comme village, les gens ne semblent même pas se connaitre, alors on attendait le capitaine pas lui..."

Puis un grosse voix interrompit ces pensées.
"Tiens, on va peut être savoir ce que nous sommes tous venus faire ici, finalement"
Il était surtout inquiet. Ne se saurait il pas mis dans un guêpier pire que celui qu'il venait de quitter. En tous cas, c'est ce qu'il lui arrivait à chaque fois qu'il tentait d'échapper à cette vie de cauchemar et d'abandonner la Vivacia.

Son regard continuait à vaguer dans l'assemblée écoutant l'homme barbu.

" Tiens quelle étrange jeune femme, on dirait qu'elle est prêt à fuir, peut- être devrais je faire comme elle" Il observait une drôle de dame portant sa main à son sac.

Mais c'était ça, le plus étrange dans ce village illusoire, c'est qu'on se sentait comme piégé. L'esprit criant de fuir, le corps accroché par les pieds.

Je suis la jeune femme timide jusqu'à la table et m'y installe attendant que la serveuse vienne nous servir à boire. Je laisse le choix à mes compagnons d'aventure de venir nous rejoindre ou pas.

Je l'observe et remqrque qu'elle a de jolies rougeurs sur les joues. Et je la comprends. J'aurai réagi de même au propos égrillards tenus par le rouquin. Mon regard se porte dans la salle tandis que la jeune femme parle. A vrai dire je ne l'écoute que d'une oreille car je viens seulement de me rendre compte de la présence d'un être, d'un homme ? je ne saurai le qualifier. Le seigneur n'a jamais sur ma route de tels individus.

Je suis rappelée à l'ordre par le babillage d'une voix féminine encore inconnue à mon ouie. Je porte mon attention sur elle. Elle suinte le sang bleue et la fortune à plein nez. Pêchés d'orgueuil et de luxure, aux poissons elle servira de friture. Soupirs. Pourquoi ai-je l'impression d'avoir deux esprits en ces lieux ? de devenir folle...

Le visage de le jeune fille timide se ferme aux paroles de Madame. Elle cherche du regard pour quémander de l'aide. Cela me rassure de n'être point la plus désorientée ici même. Alors je décide de la prendre sous mon aile.

"Je m'appelle Soeur Hombeline... Enfin je ne suis encore que novice mais c'est ainsi qu'on m'appelle au couvent des Petites Soeurs de la Miséricorde. Heureuse de faire votre connaissance" leur dis-je en souriant.

D'un signe de la main, j'intime aux trois jeunes femmes de me suivre.

"Je sais que la curiosité est un vilain défaut, et que Dieu le réprouve, mais cet être tout seul à table m'intrigue, celui qui ressemble à un homme sans en être vraiment un. Non non je ne parle pas du bossu mais de lui. En ces lieux il ne fait pas bon d'être solitaire et vu sa carrure... hum... athétique ! il pourrait nous protéger. Qu'en pensez-vous ?"

Mais qu’est ce que je fais ici?
Cette question m’obsède, elle revient sans cesse toujours plus forte…Je déteste me sentir tellement…manipulée. Oui c’est ça…

La féline, soucieuse, est sortie de ses sombres pensées par un geste d’hombeline…

Lui demander de nous protéger? Mon dieu que je déteste l’idée de devoir avoir recours à ça… Trop fière moi?! C’est possible…Allons bon, il faut parfois savoir mettre son orgueil de coté. Et je crois que le moment est arrivé…

Edelweiss jette un coup d’œil rapide en direction de "l’homme" en question puis, les joues légèrement rouges et les yeux baissés se tourne vers Angeline et la sœur.

- Je dois avouer que, moi non plus je ne me sens pas très à l’aise…et sa protection, quoi qu’il advienne, ne pourrait que nous être utile…enfin je crois.

Elle sourit puis ajoute

-Ah mais j’y pense, je ne me suis pas encore présentée. Edelweiss, enchantée de vous connaître

Au moins, avec elles je me sens en confiance…elles ont l’air tout aussi, si pas plus, perdue que moi…

L’ambiance dans cette taverne était trop étouffante pour moi, tout le monde se regardait en coin, des messes basses un peu partout...et puis ce verre que je n’aurais pas du boire d’un seul trait...

Il fallait que je sorte prendre l’air.

Reposant mon verre sur la table, je pris mon châle que j’avais posé sur la chaise, et ne disant mot à personne, je me dirigeais vers la porte.

Sirotant son verre d'hydromel tout en regardant le mur en face d'elle, dragonnia ne cherchait plus à tenir discours avec des gens qui finalement ne l'intéressaient pas. Tournant résolument le dos à la communauté, elle tentait tant bien que mal de faire abstration du brouhaha derrière elle qui lui donnait un sérieux mal de crâne.

Mon dieu que ces gens sont pénibles ! Comment peuvent-ils se supporter !

Fatiguée d'attendre sans rien faire le moment du repas, elle décida d'aller visiter un peu ce village qu'elle ne connaissait pas. Se levant soudainement, sans un regard pour les autres invités, elle se dirigea vers la porte et quitta les lieux.

Arrivée à l'extérieur, elle s'adossa au mur de la taverne, le plus loin possible de la porte, et savoura ce moment de quiétude.

Ah ! enfin seule ! Qu'il est bon de respirer l'air frais après avoir été enfermée dans ce lieu malsain, grouillant d'êtres dont la compagnie m'est un supplice .

Tout en se disant cela, dragonnia faisait voyager son regard autour de la place devant d'elle. L'envie lui prit d'aller visiter un peu ce petit village exotique, et peut être, qui sait, trouver quelque chose à grignoter en attendant le moment où elle pourrait enfin manger à satiété.

HIémain se dit que s'il fallait attendre la tombée de la nuit, mieux valait sortir de cette taverne etouffante et aller se promener dans les alentours du village, plutôt joli ma foi. Au même moment où il mettait le pied sur la place, une jeune fille scrutait les alentours à la recherche de quelque chose.

Elle avait l'air affamé et à ce moment, son ventre se mit à gargouiller bruyamment. Lui aussi, n'avait pas manger depuis plusieurs jours. Et en plus, il n'avait plus le sou. IL faudrait encore patienter ce soir . C'était au moins une chance, ce banquet, il serait nourri.

Il s'approchat de la jeune femme pour lui demander ce qu'elle cherchait:

"Mademoiselle, avez vous besoin d'aide, avez vous perdu quelque chose?"

Mais la jeune femme poursuivit son chemin sans l'entendre, il décida de la suivre.

Se rend-t-il compte de l'attention qu'on lui porte ? apparemment non, il a l'air perdu dans ses pensées. En voilà un qui a de la chance de ne pas se soucier de sa présence en cet endroit. Soupirs. Je regarde mes compagnes. Tout comme moi elles sont désemparées, je les emmènerai bien à ma suite mais sans escorte pour nous protéger je crains pour leur sort. Si je dois combattre les puissances du mal en ton nom Seigneur, je ne veux pas que leur vie soit en danger. Aussi...

"Mesdamoiselles... Je ne peux m'attarder plus longtemps dans cette taverne. Le Seigneur m'a donné une mission à laquelle je ne peux me soustraire et que je dois effectuer seule. Que le seigneur soit avec vous en ces lieux païens mes soeurs".

Soupirs. Signe de croix tracée sur le front des deux jeunes filles. Je détourne les talons et prend la sortie pour aller chez le maire avant que tout le monde n'y soit.

La religieuse... Elle vient de quitter la taverne !

J'essaie de ne pas m'affoler... Il ne reste ici que la jeune femme aux allures de chat, l'homme aux cheveux rouges au regard scrutateur, l'"homme" immense qui semble perdu dans sa rêverie, et quelques autochtones...

Le soir tombe, et la lumière baisse fortement... Les ombres apparaissent dans les coins de la pièce... Elle me rappelle cet autre ombre que j'ai vu entrer ici même, cette forme terrifiante que m'a glacé le sang... Tout à coup je me sens incapable de rester ici. La poitrine me brûle, l'angoisse me prend au ventre. Protection ou pas je veux sortir d'ici...

- Pardon, mademoiselle Edelweiss... Je dois sortir... Je ne peux...

Impossible de dire un mot de plus. En trébuchant, je gagne la sortie, la main crispée sur mon paquet. J'ouvre la porte d'une main tremblante, et je me rue au-dehors...

Il me faut plusieurs secondes pour que l'étau que m'étreint le coeur se relâche... Et voilà à présent que j'éclate en sanglots... De bons gros sanglots hystériques... Je m'éloigne un peu dans la lumière du crépuscule, honteuse de mes larmes de gamine, craignant qu'on me découvre. Je ne sais même pas encore où dormir ce soir...
[suite hors de la taverne]

Olé! Nous étions quatre et je suis…seule, est ce que je dois me sentir vexée?

Edelweiss, qui a visiblement décidé que non, elle ne se vexerai pas, s’avance vers le bar pour aller chercher son hydromel gratuit…après tout, ça serait bête de ne pas en profiter…
La féline s’apprête à tremper ses lèvres dans la boisson lorsque soudain, elle se fige…

Au fond de la salle, une silhouette macabre…ô combien macabre!

Hu!!

J’ai vu…j’ai vu…mais, c’était quoi ça?! c'est...non...J’ai l’impression que je vais me réveiller…cette créature, quelle qu’elle soit…c’est un cauchemar…mais pourquoi j’ai si froid tout à coup?

Elle ferme les yeux…attend trois secondes…les ouvrent…et non, rien n’a changé mais plus aucune trace de l’apparition et autour d’elle, tout le monde continue à boire et à rire…comme si de rien n’était…comme si rien ne s’était passé.

Un rêve…c’est tout ce que ça pouvait être, un rêve. C’est normal, je suis fatiguée, je n’ai rien mangé depuis ce matin et je suis dans un endroit que je ne connais pas…j’ai rêvé…c’est la seule explication.

A moitié convaincue par son raisonnement, c’est une rôdeuse inquiète qui quitte la taverne…oubliant là son verre d’hydromel plein.

[suite à la maison du maire…]

Main sur la poignée de la porte et voilà que toutes les lumières s'éteignent nous laissant dans le noir complet. Paniquée, je recule vers l'endroit où je pense que se trouve le colosse.

La lumière revient. Elle fait mal. Je cligne des yeux, les larmes me viennent toutes seules. Lorsque soudain, un vent glacée me traverse de toute part. Je frissonne de peur. Le mal est là. Tout près de moi. Notre père qui êtes aux cieux.... Seigneur ait pitié de ta servante, donne lui le courage de surmonter cette épreuve.

Le malin pue. Le malin à l'image de l'ombre vue plus tôt dans la journée. Une horrible odeur agresse mon odorat lorsqu'il rapproche sa face hideuse de la mienne, mais je ne peux plaquer mes mains sur mon visage. Je suis clouée d'effroi sur place. Il tourne autour de moi, m'etourdit. J'aimerai qu'il cesse de me tourmenter, qu'il change de proie. Pardonnez moi Seigneur pour ce pêché d'égoïsme. Je suis une faible, indigne de vos biens faits.

Ses doigts déchiquetés sur mon chapelet. Cette voix caverneuse, chuintante qui me murmure un "Hmmm…. Ne part pas encore... Toi aussi, nonne ! Ton tour viendra…". Il m'arrache ce qui a le plus de valeur à mes yeux et le lance contre le mur de sang. La cordelette casse, les billes s'échappent et roulent à terre passant de leur beau bois de pin à un bois sanguin.

Lorsqu'il part, je me laisse tomber à terre, sur mes genoux, et pousse un hurlement déchirant. Les larmes me viennent à grosses gouttes et s'écoulent en cascades sur mon visage au rythme de mes plaintes. Ma crise passée, je me relève, ramasse la petite croix de bois. Je l'essuie rageuse sur ma robe de nonne mon instrument de foi. Seigneur je vais lui faire payer son sacrilège !

Croix enserrée dans mon point rageur, je sors en trombe de la taverne pour rejoindre la maison du maire, sans me soucier de ce qu'il pourrait m'arriver en chemin.

[Etape suivante : la maison du maire]

[D'où viens? L'entrée]

Dans son habit de latex noir avec sa cravache...
Merde, mauvais texte.

Dans son habit aussi noir que la nuit, la vampire entre, le menton haut, fière d'être telle qu'elle est. Mais voir l'autre pimbèche baissait les yeux la déprime. Aurait on déjà vu un vampire ayant peur de sois même? Ou de cachant? Hébé, jamais. Elle était de haut elle, son seul tourment étant... Non, ses démons étaient bien plus profonds, remontant au début de sa famille.

Elle était de 'sang pure', elle. D'où les persécutions dans la plaine Transylvanienne... M'enfin, ça n'empechait pas Hébé d'être une jeune fille normale. Ainsi vêtu, de cape et d'épée si l'on peut prendre l'expression dans ce cas-ci, la jeune fille dépassa 'Nini la Vorace' et alla s'assoir au comtoir, près de ces pateuses boissons humains et pour autres vivants.

Hébé regarda s'il n'y avait pas un quelquon que breuvage a base de sang, mais ne peut en voir un seul, a son grand désespoir. Elle reste sur le comptoir, a attendre une anodine compagnie.

[D'où? De l'Entrée des Invités]

*Bon, où elles sont?*

Belial regarde Hébé, colérique, et il pense plutôt a aller voir l'autre. Après tout, il n'est officielement a elle! Un petit frisson, comme un courant d'air dans la nuque le fait vibrer. Les ombres sont même venus jusqu'ici... La nuit, les ombres, toutes ces saletés qui le harcèle...

Belial s'approche alors furtivement de la vampire encore debout et repose sa main sur la hanche, baissant la tête il murmure:

"Vous allés rester longtemps ici?"

Il attendit une réponse, même si c'était un oui. Il poussa alors ses quelques mèches de cheveux, essayant de remarquer un petit sourire sur la bouille de la vampire.

"Vous savez, je n'ai pas peur des vampires moi."

Il souria, attendant une moindre réaction, là aussi.

Je les ai sentis arriver. Elle d'abord. Elle exhale l'animosité depuis cette place. Je n'ai pas vu son visage mais je l'ai ressentie. J'ai senti son regard sur moi, elle est passée, n'est pas loin. Yeux baissés, j'ai légèrement dévié le regard... Ciel qu'elle a de grands pieds. Des pieds d'arrogante. Je suis sûre qu'elle doit toiser le monde. C'est une vraie elle. Peut-être qu'elle n'a pas eu son cornet pour être dans cet état.
Et puis lui. Il pose à nouveau la main sur ma hanche. Une manie ? Cela ne me déplaît pas en tout cas. J'espère qu'il n'a pas perçu mon frisson. Il me parle...

"vous allez rester longtemps ici ?"

... Je n'en sais rien en fait. Le temps qu'il faut. Le temps de me sentir bien. De ne pas faire peur. De savoir rire ou pleurer. Et si ça n'arrive pas j'irai ailleurs.
Ses doigts écartent mes cheveux dans un doux mouvement. Je ne veux pas qu'il voie mon émoi, cela fait si longtemps que l'on ne m'a approchée ainsi... J'ai un léger mouvement de tête, très léger. Mes paupières ne bougent pas. Ne pas regarder. Ne rien montrer.

"Vous savez, je n'ai pas peur des vampires moi."

Je fronce imperceptiblement les sourcils. Réprime un sourire. Je crois qu'il veut plaisanter. Paupières toujours baissées, je chuchote...

J'ai soif... Rien ne peut satisfaire ma soif...

Avec regret, je m'éloigne doucement vers la sortie, non sans avoir pris soin de remettre mon capuchon.

[hrp : direction les combles de l'hôtel]

La vampire avait ce petit sourire tandis que l'autre vampire avait presque refouler Belial. Elle était heureuse? Jouir de ces situations, non... Elle n'était pas assez méchante pour ça... Non... (ironique) Elle finit alors la boisson trop fâde pour elle et alla vers la porte, non pas suivre l'autre vampire, mais rigolez un bon coup, et voir s'il y en avait d'autres, des personnes sympatoches a vidaient de leur liquide vitale.

Mais avant de partir, tout en passant, elle lâcha a Belial:
"Tu n'es pas douer avec les femmes..."

Et elle partit de la pièce, ses paroles résonnants dans le crâne de Belial. Ce eptit sourire malicieu, un claquement de porte, et la taverne sombrait dans le noir, Belial, planté là...

(Etape suivante: Aucune idée! Là où il n'y aura personne ^.^ A l'hotel sûrement!)

[De l'arrivée des invités]

Ankoku no Gobosei entra... De légère traces de griffes apparaissaient là où son bras droit s'était posé pour ouvrir la porte...

Sans rien dire, il regarda l'ensemble de la salle, de ses yeux couleur sang...
Son visage inexpressif s'arréta sur une table, isolée, dans un coin sombre...

Il se dirigea sans un bruit vers elle, et s'assit...

Puis, il attendit qu'une serveuse ou qu'un serveur vienne le voir, savoir ce qu'il désire, tout en tripotant quelque chose, sous sa cape, de sa main droite...

Il jeta un coup d'oeil à Sun, qui le suivait, pour savoir ce qu'il allait faire...

[De l'arrivée des invités]

*Bon ben... Entrons...*

Sur ses belles pensées, Sun mit les pieds dans la taverne... Et se rendit compte qu'il était regardé par le dénommé Ankoku...

Légèrement mal à l'aise, il décida de continuer jusqu'au bar, et attendit que quelqu'un s'occupe de lui, tout en regardant la décoration de la taverne...

Une jeune rouquine à la moue boudeuse déboula par une porte en maugréant, et se mit à astiquer les tables avec énergie, en grommelant des insultes à l'égard d'un certain "vieux crétin"... A un moment, elle se tourna face au bar, leva les yeux de son ouvrage et aperçut le jeune homme qui y était intallé.

- Hiiiiii !

Elle lâcha son chiffon et porta la main à sa gorge en un geste de défense. Tournant un regard effrayé vers le reste de la salle, elle aperçut le second visiteur au fond de la salle, et poussa un second

- Hiiii !

Deux secondes plus tard, un sourire très professionnel vient recomposer ses traits. Elle s'avança vers le premier, fit une petite révérence.

- Que ces messieurs m'esscusent, j'vous avais pas entendus entrer !

Elle passa derrière le bar.

- J'peux vous servir quelque chose ? Désolée, j'espère que ça fait pas trop longtemps que vous attendez, mais avec ce temps, on pensait pas avoir de la visite...

Son regard se fit un peu inquisiteur alors qu'elle attend la réponse des deux hommes.