Taverne de l'imaginaire
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Taverne de l'imaginaire

[Laissez votre imagination vous guider au travers des différents jeux de rôles mêlant passé, présent et futur]
 
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 Le jardin d’intérieur

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Aislin
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MessageSujet: Le jardin d’intérieur   Le jardin d’intérieur Icon_minitimeDim 7 Aoû - 12:14

Ce lieu avait du être plaisant en son temps. On n’y entrait par une porte, simple sans fioritures. Aucun indice du paradis à découvrir.
Ce lieu de repos de l’esprit et de communion avec la nature avait bien changé.

Un chemin se frayait un passage entre les ronces et le bois mort. Seul restait dans l’air un léger parfum de fleur et de bois aux essences rares.
La clarté des étoiles donnait à ce lieu des formes fantomatiques. Les arbres aujourd’hui sans vie, dessinaient sur le sol des corps déchirés par les souffrances.

Cette piste de bois et de feuilles menait vers la lumière fascinante d’un bassin. L’eau en était si claire et pure, une léger vapeur en montait : La chaleur unique de ce lieu sans âme.


Auteur : AislinTevy
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Aislin
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MessageSujet: Re: Le jardin d’intérieur   Le jardin d’intérieur Icon_minitimeDim 7 Aoû - 14:23

Je poussais la porte. Je ne vie que désolation et mort. Ce jardin en son temps avait du être magnifique. Son agencement et le silence apaisaient ma vue et mon ouie.
Le temps semblait avoir suspendu la vie.
Un voile avait été jeté par une main mystérieuse, pour figer à jamais un instant dans cette éternité. La végétation était sèche mais fleurie, prête à être cueillie. Les ronces envahissaient les parterres fleuries, le lierre torturait les arbres précieux. Il ne manquait que la couleur pour que la vie reprenne sa place ici.
Un courant d’air effleura ma joue, sa chaleur me surprit. Il fut agréable et réconfortant pour mon esprit. La porte se referma sans un bruit, de peur qu’il ne réveille un être assoupi.

Un chemin s’ouvrait à mes pieds. Il n’y avait aucune trace de vie l’ayant traversé, aucun stigmate de vermine. La seule vie qui régnait ici en cet instant bénis, était moi.
Pourquoi me menait-on en ce lieu ?
Que devrais-je découvrir ?
Encore trop de question sans réponse. Pourquoi chercher une raison ?
Je m’avançais sur ce sentier, le bruit des branches ne se répercutait pas à mon esprit. Le silence régnait autour de moi. Seul mon cœur résonnait à mes tempes. Tout ce que je déplaçais, venait irrémédiablement reprendre sa place dans le temps incertain .

Les étoiles donnaient une luminosité blafarde, et j’avais l’impression de me mouvoir lentement, presque difficilement, comme dans une tourmente invisible.
Je devais forcer cette toile native à chacun de mes pas. Les ombres semblaient fantasmagoriques et protéger ce lieu de toute incursion.

Une luminescence régnait en son milieu. Je me dirigeais dessus, et découvris un bassin. L’eau qui s’y trouvait était limpide et pure, aucune trace de pourriture. Une vapeur s’échappait en sa surface.
La traversée de ce jardinet m’avait affaiblie. Mon Indomptable prenait le dessus sur ma féminité. Cette source s’offrait à moi, un réconfort pour le corps et l’âme.
Je tendis ma main vers ce liquide accueillant. L’eau devenait une caresse sur ma moitié animale.
A mon grand étonnement, de l’autre côté de la surface, je ne voyais qu’une main fine et délicate. L’eau occultait le primitif du polymorphe que j’étais, la quintessence de chaque âme.

Je décidais de m’y plonger, ma peau avait fort souffert de cette damnée robe.
En descendant les quelques marches, je vis disparaître au fur et à mesure le reflet primaire de mon corps.
Je m’y allongeais.
L’eau m’entourait de ces caresses tendres et chaudes.
Ma chevelure prenait possession du basin. Doucement elle s’enfonçait vers ces secrets.
Je m’immergea complètement et restait là, les yeux mis clos.
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Avalone
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MessageSujet: Re: Le jardin d’intérieur   Le jardin d’intérieur Icon_minitimeDim 7 Aoû - 18:47



Rien... Pensais-je.

A travers le trou béant laissé plus tôt par un certain convive, je distinguais la nuit sombre, m’approchant au plus prêt, je sentis un vent froid et humide, il pleuvait comme vache qui pisse et n’aimant pas les bouses, je décidais de rester un moment à ajouter dans ce manoir qui ne m’aimait pas des masses…

Gaillard d’initiatives, la fleur à l’épée et l’eau à la bouche de bière blonde ou brune et même rousse, je fonçais vers la grande salle, mais c’était sans compter sur la haine féroce de ce fichu manoir qui ne valait, décidément pas un kopeck. A peine arrivée devant la porte de la salle commune, aussitôt éconduit…

Pu….taaaain… Aïeeeeeeee !

Triple arsouilles de manoir de m….. Qu’est ce que cet enchantement la, encore… Maudite bâtisse, quel vilain tour es-tu en train de me jouer…

J’étais prêt à remplir le bidon à bibine, lorsque dans un *pouf*, me voici, ici. Mais où est-ce, du reste…

Je passais un œil averti et pas miro, tous azimuts et bizarrerie nouvelle mais sans surprise, je me retrouvais à tâtonner du bout de talon et dans un autre couloir…

Comble de la taquinerie mesquine, je me fourrais le nez dans chacune des toiles d’araignées, reniflant de l’arachnides à foison et bouffant de la ouate pas franchement ragoûtante.
Un pas hésitant, un deuxième plus assuré et… rien !

*Ploc*

Enfin, pas tout à fait… Quoi qu’il en soit et d’une chute sans appel, je gisais dans un espèce de buisson épineux et remerciais de quelques mots bien ajustés et à taire de toute oreilles délicates, la maison qui ne m’aimait pas.

Furax, je me relevais bruyamment et dans une gestuelle polichinelle arrachais ces saletés de ronces qui m’ouvrirent un peu plus les chairs ; à force de cabossages et déchirures, je ne faisais plus vraiment bonne figure…

Un bassin, plus loin, me tendait les bras et je me hâtais pour y reposer mes égratignures et faire rinçage de mes guenilles.
Arrivée au bord, d’un coup d’œil trop hâtif, je ne vis âme qui trépas et j’ôtais mes vêtements prestement, les jetais en l’air et les laissais reposer où bon leur semblerait.

De mon plus bel élan, je fis un bond magistral, défiant les lois de l’apesanteur et parvenu au point de rupture, je plongeais fesses en tête dans l’eau fraîche du bassin, éclaboussant joyeusement le calme du jardin.

Chantant et sifflotant gaiement, l’humeur Gavroche de retour, je me prélassais tranquillement les bras sur le rebords, orteils barbotant et le cul au frais.

*Hum*

- Hein… ?!?

*Hum-hum*

Une paupière curieuse se retira pour laisser poindre sur ma pupille, un visage agacé…

Hop, cul au fond de l’eau, bijoux de famille noyés et hors de portée du regard de l’intruse…

Milles excuses, Damoiselle, je baignais un peu ma carcasse abîmée par cette maudite demeure, mais laissez-moi me présenter, je suis Avalone et il me semble vous avoir croisé plus tôt. Dis-je, me redressant d’un coup et droit comme un sergent au garde a vous, galant avant tout, je la saluais en révérences, oubliant un instant ma nudité…


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Aislin
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MessageSujet: Re: Le jardin d’intérieur   Le jardin d’intérieur Icon_minitimeDim 7 Aoû - 19:40

Un remoud sans égale me fit sortir de ma torpeur.
Quel était l’intrus qui osait souiller de son postérieur ce basin sans remoud ?
Surpris de ma présence et gaillard de son état, il me salua d’un garde à vous assez réglementaire. Sans plus s’offusquer de sa tenue légère, je m’amusais de le voir ainsi, aussi nu qu’un ver.

- Votre révérence me remplie d’aisance, mais il me semble que le garde à vous n’est pas très plaisant à mon égare ! Mais malgré l’affront que je ne voie pas poindre, je suis enchanté de vous êtes présenté !

Je regardais l’infortuné avec un sourire carnassier et m’empressais d’ajouter :

- Certainement que la température du bassin est un peu froide pour vous !
Mais prenez place Avalone ! A voir votre figure, des ablutions sont de rigueur.
Je me nomme Aislin ! Et je suis fort ravie d’avoir de la compagnie !
Ne vous offusquez pas de ma tenue, il est rare que je prenne un bain tout habillé !

Je bénissais cette demeure, j’étudiais, non discrètement, ce cadeau de choix.
Aucune rondeur ou raideur n’échappait à la visite de mes gobilles (yeux) avisées.
Je me délectais déjà de notre bavadarge.

Sans plus de gêne de ma part, je l’invitais prés de moi.
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MessageSujet: Re: Le jardin d’intérieur   Le jardin d’intérieur Icon_minitimeDim 7 Aoû - 20:48



Ooouuups !

Mains sur mon intime conviction très personnel… !

La nudité ne vous gène point, soit, moi non plus, dis-je tout en effectuant une petite danse bienheureuse, bras au ciel et ventre à l’air, affichant mes airs…

-Pas ma faute, le manoir est aussi barjot que moi…-

Trèves de couardise libérée, je baissais ma garde devant une telle beauté et dans une pudeur des plus respectueuse, je replongeais dans l’eau ma nudité, à l’abris du regard de la jeune et somptueuse en beauté.

Acceptant une invitation fortuit et si joliment portée à mon attention, je me blottis contre la féerique, l’eau étant fraîche, je n’étais pas contre une petite chaufferette tout en éclat.

Il fleurait bon dans cette eau et je me laissais aller en coulant un peu, la tête renversée en arrière sur le rebord, les cheveux mouillés et tombant sur mes épaules.
Toutefois, de cette apparente décontraction, je restais attentif ; j’avais remarqué la partie de son corps, que ma belle nageuse cachait un peu maladroitement, et semble t-il, dans une gène toute discrète.

Pour l’heure, je n’osais questionner ma compagne d’eau et puis le manoir, de ses farces, m’avait un peu échaudé, je préférai m’adonner à cette tranquillité approchante et attendre que Aislin décide ou ne décide pas de se révéler à moi.

Mais quel drôle d’endroit et pourquoi n’étais-je pas dans la salle commune à siroter une bière, pourquoi m’envoyer sans arrêt à l’encontre de mes désirs… Tant de questions sans réponse, tant de déconvenues sans justification.





Dernière édition par le Lun 8 Aoû - 9:51, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le jardin d’intérieur   Le jardin d’intérieur Icon_minitimeDim 7 Aoû - 23:31

Je prenais garde de rester dans l’eau, en mimant une gêne a peine dissimulée.
Par mon apparence animale, je ne souhaitais pas affoler le marot. Il me tombait tout cru et tout chaud.
Je devais avant tout calmer la bête qui refusait de rester au lit.
Sans plus de veulerie je fis ma chochotte. Je devais avant tout ferrer le voluptueux.
En esquivant son contacte, je me redressais prestement ce qui donna l’occasion a mes rondeurs de faire immersion non loin de son nez.
Avec une candeur calculée, je m’en excusais auprès de mon libertin.

Faisant maintes minauderies empruntées aux Félyses, je laissais le précieux me faire le grand jeu. Il était homme à apprécier la galanterie, me détournant légèrement pour mettre en avant mes épaules bien faites et pouvoir jouer de ma chevelure.

J’entrepris de nouer mes cheveux mouillés au-dessus de ma tête. Étalant sans vergogne à son regard la descente de mes reins. D’un regard furtif et avisé, je surveillais la température de l’eau, afin de savoir si elle se réchauffait. Ne bougeant pas devant mes difficultés, feinte, à dompter ma chevelure, je m’empressais de le sortir de sa confession. Parler tout bas n’est pas convenable devant une dame.

- J’ai besoin de votre aide, pouvez vous ……. !

J’offris ma nuque à ces mains tremblante désespérant d’attraper les mèches récalcitrantes.
Je le laissais ce débattre avec ma cornette naturelle, faisant ainsi monter les pulsions du coquin.
Après cette bataille rangée, je devais une récompense à ce dévergondé.

Me retournant vers mon suborneur, je m’habillais de mon sourire capiteux et mes yeux de braises.
J’entrepris d’une main légère et enjôleuse de retirer de son minois une mèche rebelle de devant ces yeux.
- Oh ! pardonner mon effronterie !
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MessageSujet: Re: Le jardin d’intérieur   Le jardin d’intérieur Icon_minitimeLun 8 Aoû - 14:41



Avalone flotté dans l’eau fraîche, éparpillé d’un repos mérité et se lavant du sang de trop de blessures. Il n’était pas insensible aux charmes de sa compagnie à coté, mais encore songeur, il préférait se laisser porter et rêvasser.

Enfonçant la tête au fond, l’eau devint sanguine, rougeoyante en brume aqueuse, il ressurgit des profondeurs du bassin, le crin propre et lavé des souillures, dégoulinant sur son visage encore empreint du rêve de son passé, plaie ouverte et sans cicatrice pourtant.

Tourabille et les autres, ceux qui l’élevèrent et le firent mal grandir, se trouvaient la, dans un recoin de son esprit, ressurgissant quand ils auraient du se taire et lui assénant quelques coups bien placés, des coups invisibles et incorporels, mais si affreusement douloureux quand il s’agit de blesser l’âme.

Avalone les savait la, tapis et prêt, au moindre abaissement de sa garde, à bondir et l’étrangler pour le faire suffoquer de ses souvenirs. Etrangement, le manoir connaissait les secrets enfouis, tous les secrets…




Aislin m’offrait un spectacle enchanteur, fait d’une chute de rein à s’y noyer et de sa nuque élancée et fine sans fin, tentant mes mains friponnes et lavées des restes d’un manoir, par trop transportant et malveillant à mon égard.

De gestes lents et prévenants, je soignais sa coiffure toute en hauteur, ramassant quelques mèches égarées et qui se promenaient en mauvais parages, ramenant les rebelles en croisé au dessus du reste de la chevelure, je formais en délicatesse, l'irréductible de ses mèches, frôlant de douceur au passage sur sa peau, qui s’égaillait en frissons.

L’ouvrage fait, je posais mes mains sur ses épaules fragiles, faisant par la, étonnant un peu la baigneuse et l’incitais à se retourner, je voulais voir son visage pour y lire son histoire.

Dans son sourire, je perdis pied, un instant, le temps pour elle, d’ôter une mèche qui fuyait sur mon œil.
Dans son regard, je me noyais, d’un instant, où j’y vis deux êtres, l’un sensible l’autre mauvais, cette fois-ci, je frissonnais à mon tour.

D’un mouvement de recul, une main posée sur sa joue, que je laissais lentement choir dans un remous, le passé me gifla, me rappelant à lui et aux combats de paltoquet qui jalonnaient mon temps passé.

- Je suis désolé, je ne peux rien y faire, vous êtes deux, et l’une me poussera à vous combattre…

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Aislin
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MessageSujet: Re: Le jardin d’intérieur   Le jardin d’intérieur Icon_minitimeLun 8 Aoû - 16:10

A ses mots, je lui souris. Je me levais, et me révéla à lui.
Tel que j’étais !
Je défie ma chevelure, et chaque goutte qui perlait sur mon corps, révélait au passage ma nature.
Le jeu était terminé.
Il voulait savoir et il voyait. La mort était au bout de mon bras. Je n’attendais que de sentir sa peur.

Je me baissais vers lui et d’un geste doux, je lui pris la gorge. Mes doigts se refermaient doucement sur elle. Je plongeais mon regard dans le sien, afin de provoquer ce que mon Indomptable attendait.

Je n’y lisais aucune peur, que du regret. Il ne bougeait pas et attendait. La gorge offerte à une mort certaine.
J’attendais qu’il se défende sous l’emprise meurtrière. Il n’en fit rien.

De ma main de femme, je caressais son visage avec mon sourire ensorceleur.
- Il m’est si facile de vous donner ce que vous chercher Avalone. Un mot ou un geste de votre part et je vous la donne. Vous courrez après sans jamais la trouver. Maintenant qu’elle est là sur votre gorge, vous pouvez lui parler. Vous n’en avez pas peur, cela je le sens.
Je viens du néant, et je peux vous le dire, vous n’y trouverez aucune réponse. Je ne suis là que pour donner ce que les âmes désirent.
A vous de me donner un argument pour que ma main se retire.
Me combattre un jour disiez vous ! Ce sera avec plaisir ! Mais en ce lieu, j’attends votre réponse.
Le choix n’est pas difficile, mais l’un est tortueux et passionnant, l’autre vous conduit vers un désert.
Choisissez !
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MessageSujet: Re: Le jardin d’intérieur   Le jardin d’intérieur Icon_minitimeLun 8 Aoû - 19:19



Avalone perché de ses douze années, blessé depuis toujours, avait un jour rencontré un vieux sorcier, maigre, tout en longueur et à la voix sèche, mais rassurante.

C’était un de ces jours ordinaires, sa tâche jamais terminée aux yeux méchants, de ses tortionnaires adoptifs, Avalone pas encore baptisé, enfant sans nom, il fuyait quelques coups habituels et au détour d’un menu larcin, dont il devenait expert jour après jour, il croisa ce vieux sorcier.

Une vielle cape et de veilles bottes, sans plus de signe distinctif, excepté un chapeau mal lavé, le sorcier n’avait l’air de rien et l’enfant du peu, s’aventurait dans un chapardage « boursier » sur la personne chapeautée…

Glissant une main experte, croyait-il, il fut surpris dans sa charge aux sous, par-dessous la cape du vieillard et d’un coup, il se retrouvait mains au collet, piégé du sorcier…
Pendu par la main, levé du sol d’un bon mètre, l’enfant ne pesait pas bien lourd et le sorcier n’était pas aussi frêle qu’il n’y paraissait.

Pris au piège de ses rapines et suspendu par son outil de travail, l’enfant le vit au fond de la rue crasseuse, Tourabille le pou haineux arrivait mal à point, toujours malintentionné et belliqueux. Sans réfléchir, il beugla et de son poing hypocrite, fit mine de prévenance envers le vieil homme et de mise en garde envers l’enfant.
Frappant une fois, pas deux ; le sorcier pris de pitié ou d’injustice livrée, de son autre main et d’une magie, envoya le lâche à trépas.

De ce jour, la vie de l’enfant né du peu, changea et son apprentissage de la sorcellerie débuta…




L’autre Aislin, celle que je lus plus tôt au fond de son regard, enserrait mon cou de sa main démone, pris au piège comme je le fut jadis de ce sorcier qui me sauva, mais l’enfant a grandit et son apprentissage fini…

- Leçon numéro une, jeune créature, ne jamais laisser les mains libres à un sorcier… Leçon numéro deux, toujours l’assommer !

Le temps d’enchaîner ces mots, je posais une main sur sa poitrine, nue et docile, ma magie pénétrait lentement le corps d’Aislin…
Son emprise se desserra, son corps en soubresauts et convulsions souffrait, le démon reculait faisant mal à son hôte et je pouvais sentir la douleur, mais la vie m’est précieuse et je devais encore découvrir les secrets du manoir et de ses déboires.

Sa main tomba le long de son corps, les signatures de la bête s’étaient estompées et son corps redevenait femme, pour un temps seulement ; je ne suis pas Mage et ne pourrai la soigner de son malheur, mais la soulager en partie, immobilisant la partie démone au plus profond.

Femme à nouveau, épuisée par ce combat qui la dépassait, elle tomba et je l’attrapais au vol, l’empêchant de se blesser, je la déposais dans l’eau et appuyais sa tête sur un rebord, prenant soin de cet être en souffrance.

La laissant se reposer, j’entonnais une chanson, un tantinet paillarde, et me lavais vaillamment les dessous de bras, puis les gambettes et sans oublier les orteils, très important les orteils !
A grande eau et en vocalises curieuses, je finissais ma toilette pour m’assoupir un peu dans les bienfaisances du bassin.

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MessageSujet: Re: Le jardin d’intérieur   Le jardin d’intérieur Icon_minitimeLun 8 Aoû - 23:44

Ma main sur sa gorge, j’attendais sa décision.
C’est alors que sa magie me toucha en plein cœur. Je sus alors que son choix était fait.
L’argument qu’il me donna était de poids.
Sous son sort, il voulut atteindre le démon en moi. Mais il n’avait pas compris, la réalité de ce que j’étais.

Ce qui comptait était que la vie avait été désignée par sa main.
Sous le choc, je fus étourdie. Ma mission était remplie.
Je m’éveillais à ces cotés, il reposait là dans le bassin.
Doucement je me levais, et m’installa sur le bord et le regardais dormir.

Son sommeil semblait tourmenté. Il regardait l’abîme, et elle venait à lui. Mon indomptable revenait aussi.
Je repris mon apparence normale, moitié femme et animal. Il faisait comme les autres ne voyant que le démon.

Une rose reprenait vie dans le jardin. Le voile de la mort venait de s’enfuire.

- Une rose Avalone, oui, une rose ! Sa fleur et son parfum sont si doux à nos sens, mais les épines qui la protègent fond aussi partie d’elle ! C’est un tout, et on ne peut voir la fleur sans sous estimer sa tige. Vous ne voyer que le démon, que ceux qui vous hantent. Vous ne voyez que les ronces, mais jamais la fleur. Je vous ai donné la fleur mais vous ne l’avez pas cueilli.
La vie, je vous laisse la vie, ce bouton au fond de votre cœur. Ne la coupée pas trop vite !

Je redescendis dans le bassin et m’approcha lentement de lui.

- Un dernier cadeau je vous fais. Par un sourire enjôleur la mort s’affiche, par un baisé la vie se donne. Mais tout ceci vous dépasse, votre maître ne vous a pas tout dit.

Je me montrais de nouveau à lui, comme il aimerait que je sois. Juste une rose sans épine.
Doucement je vins déposer un baisé sur ces lèvres.
Je lui murmurais à l’oreille.
- Je donne la vie à ce qui le souhaite, je donne la mort à ceux qui me l’ont demandé.

Il bougea, et je me reculais un peu.
Le beau au bois dormant s’éveillait.
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MessageSujet: Re: Le jardin d’intérieur   Le jardin d’intérieur Icon_minitimeMar 9 Aoû - 11:49



Il est vrai qu’Avalone n’avait vu que l’étreinte d’une main démone qui serrait son coup, oubliant par la, l’autre main, douce et câline, tentatrice et envenimée, mais son passé le hante et s’impose à lui par la méfiance et la défiance, il défend ce qui lui paraît justifier, sa vie.

Il n’a pas vu la fleur, mais comment le lui reprocher, il s’est si souvent griffé sur les épines de ces roses qui se prétendent ainsi. Des apparences trompeuses, sournoises par foi, il est entré dans un nouveau piège, celui de l’aveugle qui dépeint des tableaux noirs, celui du sourd qui chante en mots insensibles, celui du crétin, qui se croit malin.

Alors Avalone de son mauvais jugement, de son reflex d’enfant mal né, utilisant la magie pour seule défense, pour seul argument, venait de couper les épines un peu trop effilées à son goût, croyant libérer la possédée, il ouvrait la porte au véritable démon, celui qu’on ne voit pas, pas tout de suite, vicieux et dissimulé, silencieux comme le serpent qui se faufile, dangereux de la pire engeance.

Il savait que son geste réprimant n’était pas le bon, mais lui aussi avait ses démons, tapis et mauvais guides, ils abîmaient ses agissements ; Aislin venait d’en entrevoir, par une certaine facilité ensorceleuse, l’immense inquiétude et se trompait, fustigeant, elle aussi.

Soudainement, le manoir devint bruyant, en fanfare d’un orgue lugubre, il détonait de toute part, la pierre oscillant les murs, les plafonds fendillant en délitement cendreux…



Je me réveillais d’un sommeil surmené, pas par le bruit de la maison qui craquait, pas par le rêve d’inachevé qui me hantait encore, mais par un tendre baisé, déposé en friandise sur mes lèvres tentées.

Son visage angélique d’une part, démone de l’autre, j’étais attiré, étrangement attiré, comme dans un déjà vécu ou dans ce qu’on souhaiterait vivre pleinement, mais déjà elle reculait ; le beau dormeur n’avait rien à offrir de bon, rien à partager en limon, trop tôt sans doute.

Le manoir envoyait un appel et le Gavroche reprit le dessus, présentant son meilleur profil, celui des apparats, celui du bouffon qui épate en clown triste.

D’un geste doux, j'adressais une main sur sa joue, retirant une rosée d’un matin qui couvrait un peu, sa peau.
De l’autre, j’approchais son menton d’un geste tendre, lui offris un sourire d’abandon et le mauvais garçon en retrait, déposa un léger souffle en baisé, sur les lèvres qui me réveillèrent.

La laissant de cette déconvenue, elle avait compris que la maison m’interpellait, que je devais aller, vers d’autres histoires, d’autres turpitudes, le cœur un peu ailleurs.

Je rassemblais mes vêtements tombés au hasard, m’habillais et remis au fourreau, Clairval, mon épée compagnon.

Des pas venaient du plafond, de curiosité ou de démêlé, je devais savoir.

M’enfonçant au fond du jardin, la rencontre encore la, je m’arrêtais et avant de franchir la porte qui m’emmènerait avec certitude, vers quelques bosses et blessures, je dis simplement :

- Je reviendrai…

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MessageSujet: Re: Le jardin d’intérieur   Le jardin d’intérieur Icon_minitimeMar 9 Aoû - 13:01

Je le regardais s’éveiller. Un sourire m’accueillit à la sortie de ces songes.
Il me rendit ce baisé, comme un pardon.

Il se leva et me révéla de nouveau sa nudité. J’en fus intérieurement amusée.
Il sortie de ce lit douillé. Certes un peu humide fallait le dire.
Avalon se rhabillait, Je le laissais sans un mot.

Je repris ma forme et le regardais partir. Je me sentais apaisée. Mais la mort était toujours après lui : Un sursit, rien de plus. J’espérais qu’à la prochaine question posée, il se souviendrait de cet instant.

Le bruit du manoir envahissait ce lieu d’éternité, je devais rejoindre les autres convives.

En passant prés de la rose, je la cueillais, son parfum était d’une douceur raffinée, et ces épines aussi tranchantes que des couteaux.
J’entendis alors ses mots, au moment ou Avalon quittait le jardin
- Je reviendrai …

Je ressortie mon sourire enjôleur et mes yeux de braises.

Après quelque instant ….La rose a la main, je quittais aussi ce lieu enchanteur. Le couloir était sombre ! Le parfum de la rose m’enveloppait.

D’autres convives, d’autres questions, d’autres peurs ! La routine !

Le manoir s’animait.

J’entrais de nouveau dans cette salle commune ou les invités attendaient !
Les douzes coups sonnaient.

La rose se flétrissait.
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Hébé
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MessageSujet: Re: Le jardin d’intérieur   Le jardin d’intérieur Icon_minitimeMer 10 Aoû - 13:45

Shariel arriva, sur les nerfs de plus.
Humeur de chacal, savait vous ce que la fait lorsque l'on sait quand l'on va mourir?
C'est dur, surtout pour une félysse de 17 années et un dur passé...


Shariel s'assit a terre, fermant les yeux, essayant de capter quelque chose.
Une odeur, un bruit, un pas, quelque chose qui la ferait avançée!
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MJ
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MessageSujet: Re: Le jardin d’intérieur   Le jardin d’intérieur Icon_minitimeMer 10 Aoû - 15:11

Et c'est l'instinct du chat qui vint frapper Shariel de plein fouet.
Quelque chose allait se produire, l'heure de se mettre en route pour découvrir ce qui se tramait dans le manoir était arrivée.

De toute évidence, rester seule dans le jardin n'était pas la meilleur solution
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MessageSujet: Re: Le jardin d’intérieur   Le jardin d’intérieur Icon_minitimeMer 10 Aoû - 16:05

Shariel ne savait que faire...
Erff, elle ne fuierait pas, s'en était sur, mais que ferait elle d'autre?

Se lamentait des heures et des heures ne servirait a rien, et puis, les 12 coup avaient sonné, elle n'était pas morte, donc...

Il lui restait encore une heure pour trouver l'indivu qui se jouait d'elle.
Chaton?! Elle simple chaton!

Si elle...
Non, il avait raison, Shariel s'était caché a son approche, pourquoi ne pas l'avoir tué?
Elle avait manqué une occasion en or, maintenant, elle irait...
Elle n'ira nl part, restant seule, elle attendait la faucheuse...
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MessageSujet: Re: Le jardin d’intérieur   Le jardin d’intérieur Icon_minitimeMer 10 Aoû - 19:14

Shariel se boucha les oreilles, puis, se repliant sur elle même, la voix était dans sa tête.
Elle ne pouvait s'empêcher de l'écoutait.

Un caméléon?!
Me fondre dans le décors?


Elle fut surprise, comment?
Elle s'approcha d'un des murs du manoir et s'y frotta, ans bouger, collé de tous son corps contre un mur, un peu bête, mais bon...

Elle soupira, et se retira, rien ne s'était passé.
Elle regarda,perplexe, le mur.
Comment?
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MessageSujet: Re: Le jardin d’intérieur   Le jardin d’intérieur Icon_minitimeMer 10 Aoû - 19:24

Elle s'approcha encore une fois et se plaqua contre le mur.
Elle ferma les yeux et se concentra.

Puis, lorsqu'elle rouvirt les yeux, regardant sa main, elle avait changer de couleur?!
Plus se noir intense, mais une couleur marbre, grisâtre, la couleur du mur?!

Elle se retira et tomba a la renverse, elle avait repris sa couleur original.

Qué? Qué? Comment?
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MessageSujet: Re: Le jardin d’intérieur   Le jardin d’intérieur Icon_minitimeMer 10 Aoû - 19:54

La chatte avait les nerfs, et sa, sa l'a fit exploser

"Non non non!!! Je suis un chat! Pas un caméléon!
Non!!! C'est pas possible!
C'est quoi SA! Un chat qui peut changé de couleur?!
C'est... C'est..."


Elle se laissa tomber a genou près du mur, et, avec ses pattes, tapa doucement celui-ci

"C'est possible..."

Ses griffes se plantèrent dans la roche.
Elle, pourquoi ne ovulait elle de se... Ce don?

Errff, elle avait les nerfs, et, étant suprise, elle avait lachée...

----------- Quelques Minutes Plus Tards -------------------

Elle soupira, elle se mit dos a dos avec le mur et réfléchit...
C'était bon, c'était un caméléon...

*Bon... Calme toi Sha! Réfléchit,il est ou lui?! Il faut le trouver*

Elle se leva et regarda part ou pouvait elle sortir.
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MessageSujet: Re: Le jardin d’intérieur   Le jardin d’intérieur Icon_minitimeVen 12 Aoû - 11:14

Son corps de leva sur deux pattes finement musclées, remontant, deux cuisses fermes et fusselées.
Une air renfrogner, une moue désagréable, elle alla aussitôt vers le mur, ne le touchant que le bout de la griffe.
Il ne ferma pas les yeux, mais sa couleur changea.

"Un caméléon... Erff"

Elle retira sa griffe et sa couleur revînt.
Le noir intense de son pelage n'était plus gris marbre...

Elle soupira

"Allez, bouge Sha, il faut le trouver"

Elle secoua la tête frénétiquement, ainsi ses cheveux tombèrent sur son visage.
Ses deux yeux de glaçe fixèrent les 2 portes qui s'offraient a elle.
L'une menant au hall, et l'autre?!

Ellle laissa tomber dans un premier temps.
Elle s'accroupie et 'un bond puissant n'arriva qu'a s'accrocher aux vielles tuiles du toit.
Un toit délabré, humide, sans aucune beauté, un vieu toit.

Elle se balança et lorsqu'elle voulut montait, sa patte droite ne suivit pas la cadence et elle se retrouva sur les pattes de 2 mètres plus bas...

En un deuxième temps...
La féline s'aprocha lentement de celle-ci.
Elle grogna lorsqu'elle se prit une pierre dans le pied.

Sa queue se balaçant d'angoisse et ses yeux brillants dans l'obscurité qui faisait a nouveau surface.
La chatte entra par la porte et continua son chemin a quattre patte, presce qu'accroupie.


[suite >>> la salle commune]
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MessageSujet: Re: Le jardin d’intérieur   Le jardin d’intérieur Icon_minitimeJeu 18 Aoû - 19:47

Ah enfin seul un peu, je vais pouvoir me reposer les neurones et ne pas voir tout ces assoifés de sang, d'alcool et de sexe gueuler et se pinter comme des gueux

Il regardait son reflet dans le bassin. Puis, comme s'adressant à celui-ci il s'exclama :

Et maintenant, cher hôte, montre toi un peu, cela fait bien longtemps que tu ne t'es point manisfesté. Ma petite fatigue m'a bien servie, elle m'a permis de me retrouver dehors, seul, tranquille, afin de voir enfin qui se cache derrière tous ces actes d'une lacheté rare.
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MessageSujet: Re: Le jardin d’intérieur   Le jardin d’intérieur Icon_minitimeVen 19 Aoû - 16:57

Valhéru…

Un trouble, une image sur un mur, ondoyante, d’abords informe puis, peu à peu un visage aux traits sans age se forme, se détache du mur et se révèle.


Tu es le premier à me voir, je ne te propose pas de t’agenouiller, tu es déjà à ma merci !
Sois heureux que je l’envie de te dépecer, ne me vienne pas…

Mais, je suis beau joueur, tu as remporté une épreuve et par ta réponse, je t’accorde le droit à une question.



.
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MessageSujet: Re: Le jardin d’intérieur   Le jardin d’intérieur Icon_minitimeVen 19 Aoû - 20:00

Tu es le premier à me voir, je ne te propose pas de t’agenouiller, tu es déjà à ma merci !
Sois heureux que je l’envie de te dépecer, ne me vienne pas…

Mais, je suis beau joueur, tu as remporté une épreuve et par ta réponse, je t’accorde le droit à une question.


Chic, chic, chic, quelle chance, waouh, mieux que la lotterie de l'auberge sanguinolante. Arf, une question seulement...

Reprenant de son sèrieux qui l'identifiait, l'ange réfléchi de longues minutes...Sortant de sa réflexion, il appostropha l'hôte :

Raconte moi ton passé stp, enfin peux tu me raconter ton passé cher hôte ? Je voudrais savor à quel moment cette haine a empli ton coeur.
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MessageSujet: Re: Le jardin d’intérieur   Le jardin d’intérieur Icon_minitimeVen 19 Aoû - 23:11

Tu t’amuses, petit homme, mais tu ne poses pas de question.

C’est un récit que tu veux…

Soit !

Je vais exaucer ton vœux, à MA façon !



Sur ces mots, l’hôte se dissipe, le mur reprend sa forme et Valheru oublie tout, sa mémoire est maintenant vierge de souvenir…
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MessageSujet: Re: Le jardin d’intérieur   Le jardin d’intérieur Icon_minitime

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