Le banquet

Allié d'Irène Nombre de messages : 426 Date d'inscription : 10/05/2006

Boooon... Auront ils plus de conversation que la délicieuse féline ? rien n'est moins sûr..
L'alcool semble faire effet à une bonne partie de la tablée qui est désormais quasi remplie.
Hombeline quant à elle ne me pose plus de questions quant à ma soirée... Hummm...
Je m'approche de son oreille et lui dit à voix basse

Je passe une excellente soirée, ces amuse bouche me mettent en appétit..

L'homme à la chevelure de feu semble bien occupé avec sa somptueuse voisine, je répond donc avec empressement à Tissia, à mon service ? charmantes les dames ce soir..

Passez vous une bonne soirée ? Vous me semblez pâle.. Les liqueurs vous joueraient elles des tours ? Que pensez vous de cette mystérieuse invitation quant à vous ? Cette question hante chacun d'entre nous après tout..

C'est alors qu'une jeune femme s'approche.. Une vraie beauté.. Notre hôte est définitivement un homme de goût..
Cette brune mettrai les sens d'une nonne en feu.. humm.. oui, non, ce n'est pas un bon exemple, en tous cas elle est superbe..

Respectueux du protocole, je la regarde s'installer avec une mine courtoise...

Je vous en prie, ma chère, prenez place.. Je me présente : Amadeus de Mortepierre, je suis dès cet instant votre obligé..

Pas si éloignée de mes virées libertines finalement cette soirée, de somptueuses femmes, des originaux, de la bonne nourriture et de l'alcool à discrétion... Hé hé.. Orgie rurale, voilà une idée originale..

Et si elle était présente ? et si elle avait tout manigancé...

Elle se lève, et moi, prisonnier de sa présence, je ne peux détacher mon regard d’Angeline.
A vaincre sans péril, on triomphe facilement !
Elle décide de boire de l’eau, adieu la facilité, mais finalement, je n’ai plus envie de manœuvrer cette femme-enfant avec autant de simplicité… Non, l’attrait du jeu figure par un accord consenti.

Je me rends compte que malgré moi, je continue à l’observer. Ses formes harmonieuses me subjuguent, la grâce de ses mouvements, rythmés par le frottement soyeux de sa robe, me coupe le souffle, sa candeur m’émeut.

Mais où sont mes manières ! Mais bouges-toi, bougre d’imbécile !!!

Me levant avec un peu trop de précipitation pour paraître gracieux, je passe en quelques foulées devant la belle et saisi la carafe que j’amène à ma hauteur.
Me retournant, pour faire face à la demoiselle, je marque un temps d’arrêt, juste celui nécessaire pour qu’elle relève les yeux et me permettre de goûter à ces prunelles aux éclats espiègles. Les fragrances de jasmin tourbillonnent en volutes invisibles soulevées par ce passage un peu vif. Puis je la sers, baignant dans son regard.

Un frisson…
Est-ce elle ou moi ?
Instinctivement, je pose ma main sur la coupe, effleurant la peau soyeuse de la jeune femme. Je retiens ma respiration, comme si je venais de commettre un acte condamné.
Mon regard se porte sur ses lèvres. J’entrouvre la bouche, et déglutis inconsciemment…
Je me sens rougir. Je viens de réaliser que je désire caresser ses lèvres des miennes, juste pour en connaître le doux contact, juste pour en goûter la saveur.

Ma main mouillée me sort de mes rêveries, je redresse la carafe, un sourire contrit.
Quel…
Ma gorge est nouée, le mot est à peine audible.
Quel maladroit je fais… désolé.

Féline Nombre de messages : 82 Date d'inscription : 08/05/2006

Il continue , ma timiditee me ronge de l’interieur ca y est elle a gagner .
Mon seul secour et bien trop occupait a amuser sa voisine pour me preter main forte .
Plus rien a faire je dois lui faire face . Je respire un grand coup , de quoi m’eclaircire un peu les idees , je pose mes deux coudes sur la tables , et cache discretement le bas de mon visage empourpre , derrieres mes doigts croisees .
Fixe le droit dans les yeux ca ira mieux .... mauvaise idee . sous son regard interrogateur je brule sur place .

1....2....3....4.....5

Rien a faire ca passe pas , trou noir , je ne me rapelle meme plus de la question ....

Oufff Vampette arrive a ma rescousse ....
Le courage me reviens peu a peu , alors le monsieur veux savoir se que je pense de cette mysterieuse invitation et bien allons y ... je me lance .... non attend rapelles toi quelques jolies mots d’abord ..... ambiguite , calamite , predominance bon ca va j’y vais ... j’enleve mes coudes de la table , d’un balancement de tete me remet les cheveux en arriere , lui lance un regard sans – gene ...

L’invitation ? et bien a mon humble avis , il me semblerait que le maire aurait tout simplement un besoin urgent de notre presence a cette endroit , pour une raison qu’il est le seul a connaitre pour le moment .

Voilaaa je reprend ma respiration fiere tel a paon ...Je retrouve mon interrogateur perdu dans ses pensees , il ne me reste plus qu’a le faire revenir sur terre ...

Pardon , Amadeus .... excusez moi oui par ici … pourriez vous me passer le pain s’il vous plait , merci .

Depuis quand je mange du pain moi ? mais que ne fait-on pas pour reprendre une conversation ....

Et sinon , pardonnez mon manque de discretion mais , d’ou venez – vous ?

Chef de meute Nombre de messages : 265 Date d'inscription : 10/05/2006

Que de monde, mais ça me va ! J’aime les fêtes, l’ambiance festive, les verres qui tintent et se brisent parfois de trop d’empressement à les vider. Cela me rappelle mon enfance passée dans le tripot que ma mère tenait, un bouge malfamé et où j’ai perdu mon pucelage avec la Mado, c’est comme ça que tout le monde l’appelait. Une brave femme, pas très propre, mais quand on a quatorze ans, on ne fait pas attention à ce genre de détail et les hormones font largement la part des choses..

Ma voisine de table me questionne sur l’ombre, elle est nerveuse, inquiète peut-être, troublée aussi…

- L’ombre ? Je ne sais pas, je faisais une siesté mais le globule m’en a parlé, le traître…

Pendant que je réponds à Dragonnia, j’observe du coin de l’œil la curetonne d’à coté… Méfiance, méfiance… Elle possède un chapelet et qui dit chapelet dit croix… Ben oui, un tien vaut mieux que deux tu l’auras… non c’est pas ça. Peu importe, je garde un œil averti sur cette maudite croix et de l’autre sur la main de ma compagne de table, qui fait des nœuds avec celui de sa robe.

Je pose ma main sur la sienne pour calmer sa nervosité et la serre un peu, un simple contact pour notifier de ma présence rassurante et complice. De l’autre, je saisis une grappe de raisins qui trône au milieu d’un plateau de fruits, puis penchant la tête en arrière j’enfourne une partie de la grappe juteuse et dégoulinante.

Décidément, chassez le naturelle et il revient en pleine figure.. Fichus origines tribales… Me voici dégoulinant de jus de raisins.

Pour finir, je digère le tout arrosé d’une lampé de vin rouge et mine réjouie, fin ivre, j’offre un grain de raisin à mon adorable compagne. Et lui glisse à l’oreille « moi aussi, votre rencontre est une bénédiction… »

Face à Egon, un homme jeune, d'apparence fine et élégante, engloutit une grappe de raisins presque entière dont le jus lui dégoulina sur le menton. Egon remarqua sa peau fine et très pâle, et les regards en coin qu'il lançait à la nonne. Tiens tiens, intéressant...

Je plonge, cette fois. Il m'a dépassée vivement, et s'offre à me servir. Pendant que je me perds à contempler sa haute taille, ses épaules robustes, et que j'imagine, l'espace d'un instant brûlant, la sensation que j'éprouverais si ces bras m'enlacaient, le contact de sa main sur la mienne me coupe le souffle et me ramène à son regard.

Impossible à présent qu'il ignore mon trouble... Tout comme je perçois le sien, très clairement. C'est avec une parfaite lucidité que je m'avoue l'attirance qui me pousse vers lui. Une autre de ces pensées me vient en une fraction de seconde, je me vois dans ses bras, oui, mais je suis nue cette fois et nos lèvres sont unies.

(Le regard lubrique de Walden sur ma gorge, comme un insecte rampant sur moi, le dégoût... Mais ce n'est pas la même chose... Pas la même chose... Alors pourquoi ai-je si peur ?)

De l'eau sur ma main... Il s'excuse de sa maladresse, embarrassé, et moi je suis incapable de dire un mot. Cette petite diversion vient de me sauver sans doute, et la bouffée de regret qui me vient de cet instant rompu se teinte de reconnaissance. Il faut que je reprenne mes esprits, il le faut...

Je pose ma coupe trop pleine sur la table. Cette place est inoccupée, je subtilise la serviette et m'en sers pour sècher les quelques gouttes d'eau qui trempent ma main. Puis je saisis la sienne, je l'essuie délicatement. Je tremble. Je suis perdue, perdue...

Un effort, une profonde inspiration. Je me redresse, pose la serviette et reprend mon verre. Deux, trois grandes gorgées d'eau...

- Ouf, ça va mieux ! Si nous regagnions nos places ? Tout compte fait je commence à avoir très faim !

Sans attendre la réponse, je reviens vers ma chaise. Je m'assieds en me forçant à ne pas le regarder, tâchant d'ignorer cette pincée d'anxiété à l'idée qu'il pourrait aller s'installer ailleurs. Et j'échoue. Je le regarde et je lui souris. Mais qu'est-ce qui m'arrive ?

Un frisson me parcours tandis qu’elle m’essuie la main avec une infinie précaution.
Elle a faim, moi aussi, mais je ne crois pas que nous parlions de la même chose…
Angeline s’assied, me lance un regard souriant, furtif mais bien là.
Je me glisse derrière sa chaise et comme le veut le protocole l’accompagne plus proche de la table.
Mes mains se posent sur ces épaules fragiles et dénudées. La chaleur de sa peau parcourt mes paumes. Je les retire à regret, mais ce geste ne trahit que trop mon attirance. Mes pensées s’attardent sur cette nuque si fine. Je ferme les yeux l’espace d’un instant.

Reprends toi ! Qu’est ce qu’il t’arrive ? Toi, un escroc avec une noble, tu rêves mon beau !
M’asseyant, nos chaises s’étaient l’air de rien rapprochées. Je reste fébrile, ma peau me hurle son regret, orpheline de ce contact si doux.
Un échange de regard presque complice, puis ses mains volettent au dessus des plats…
Mes yeux s’attardent sur ses lèvres, que j'imagine si tendre, remontent le long de sa pommette, caressent sa tempe, pour finalement se laisser glisser sur la cascade de ses cheveux, non sans effleurer son lob et échouer au creux de son cou…
Cesse de la fixer !
Comme si elle avait entendu ma pensée, Angeline me lance un regard en coin…
Ayant noté le subterfuge, mes doigts partent à la conquête du verre de vin devant moi.

Mon coeur manque encore quelques battements quand il pose ses mains sur mes épaules... Moi qui rougis au moindre regard trop leste, voilà que je regrette que mon décolleté ne soit pas plus audacieux... Décidément je ne suis plus moi-même.

Je sens ses yeux qui me caressent encore, c'est tellement doux de les croiser encore une seconde... Angeline, tu joues avec le feu. Tu sais très bien que tu déraisonnes... Mais c'est trop bon, décidément. Il est plus près de moi que tout à l'heure, et la chaleur de son corps si proche suffit seule à me faire tressaillir. Je me concentre sur le repas. Un morceau de volaille, quelques tranches de charcuterie fine... Je m'efforce de manger, et je me découvre une faim de loup. Tant mieux. Ca m'occupe, au moins.

Je tends l'oreille aux conversations des autres invités... Difficile, nous sommes isolés au bout de la table. Deux jeunes femmes me font presque, face, une brune voluptueuse et une blonde à l'air un peu ailleurs... "Le seigneur", comme je le nomme intérieurement, dévore des yeux la brune. Je souris. Aurait-il déjà détourné ses regards de Soeur Hombeline ? La mine un peu sombre de celle-ci semblerait l'indiquer...

Allié d'Irène Nombre de messages : 426 Date d'inscription : 10/05/2006

Drôle de personnage cette féline.. Mignonne.. Le pain.. Certes, je lui tend de ma main gauche sans bouger de ma chaise..

Booon... On commencerait presque à s'ennuyer ici ! ça roucoule dans tous les coins, rien de bien grisant, heureusement que ma nonne est assise à mes côtés.
alooors... Je regarde autour de moi, les convives semblent se satisfaire de ces palabres sans piment..
Mmmh.. aaah, je m'étais faussement agréablement persuadé de l'originalité de cette sauterie.

Je souris à la féline, courtoisement, me détourne, remarque un nouveau venu près de la sublime femme que semble courtiser le rouquin..
Puis...
Une femme... Très belle elle aussi.. elle regarde en ma direction avant de détourner son regard.. Intriguante.. Son galant est près d'elle.. Je me méfie de lui, il ne semble pas de la haute, boaaf.. au point où j'en suis, toute compagnie avec un soupçon d'éducation fera l'affaire..

elle relève son regard et je lui sourit à elle aussi, ses manières sont celles d'une lady, à n'en point douter..
La gent féminine présente ici est de toute première classe !

Ma respiration me joue un tour et je bois une gorgée de vin..

Succube Nombre de messages : 258 Age : 72 Date d'inscription : 09/05/2006

Une sieste … Je l’imagine allongé sur le lit, les yeux fermés, moi à ses côtés. Je m’approche doucement et lui vole un baiser dans son sommeil.

Dragonnia porta sa main droite à son front et chassa cette pensée comme s’il s’agissait d’une mèche tombée sur ses yeux. Elle était de plus en plus nerveuse, regardait désespérément la serveuse, puis les plats si proche d’elle. Le pain était à sa merci. Elle fit un geste pour s’en emparer mais son éducation la rattrapa. Attendre le feu vert, sinon c’est l’isoloir et la privation. En désespoir de cause elle s’en prit à nouveau à sa robe défraîchie qui n’avait pas besoin de ce nouveau préjudice.

Mon dieu le revoilà qui pose sa main sur la mienne ! Je sens qu’il cherche à me rassurer. J’en ai besoin, mais comment le sait-il ? Cela se voit-il tant que ça ?

Enfin, un mouvement. Elle le vit prendre la grappe de raisin sur la table, pencher sa tête et l’engloutir. Elle regarda avec envie le jus couler sur son menton.

Mon dieu que ce raisin à l’air bon ! Il est juteux comme je les aime. Ca fait tellement longtemps que je n’en ai pas mangé. Il va me rendre folle. J’ai envie de boire le nectar qui coule sur son menton. Non, il faut que je me calme.

Elle détourna son regard une fois de plus et le concentra sur le bout de la table où régnait une certaine agitation. Elle s’aperçut alors qu’il y avait encore des places vides.

Et si je changeais de place, peut-être mon trouble disparaîtrait ? Mais il va mal le prendre. Je ne veux pas le blesser, je sais trop ce que cela fait. Non je reste, tant pis.

Tout à coup elle s’aperçut que le nabot vert n’est pas encore là.

"moi aussi, votre rencontre est une bénédiction"

Les mots raisonnaient dans sa tête chassant l’inquiétude qui venait de naître en elle. Qu’importe ce que faisait le petit gnome vert. Elle n’était pas sa duègne, elle avait bien trouvé la maison du maire toute seule pourquoi pas lui. Elle prit le grain de raisin que lui tendait Alakian et le goba. Le jus se déversa dans sa gorge lui ouvrant l’appétit. Elle se décida enfin à voler un bout de pain. Après tout si son voisin a pu, pourquoi pas elle. Et la mère supérieure n’était plus là pour la morigéner.

Elle retira doucement sa main de celle de son voisin pour détacher un peu de mie. Le portant à sa bouche, elle vit un homme s’asseoir en face d’Alakian. Enfin, quelqu’un sur qui porter son attention. Elle lui sourit reconnaissante.

Bonjour. Je me présente dragonnia. Vous avez eu le temps de visiter le village où vous venez juste d’arriver ?

Bonsoir mademoiselle.

Egon Balrogsen, médecin, pour vous servir. Eh bien, non, effectivement, je viens d'arriver et je n'ai vu du village que ce que j'ai pu en apercevoir en suivant ce pauvre bougre bègue et boiteux qui m'a mené jusqu'ici.

En réalité, je me questionne encore sur la raison de ma présence ici, je ne connais personne et j'ai pourtant été nomément invité.

Avez-vous noté dans la conversation de certains convives une allusion à l'Ombre? Qu'est-ce que cela? Peut-être pouvez-vous m'éclairer?

Egon servit un verre de vin à sa charmante interlocutrice, en tournant vers elle un visage des plus souriants, s'efforçant de neutraliser l'éclat de son regard, celui qui lui avait valu son patronyme...

Fausse brune Nombre de messages : 38 Date d'inscription : 11/05/2006

Oh que c’est joli ! Dalia, t’as vu les lustres ? Et la nappe ! Oh, les couverts ! Oh, le plafond ! Oh, un mur…

Bonjour bonjour, les gens !

Je suis godicheeee, on s’est déjà croisé tout à l’heure ! Bisou bisou !

Allez Dalia, on s’assoit et on commande une salade niçoise, sans olive, sans thon, sans oignon, sans tomate, sans sel et sans sauce.

Je m’assoie à coté du monsieur qui parle, mais que je n’ai pas encore vu, enfin je crois.. si ?

Bisou, moi c’est Vampette, Vampette pour les intimes, mais appelez-moi Vampette. Bisou !

Smack smack

Invité Nombre de messages : 14 Date d'inscription : 08/05/2006

Oh non….tout le monde est déjà assis…
Que je déteste arriver à la traîne.

Bon, quand il faut y aller…et surtout ne rougit pas!

La féline se colle un sourire sur le visage et, d’une démarche souple, se dirige résolument vers les quelques places vides restantes. Et hop, elle s’assied à coté de la blonde qu'elle avait aperçu tantôt…

Soulagement, ça y est, j’ai une place!
Rapide évaluation de la situation…par ici ça drague, par là aussi et là-bas…pareil.
C’en est presque drôle...

Elle se tourne alors vers sa voisine
- Si on dois passez le repas l'une à coté de l'autre autant faire connaissance, moi c'est Edelweiss et vous?

Succube Nombre de messages : 258 Age : 72 Date d'inscription : 09/05/2006

Dragonnia regardait son verre se remplir à nouveau. Elle décida que dorénavant elle n'y toucherait plus. A quoi cela servait-il de le vider si c'était pour qu'il soit rempli illico.

Lorsque son interlocuteur parla de l'ombre elle frissonna quelque peu, mais se rassura aussitôt. Cet homme semblait aussi attentionné que son voisin de gauche et à eux deux, ils arriveraient bien à la protéger de cette chose immonde.

L'ombre... Oui ... Je l'ai vue .... Je ne sais pas ce que sait. Elle m'est apparu dans la maison d'une vieille dame, fort sympathique d'ailleurs. Elle ... Elle est terrifiante. J'ai cru que c'était une hallucination mais je m'aperçois que beaucoup d'entre nous l'ont vu aussi. J'ai peur tout à coup. Peut-être le maire nous a-t-il réuni pour chasser cette chose des maisons.... Bien que je ne vois pas trop en quoi je puis être utile.

Forcément qu'elle n'était pas utile, puisque ce n'était pas elle qui était attendue. Elle se garda bien d'indiquer ce détail.

Chef de meute Nombre de messages : 265 Date d'inscription : 10/05/2006

Ma compagne de table est maintenant au prise avec un discoureux, auquel je n’avais pas prêté attention, d’ailleurs je n’ai prêté d’attention qu’à elle et à mon verre de vin qui ne cesse de désemplir et moi, de le remplir.

Je m’ennui et c’est dans un long soupir que je manifeste cet ennui, m’étirant sans gêne aucune. Je n’ai pas les manières de mes voisins de table, mais j’ai la descente généreuse et le verbe déplacé quand l’alcool fait son travail de compagnon de solitude.

Je m’ennui tellement, que ma main se laisse aller à rejoindre les longues jupes de Dragonnia, glissant le long de sa cuisse pour aller se poser sur son genou et remonter lentement emportant le tissu avec elle, puis redescendant vertigineusement sur sa jambe pour enfin se frayer un chemin sous la jupe relevée… Elle est si belle.

Mes maladresses parfois calculées mais souvent sans fait exprès, m’ont souvent valu quelques reproches toujours en gifle. Je m’attends au pire, mais je saurais garder mon aplomb, sauf si la gifle est trop cuisante.

Mais pourquoi, parlent-ils tous d’une ombre…

Démon Majeur Nombre de messages : 89 Date d'inscription : 13/05/2006

Un souffle glacé s’infiltre dans la salle du banquet, les flammes des bougies vacillent, une brume se forme près de la table, derrière Alakian…

L’ombre…

Elle se penche sur le jeune homme, effleurant le visage de Dragonnia avec sa main sans chair.

Toi… Bientôt !

Puis tournant son visage sans yeux ni lèvre, il chuchota à Dragonnia :

Tu seras la seconde…

L’ombre se redresse et pointe son doigt sur chacun des invités, un après l’autre, il les désigne du doigt.
Il se retourne face à une fenêtre et lève les deux bras vers elle.
Brusquement, un souffle puissant fait éclater les vitres en mille morceaux et l’ombre s’engouffre au travers, disparaissant dans la nuit sombre.

Succube Nombre de messages : 258 Age : 72 Date d'inscription : 09/05/2006

Visiblement son voisin de gauche n’avait pas trop apprécié la manœuvre de diversion et espérait bien récupérer toute l’attention de la jeune femme. Sa main baladeuse avait reprit son office, plus entreprenante que la première fois. La voilà maintenant qui tentait de se glisser sous les jupes. Tentative réussie. La réaction fut rapide. Dragonnia en lâcha son bout de pain et porta son regard sur le mur en face d’elle tandis que tout son corps se figeait, attentif à ce qui se passait sous la table. Plus question de discourir. Plus de salive pour cela.

Tout à coup un frisson dans son dos. Excitation ? Non. L’ombre qui revenait. Pas la peine de se retourner, elle avait reconnu ce souffle froid qui vous paralyse d’effroi.

Tu seras la seconde

La menace se faisait plus précise. La peur était palpable maintenant. De la sueur se mit à perler sur son front. Elle sursauta lorsqu’elle entendit le bruit du verre qui explose. Les vitres venaient de voler en éclat. L’ombre en profita pour quitter les lieux, mais son empreinte de mort était encore sur dragonnia.

Elle avait chaud maintenant. Elle repoussa sa chaise qui tomba sur le parquet et se dirigea vers la salle de bain pour se passer un peu d’eau sur le visage. Mais elle n’atteignit pas la porte. Elle s’effondra au milieu du passage.

Le rouquin fut quelque peu apeuré, ou plutot surpris par la présence inconnue.
Il la regarda s'enfuir et resta un moment silencieu en regardant la vitre.

-...elle est naze sa robe....

Puis il se tourna vers son amie, laissant la féline à ses occupations

-Nan Tissia et moi nous nous sommes rencontrer...

Il s'assura que le feline ne l'écoutait pas et poursuivi

-C'était l'époque où je venais d'arriver sur les terres de Sarwyen, que vous conaissez peut être. Je ne savais pas quoi faire, ma vie n'avait aucun but. Je ne cherchais ni mes parents, ni un membre de ma famille, ni un royaume perdu, ni un trésort...bref je n'avais rien à faire...et...

Il s'arretta un instant en regardant Läylena et dit avec un sourir taquin

...nan je sais c'est pas le moment de raconter ma vie...j'avoue que cette chose...

Il se retourna en la cherchant mais revint à sa position

...ne me rassure pas...déjà que les gateaux me font dire des sotises....des conneries comme on dit chez moi....et en plus voila une ombre mysterieuse...

Il prit un axent espagnol et dit en plaisantant

brrrr....ça donne lé frissone...

La tablée se fait moins vide petit à petit, les invités s'installant où bon leur semble. Perdue dans mes pensées lubriques, à ressasser les paroles de Sire Amadeus, je remarque à peine le jeune homme qui s'est installé à mes côtés. Les babillages vont bon train.

Chaud... Il fait si chaud. C'est le vin qui me monte à la tête. Dieu que cette robe est inconfortable par cette chaleur. J'en gigote sur ma chaise pour trouver une position confortable. Un grain de poussière et voila que j'éternue. Un chat dans la gorge et me voila qui toussotte. Que ne faut-il pas faire pour cacher certaines choses.

Une bourrasque glacée traverse la pièce. Sacrebleu il est là !!! à quelques pas de moi entrain de tourmenter le couple à mes côtés. Une ambiance de peur emplit la salle. Mais moi je n'ai envie que d'une chose, lui faire payer son sacrilège. Mais je ne peux pas me lever, je ne suis pas en état. Tout comme je ne suis pas en état d'aller porter secours à la malheureuse tourmentée qui s'est évanouie en se levant de table.

Impuissante, je ne peux qu'assister à la scène...

Allié d'Irène Nombre de messages : 426 Date d'inscription : 10/05/2006

L'atmosphère se refroidit d'un coup... Les chandelles vacillent..

Lui ! La cose ! L'ombre qui terrorise chacun de nous !
Je n'entend pas bien ce qu'il vocifèrent avant de s'écplipser dans un fracas de verre brisé..

Hum.. hem... Je retrouve bien vite ma raison.. Je me dois d'intervenir.. Une gente dame s'évanouit..
bien, ma voisine de table reste impuissante et reprend ses esprits elle aussi..

Moi même je met un certain temps à me lever pour partir à la rescousse de la jeune femme, une gueuse de toute évidence.. Mais bon, je représente ici la haute société, et même à contrecoeur, je dois faire mon numéro..

Allon allons ! Mais quellle est cette mascarade ?!! On se joue de nous mes amis ! Et où est ce mystérieux maire fichtre dieu !

Mes jambes tremblent tandis que j'entame une course vers l'inconsciente en prenant soin d'assurer une course gracieuse..
J'ai la trouille sang et fumée !

Madame ? servante ! de l'eau claire et vite !

Je tapote ses mains, oui, là j'assure un beau numéro de noble courageux...

Quelqu'un posséerait-il des sels ?

Mais quelle galèèère...

Chef de meute Nombre de messages : 265 Date d'inscription : 10/05/2006

Emerveillé par la douceur de sa peau, je sens brutalement un souffle glacé accompagné d’un haleine de cochon.
On me parle, mais je n’ai pas envie d’entendre, je suis bien, confortablement installé, une compagnie ma foi, plus qu’agréable, ivre et…

Euh…

Mais il est moche !

Et il fiche la trouille !

Et… Beurk Il a pas de nez !

Moment d’hésitation. Petit cri étouffé mais honneur sauf. Pas pour longtemps, la nature m’ayant ainsi fait, je perds l’équilibre, tombe de ma chaise et me fracasse sur le sol un peu dur quand même.
Bruit de verre brisé, l’ombre à foutu le camp laissant les invités béats et Dragonnia évanouie et moi le nez dans le tapis et l’air pas finaud, mais pour ça, j’ai l’habitude.

Sur le coup, j’ai pas envie de bouger. La totoche moi. Si c’est ça un vampire, je refuse d’en devenir un et je préfère crever là, la gueule dans le tapis…

Laissez-moi mourir, tant pis pour la belle demoiselle que j’avais l’intention de culbuter pour le dessert, allez-vous-en, laissez-moi mourir !

A partir de la, je sais plus s’il s’agit d’un rêve ou si je me suis vraiment vautré sur le tapis en appelant ma maman...

Vampire Nombre de messages : 74 Date d'inscription : 09/05/2006

brrrr....ça donne lé frissone...

J'étais complètement apeuré, et mon voisin le rouquin commencait enfin à me raconter sa vie, mais je pensais vraiment que ce n'était pas le bon moment pour ca...

Oui ca donne le frisson...Vous...vous l'avez bien vu aussi ?

Je commencais enfin à comprendre pourquoi Angeline avait eu si peur plus tot dans la journée, si c'était bien cette chose qu'elle avait vu.

Dites-moi que c'est encore une de vos illusions Neil, s'il vous plait ..., dis-je avec un air suppliant. Ou alors que j'ai trop abusé du vin...

Je regardais toutes les personnes autour de cette table, et à leur mines déconfites, je compris que ce ne pouvait être une illusion de Neil,ni l'effet secondaire du vin, que cette chose avait rééllement fait son apparition...

Et cette pauvre jeune fille à qui l'ombre avait parlé, je n'aurais vraiment pas aimé être à sa place...

J'ai vu. J'ai tout vu. Impossible de dire combien de temps s'est écoulé, le temps est suspendu et je suis prisonnière entre ses griffes glacées. L'ombre est là, elle se tient derrière l'homme au teint pâle. Elle lui parle. Elle nous désigne tous. Quand son regard croise le mien mon sang me fuit et je me change en pierre.

Elle part, les vitres explosent derrière moi, je sens plusieurs petits impacts contre mon dos, mes épaules et ma joue. Peu importe puisque je suis de pierre.

Dragonnia se lève et puis retombe, sans connaissance, pour la seconde fois de la journée, au moins. Je la regarde, mais aucune émotion ne me vient. C'est normal, après tout, je suis de pierre.

Le maire fait irruption, il parle, puis il gargouille et s'effondre. Du sang, beaucoup de sang, et cette ombre à nouveau. Le maire change de forme, son visage se creuse, sa peau se parchemine. Il est différent, mais peu me chaut, après tout qu'ai-je à voir avec tout celà, puisque je suis de pierre.

Mes larmes coulent. Etrange. L'eau sourd parfois du sol, mais le sol est bien loin, vertigineusement loin, comment se fait-il que je pleure, je pleure, je suis vivante, et pourtant je ne ressens rien. Etrange. J'ai entendu comme dans un rêve le Seigneur réclamer des sels. J'en ai, des sels. Je me lève comme une automate, je contourne la table, j'arrive auprès de la jeune fille et je m'agenouille sans un mot, le dos raide comme une épée, les mains froides. Je passe sans un mot le flacon débouché sous son nez. Elle éternue et s'éveille. Et ne je ressens toujours rien. Rien à part le chatouillis des larmes qui coulent, coulent sur mes joues. Je ne suis peut-être pas en pierre, après tout ? Ah non, c'est ça, je suis en glace, ce froid, cet engourdissement, je suis en glace, bien sûr, et je fonds.

Je fonds en larmes.

Allié d'Irène Nombre de messages : 426 Date d'inscription : 10/05/2006

Je me retourne en un bond, toujours agenouillé près de la gueuse en détresse (qui ne manque néanmoins pas d'attraits, la gueuse) à l'arrivée du maire...
Ce qui se produit ensuite se passe de commentaires...

Sang et fumée ! c'en est trop ! Quelle est cette chose qui nous terrorise ?!! Et un assassinat vient d'être commis ma parole ! dans ce trou du cul du monde de bouseux de pieds de choux qui représente l'autorité ?
La moindre garnison ou marée chaussée doit se trouver à des lieues d'ici..

Diantre, nous voilà livrés à nous même, un cadavre sur les bras.. Point d'orgie mondaine ce soir, je crois que c'est rapé..
Fuir.. En pleine nuit c'est impensable, la région est escarpée..

Je suis mort de trouille, qu'ils se débrouillent, mon numéro est terminé..

que... Tiens donc.. Une jolie lady s'approche et s'agenouille à mes côtés.. C'est quoi cette fiole ?
Mon dieu qu'elle est jolie celle là..
Mais qu'est ce qu'elle veut avec sa fi...

Ah oui, les sels ! Hop ! Renifle donc, ça devrait te requinquer.. Elle se réveille, lentement.. La pauvre va croire un moment à un cauchemar..

Et ben non !

Tandis que la belle femme à mes côtés fond en larmes.. Loin de moi l'idée de profiter de l'aubaine, l'ambiance ne me met pas en fête des sens, j'entreprend de la rassurer, passant ma main dans son dos et ramenant son visage contre mon épaule..

Allons ma chère.. Tout ces évènements macabres mettent nos nerfs à rude épreuve.. soyons courageux, si nous restons tous ensembles rien ne pourra nous arriver...
Pleurez douce fleur.. vos larmes perdues seront un remède miracle aux maux de votre coeur ainsi qu'a votre peur..

Je prend soin de sortir cette dernière phrase assez fort pour qu'on m'entende.. Oui, mon numéro n'est pas fini tout compte fait, d'autant que cette beauté en pleurs semble avoir besoin d'un réconfort certain..

Je suis mort de trouille.. Et galèèèèèèèèère....

Succube Nombre de messages : 258 Age : 72 Date d'inscription : 09/05/2006

Dragonnia ressentit un picotement et encore cette senteur sous son nez. L’odeur forte la fit éternuer la réveillant complètement. Elle ouvrit les yeux et vit Amadeus consoler une jeune femme en pleurs.

Elle se releva à demi, un peu sonnée, et resta assise sur le sol le temps de reprendre ses esprits. Soudain elle vit le maire dans une flaque de sang au milieu de la pièce, un couteau planté dans le dos. Rampant sur le sol à reculons, elle s’approcha du mur le plus proche et se recroquevilla sur elle-même. La tête sur ses jambes repliées, ses bras enserrant le tout, elle essayait de réprimer les tremblements convulsifs qui secouaient son corps.