Le grenier

Gaïanne rouvrit les yeux... Plus personne en face d'elle ou au dessus d'elle. Une étrange sensation l'enveloppe, elle est par terre, étendu dans le grenier, plus de souvenir proches, juste ce barbare Slanesh qui avait disparut.

(Il était pourtant la il n'y a pas longtemps! Mais par quelle sorcellerie est ce que je me retrouve dans pareil situation?)

Elle se relève, s'époussette un peu, puis se dirige vers l'escalier pour rejoindre la salle commune, mais seule cette fois, la main de Slanesh sur sa hanche fesant défaut a présent.

Ce maudit manoir me vole tout mes compagnons de bal ? Ce splendide Félys dans un premier temps, et voila que l'on me prive de la délicieuse compagnie de ce barbare a la jupette! J'en ai assez! .... Maudit manoir tu me le payera!!!!!

Elle disparait du grenier en empruntant les escaliers


[hrp] Aucune rencune, mais bon, il falait bien que l'on fasse une transition ^^ [/hrp]

Exorkisein....

Elle était parvenue, difficilement à se détacher de ce moment fort intense...

Maintenant de futile impératif s'agitait devant elle.
Elle parcouru le couloir, regardant rapidement à gauche, à droite, si une salle d'eaux s'y trouvait, elle trouva son bonheur derrière une porte de bois vernie, attrapant la poignée, elle pénétra rapidement dans la pièce.
Le lieu était assez simpliste, sur une petite commode se trouvait un bac, rempli d'eau limpide. Curieusement, il semblait placé là pour elle.

A moitié nue, elle fit sa toilette assez sommairement, mais soigneusement. L'heure n'était pas aux grands bains mousseux.
Et l'hôte, les invités, elle ne savait pas qui pouvait arriver.

Quand elle eu fini, elle soupira et resta immobile un instant derrière la porte.

Où pourrais-je à nouveau trouver quelques vêtements...

Peut-être qu'une nouvelle tunique l'attendait dans la pièce de toutes les souffrances, mais l'endroit était trop dangereux, trop fréquenté.
Pensant le grenier plus calme, elle décida d'y retourner.

Agilement, elle y grimpa.

*Toff toff*

Saleté de poussière...

Respirant difficilement, elle ouvrit la première malle qu'elle trouva, étrange contenu... Des fioles, de couleurs tout aussi étranges, phosphorescentes pour la plupart. Elle trouva aussi dans cette malle une douteuse collection de poignard.
Elle en prit un, sans gêne. Voyant que cette malle ne contenait rien d'autres, elle la referma, soulevant un important nuage grisâtre.

*Toff toff*

Un coup d'oeil à droite... Une autre malle...
Elle l'ouvre, et y trouve plusieurs tenues.
Son choix se porte sur un robe noire, elle l'enfile, abandonnant là le reste de sa tunique de cuir. Cette robe semble heureusement lui aller à merveille. Elle admire la complexité des tissus mêlés. Relevant légèrement la robe, un pied en appui sur une malle, elle accroche le court poignard à l'anneau de tissus foncé qui serre sa cuisse droite.

Un soupir.... une pensée....

Pourquoi n'est-il pas là...

Enfin, elle se décide à redescendre.

Il doit bien rester des gens dans ce foutu manoir....

Je tombe durement sur le sol après avoir traversé le toit en mauvais état. Une douleur aiguë prend naissance dans mon épaule droite.

Et bien, bravo ma grande !

Perdue, dans un nuage de poussière, je tente de reprendre pied dans la pièce obscure. Mon premier essai pour me mettre debout se solde par le choc violent de mon crâne sur une poutre, tandis que mon épaule continue de me lancer. J’aperçois un mince filet de lumière sur le sol : la sortie ?

Je me dirige vers la source de lumière, à tâtons, rencontrant ça et là des caisses de métal ouvertes ou fermées. J’arrive enfin devant une trappe ouverte dans le plancher, semblant donner sur couloir dont je ne distingue rien. Je saisis un vêtement dépassant d’une malle et en arrache un grand lambeau le tissu coincé entre mes dents et ma main gauche. Tant bien que mal, je parviens à improviser une écharpe, immobilisant mon bras invalide, un vieux goût de poussière sur la langue.

Passant mes jambes par l’ouverture, je me laisse lestement tomber en direction du sol. L’atterrissage se fait en souplesse, non sans une petite grimace de douleur, du à un morceau de bois, venant sans doute de la charpente fatiguée, enfoncé dans ma chaire juste en dessous de la clavicule. Je tente de l’arracher par moi-même, mais la douleur vive me tourne la tête.

Un bruit sourd attire mon attention. Des pas… A l’étage inférieur. Je ne suis donc pas seule dans cette maudite baraque. Peut-être le maître des lieux. Je dégaine ma dague, incapable de manier mon épée de la main gauche et me dirige vers les escaliers. Je jette un rapide coup d’œil au-dessus de la balustrade… Personne. Marche après marche, je descends le long escalier, attentive aux moindres bruits. J’arrive enfin au terme de ma descente, avec à ma droite une immense porte explosée et rendue inaccessible par un éboulis et à ma gauche, une autre, écroulée sur le sol, donnant sur une pièce d’où s’échappe des relents de nourritures et de boissons.

Je me dirige vers ce qui semble être l’entrée de la salle principale, espérant trouver quelqu’un.

(suite dans la salle commune)