La maison du Maire

Une fois une bonne dose d'excrément etaler contre les murs du petit coin, le gobelin commence a se laver les mains dans la cuvette des toilettes...
Et soudain... c'est le drame!!!
La chasse s'enclenche malencontreusement, la créature tourbillonne.....


"NIIIIIIAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAaaaa Glouppp"

Plus de Kweecly... l'eau remonte doucement dans le fond de la cuvette... le petit coin reste fermé... les murs recouvert de fionte de gobelin...

[HRP] Kweecly continu à la cabane du pecheur [/HRP]

Maël, je vous en prie… point de monsieur, par pitié.
Observant ce doux visage, fragile masque de porcelaine prêt à se fendre à tout instant.

Il est clair que ses nerfs sont prêt à craqués à tout instant. La pauvre fillette ne sait même pas qu’il nous est préférable de nous amuser plutôt que d’affronter la réalité telle que la raison nous la dicte. Cette tentative désespérée de dénier ce qui nous semble être un terrible échiquier.
Ce que je fais ici, je ne peux lui dire que j’ai dépouillé un noble guerrier occit en parti par ma faute, parce que je n’ai voulu porter secours…

Ne vous inquiétez pas, tout se passera bien. Nous allons être présenté au maire qui va probablement nous expliquer comment venir à bout de ce démon… Je pense qu’il avait besoin d’une équipe d’aventuriers pour faire le boulot…
Je souris, tentant d’être le plus convainquant possible.
A nous tous nous arriverons à déjouer ses plans.
Levant mon verre, je lui lance un regard direct, presque dur, teinté de cette lueur d'acier que l'on pouvait lire dans l'âme des vaillants guerrier... N'étant pas très valeureux par nature, je compose du mieux possible.

Ce fameux rouquin arrivait à me faire oublier tous les soucis que je pouvais avoir, ici ou ailleurs...Il avait apparemment beaucoup d'humour, mais dans un pareil lieu ca en était presque étrange.

Je veux bien un verre de vin s'il vous plait, Neil.

L'oeil rivé sur ses cartes, j'ajoutais :

Vous m'avez dit être illusionniste c'est bien ca? Pouvez-vous me faire un tour de cartes?

Par tous les évangiles ! Je redresse mon dos. Raide comme un piquet, je n'ose pas regarder ou est posé ma main. Trop vite. Ca va trop vite et devant les yeux de tous les convives !

Précipitemment je retire ma main comme brûlée au fer rouge. Dieu que ça stimule. Mais diantre que c'est un jeu dangereux. J'espère que le Très Haut apprécie sa petite plaisanterie céleste !

Je reporte mon attention sur le visage de Monseigneur Amadeus, me penche à son oreille et lui sussure, d'une voix qui se fait aguicheuse, et qui me surprends moi-même, un :

"Fieffé coquin que vous êtes Monseigneur. Il n'est point l'heure de s'estourbir à des jeux interdits d'autant plus sous autant de regards. Néanmoins je gage que vous avez un attribut... hum... fort convaincant ! Que diriez-vous de boire un verre en attendant notre hôte ?"

Je pris le verre qu'il me tendait avec gentillesse.

Merci beaucoup.

J'écoutais son petit discours sur l'illusion avec attention, puis lui répondis:

Je n'ai jamais eu la chance d'assister à un spectacle d' illusions, alors ce serait avec plaisir que j'aimerai en voir une...

Je ne savais pas si j'avais eu raison, quelle illusion allait-il me montrer? Peut-être avais-je eu tort, mais ma curiosité était vraiment plus forte que ma raison.

Je regardais avec attention chacun de ses gestes, ne sachant pas à quel niveau se passerait l'illusion, il me fallait être vigilante...

Je fixais des yeux la rose, attendant de savoir ce qu'il allait faire, ou me demander de faire.

Elle reprend ses esprits ma soeur.. Il est vrai que l'endroit et le moments sont mal choisis pour cet éveil aux sens.
Je me sens investi d'une mission mais tout de même, nous ne sommes pas dans un salon guindé et libertin de la capitale..
Je m'assoit près d'elle et nous ressert des verres.

Bien ma soeur, je ne connais même pas votre nom, mais sachez que je n'ai vu plus séduisante membre des ordres de ma vie.

Vous pratiquez la gymnastique ?

Le brouhaha se fait plus imposant, on compte bon nombre de personnes ici.. Les liqueurs faisant leur oeuvre, je m'excuse un moment pour aller soulager ma vessie..

J'arrive aux toilettes et fait immédiatement demi tour.

nous ne sommes définitivement pas dans un salon chic ici.
Mon oeuvre parachevée, je m'en vais rejoindre cette chère nonne, sans oublier de saluer nouveaux arrivants et gentes dames avec courtoisie et protocole, bien décidé à élever cette réception au standing que ma présence mérite..
C'est vrai quoi, je n'ai pas fait tout ce chemin pour causer avec des malandrins bien mal nippés...
Je m'assoit près de la nonne dont je ne connais toujours pas le nom mais plus ses attraits physiques, et invite les bonnes gens à nous rejoindre si le coeur leur en dit..
Plus de manoeuvres interdites, nous pouvons nous ouvrir aux convives..

Donez moi votre nom, je suis Amadeus de Mortepierre, galant homme aux pratiques certes libertines mais toujours de bon goût..

Dragonnia, ayant fini son verre, dû se résoudre à le poser sur la table. Plus rien dans les mains, et toujours cette gêne qu’elle ressentait lorsque trop de monde se massait autour d’elle. Elle fit le tour de la salle de son regard cherchant un endroit isolé pour se retirer. Epier sans être vue, sortir de l’ombre lorsque tout semble calme, les réflexes revenaient. Mais pourquoi avait-elle l’impression d’être en danger ?

Pourtant tout semblait parfait, les invités faisaient plus amples connaissances, le vin coulait à flot, les langues se déliaient.

Elle regarda un instant amusée le jeu de la nonne et du perverti, puis détourna le regard en rougissant quand elle surprit le geste déplacé du gentleman qui, de manières, ne semblait n’avoir que le verni. Il semblait tellement charmé par la nonette qu’il en oubliait les convenances celui là. D’autres semblaient passablement amochés. C’est vrai qu’elle-même en était déjà à son second verre. Elle commençait à ne plus trop savoir qui était qui, les visages se mélangeaient. Elle préféra s’asseoir pour retrouver un peu de stabilité.

A peine assise, elle vit venir vers elle l’homme au visage pâle, le bavard, celui qui renverse les verres de vin sur les demoiselles, pensant qu’elles sont plus jolies toute de rouge vétues. Il s’assis à côté d’elle sans attendre sa réponse. Grand bien lui en prit, elle aurait refusé. Ses jambes ne la portaient plus. Impossible à éviter. Elle était obligée de rester à ses côtés.

Il lui tendit un verre, encore un. Elle le prit machinalement. Ses pensées n’étaient plus très claires. Elle en arrivait même à lui trouver un certain attrait. Il aurait fallu qu’elle fasse attention, le vin ce n’était pas du petit lait. Mais la pauvrette n’avait guère eu l’occasion de goûter à ce liquide, et d’eau bien souvent avait dû se contenter.

Le rose aux joues et la voix devenue pâteuse, elle se prit à vouloir à nouveau engager la conversation.

Vous avez visité un peu le village ? Moi j’ai conversé avec une charmante vieille dame. Elle m’a offert de succulents biscuits. J’espère que j’aurais encore faim pour le banquet.

La voilà maintenant partie à rire. Décidément, il vaudrait peut-être mieux pour elle qu’elle repose ce nouveau verre offert. Elle avait déjà bien assez chaud comme ça.

Séduisante ? moi ? Il doit être aveugle comme une taupe. Car autour de nous, les jeunes femmes présentes sont beaucoup plus belles et gracieuses que ma pauvre personne. Sans attendre ma réponse à ses questions, le voilà qui se lève à nouveau, louvoyant entre les inviter pour rejoindre une pièce. Hum.... Je me mord les lèvres d'hésitation... Le rejoindre ? pas le rejoindre. Tsss... A croire que je n'ai plus que le libertinage en tête. Allez ma fille ressaisis toi !

Je regarde autour de moi et suis surprise de vois que tout le monde ou presque est en couple. La boisson sans aucun doute y est pour quelque chose. Mon ventre grogne. Il serait temps que notre hôte arrive. Il se fait désirer le bougre.

Mon galant revient, invitant par là même les autres convives à s'installer à table. C'est qu'il a de la classe. On sent qu'il à l'habitude de ce genre de mondanités.

"Je suis soeur, enfin novice pour le moment, Hombeline du couvent des Petites Soeurs de la Miséricorde. Monseigneur, croyez-vous que notre hôte se manifestera un jour ? Je suis habituée à jeuner, mais je crains fort que certaines n'aient un malaise si nôtre hote ne se décide pas à venir souper avec nous !"

Je continuais à scruter cette rose du regard, ne pouvant plus m'en détacher, comme hypnotisée par elle...

Soudain, une forme apparut, le bouton de cette rose ne ressemblait plus à un bouton de rose... il ressemblait à ...à un couple enlassé ?

Je frottais mes yeux pour voir si ils ne me trompaient pas, je secouais un peu la tête dans tous les sens pour reprendre mes esprits, mais l'illusion que Neil venait de me jouer me bluffait.

Félicitations mon cher Neil, cette illusion est parfaite !

En effet, drôle d’équipe que celle-ci. Mais toute chose a sa raison…
Riant de bon cœur moi aussi.
Le monde tourne,
Basculant la tête en arrière, en contemple quelques instants le plafond (fort beau il est vrai).
Garde l’esprit clair, combien de verres as-tu bu jusqu’à présent ?
Ayant perdu le compte, je décide de passer à l’eau ou à tout autre produit non alcoolisé.

Balayant la table du regard, la faim me taraude. Revenant à la demoiselle qui sied à mes côtés, peut être pourrait elle satisfaire d’autres appétits qu’a aiguisés la petite fleuriste…
Qui êtes vous, Angeline ? Vous me semblez si différente des personnes amassées ici. Ne vous offusquez pas, lorsque je dis différente, je veux dire que vos manières ne sont pas celles de la plèbe.

Hummm ? Curieux personnage que ce maire.. quel manque de tact évident..


Prenant la main d'Hombeline...

Bien, il nous invite à passer à table, ne nous gênons pas plus pour ce grossier personnage


Je commence à trouver cette absence pesante moi aussi.. Au moment où tout devrait s'expliquer une nouvelle énigme..
Les convives se dirigent vers la table, ne sachant où se placer..
Quel pays de culs terreux ! Le maire est à l'image de son village, tiens, mais quelle galèèèèèère...


Bien chers amis, passons donc à table.. Un gentilhomme, une lady, ainsi de suite, selon le protcole, n'est ce pas ?
Installez vous donc Hombeline.

Je lui tire la chaise et l'invite à s'asseoir.. Nous sommes dos à l'entrée de cette salle, devant nous des chandeliers scintillent de mile feu, tandis que le maître des lieux brille lui par son absence. Il sait néanmoins soigner le décor..

Je n'ai pas aimé ce maire pète sec qui s'éclipse alors même que nous étions pendus à ses lèvres, en attente du pourquoi de cette invitation. Mais qu'à cela le tiene, un moment ou à un autre, on les aura nos réponses. En attendant le souper va commencer.

Plaçant ma main dans celle de Monseigneeeeur Amadeus, je le suis et m'installe sur la chaise qu'il a galamment tirée à mon intention. S'il n'était pas aussi libertin, il pourrait passer pour un saint !

Un à un les convives s'installe, les verres se remplissent, de même que les assiettes. Que tout ceci fleure bon. J'en ai l'eau à la bouche et me retient de me jeter sur les victuailles. J'ai oublié quelque chose. Les bonnes vieilles habitudes ne se perdent pas. Je joins mes mains, entrecroisent mes doigts entre eux et appuie mon menton sur ceux-ci.

"Seigneur, nous te remercions pour ce repas aussi riche en nourriture qu'en boisson. Puisses tu nous honorer de ta présence tout au long de ce séjour riche en rebondissements de tous genres et nous protéger du mal. Amen."

Attrapant mon verre de vin, tandis que l'autre se pose sur le genou de mon voisin, je le lève et crie en direction des chatons, des damoiselles et damoiseaux un :

" A la votre et bon appétit"

D’une voix suave, le regard chargé d’une assurance nouvelle que je ne me connais…
Je commence enfin à me sentir à l’aise dans mon rôle…
Patience… Patience, il me tarde aussi de savoir ce qui nous amène en ces lieux, mais de toutes façons, nous sommes piégés dans ce village pour la nuit. Au moins, voyons dans son intervention la confirmation que notre venue est motivée par un motif bien précis… Pour ce qui est de savoir lequel précisément nous ne tarderons pas à en être informé.
Pour le moment restaurons nous, seul le ventre plein, nous aurons l’énergie de lutter si un danger se présente.
Ou de fuir…

Resserrant doucement ma prise autour de la frêle main, je fais un signe de tête à Angeline en direction de nos assiettes.
Ca m’a l’air bon, en plus.
Avec un clin d’œil connivent.
Bon appétit.

Vahn arriva en courrant , dégoulinant de sueur et répugnant à souhait..

Le voyage fut un poil déconcertant et exténuant...

"Je suis vraiment immonde comme ça... allez hop je vais me changer"

Comme si il était partit en colonie de vacance ,son baluchon contenait une immense variétée de tenues toutes aussi spéciales les unes que les autres..

"Hum pas celle là, trop voyante , celle là , on me prendrait pour une femme...ahhh celle là"

Il sortit un petit ensemble vert pomme , les couleurs étaient unies , aucun défaut dans sa tenue , sauf la tenue elle même peut être..
Puis il prit une bouteille et se parfuma abondamment avec.

"Hum , je suis prêt héhé , je me demande qui va être là... et pourquoi je le suis moi même d'ailleurs"

Il ouvrit la porte sans plus attendre et dès qu'il franchit le seuil de la porte , on entendit un puissant bruit venant de son estomac... L'elfe devint tout rouge et alla s'asseoir rapidement sous la risée des autres convives.