La maison du Maire

... bong de la tête contre le fond d'une poêle.

- Non mais il va se calmer, le grumeau !

Disparue la bienveillance. Hérissée, visiblement hors d'elle, la jolie Lynette ressemble plus à une furie en tablier blanc qu'à la modeste servante proprette qu'elle était quelques instants plus tôt.

Abandonnant le gobelin à sa bosse grandissante, elle quitte l'office en coup de vent... Elle a des fenêtres à refermer et des débris à ramasser de tous côtés... Mais ça n'explique pas l'hébétude de son regard ni le tremblement de ses mains...

[flash-back sensé prendre place avant l'intervention d'Amadeus...]

Ses paroles je les écoute à peine mais ce sourire lascif qu'il affiche me fait soudain me rendre compte de cette proximité corporelle entre nous deux. Dieu tout puissant ! hummm...que son torse est ferme ! Mais... mais... mais qu'est ce que je raconte là !

Je m'écarte de lui en le repoussant sèchement, le visage en feu d'avoir eu une telle pensée. Apercevant la carafe de liqueur à proximité, je me précipite vers elle, l'aggripe et la porte à mes, buvant à même la bouche l'alcool légèrement amer. Arghhhhhh. Par tous les saints ! ca brûle.

Je porte la main à ma gorge, suffoque. Je dois avoir le visage tout congestionné tellement il me chauffe. Je deviens folle en ces lieux. Je me transforme en furie, en catin, et maintenant en ivrogne. C'est l'état de choc. Oui... je ne vois que ça comme explication. Seigneur pardonne moi pour tous ces pêchés. A mon retour au couvent, ma pénitence n'en sera que plus grande et pieuse.

Je tente de reprendre contenance devant tout cette foule amassée dans la pièce. Je suis une nonne . J'ai une image à soutenir et jusque là j'ai fait défaut. Je me retourne alors vers le gentilhomme, pour effacer ce fichu malentendu.

"Hum... Excusez moi pour ce comportement. En ces lieux il se passe des choses inhabituelles et.... hum... avec toutes ces émotions, je ne suis plus moi-même..."

J’ai toujours aussi froid…et je ne vois plus personne, les rues sont vides…et galére! j’ai encore loupé un truc, je le sens.

Edelweiss erre un moment dans le village…autour d’elle aucun bruit, pas un mouvement

Tsss…trop désert, j’aime pas ça…Tiens je serais même contente de voir un…un blob. Et pourtant dieu sait si c’est pas terrible un blob…et pas très causant…et puis c’est, comment dire, mou…

Toute à ses réflexions sur les blob la féline ne réalise pas que ses pas prennent d’eux même la direction de la maison du maire, seule source de lumière dans le village endormi.

Banquet…on avait parlé de banquet je me rappelle bien. Et à la maison du maire, ils sont sûrement tous là…enfin, j’espère.

La porte est ouverte…bon signe? La jeune rôdeuse entre et retrouve quelques personnes connues…et d’autre pas.

Une ombre? Quelle ombre? De quoi ils parlent eux? Et pourquoi tout le monde est si…nerveux, la tension est palpable…ça y est, je le savais, j’ai loupé un épisode.

Elle s’approche alors d’hombeline qui semble avoir retrouvé son calme et discute avec un aristocrate, nouveau venu apparement

Tiens elle rougit…

-Pardon mais…qu’est ce qui s’est passé avec l’ombre?

Faut que je m’assoie , trop d’emotions en un jour c’est pas bon pour la santee . Choisissant une place a peu a l’ecart de l’agitation presente , je m’installe . Le menton sur ma patte , oreilles en alerte , j’observe l’assemblee . Un baillement d’ennu .... euh de fatigue m’annime le visage.

Progressivement je sent mon oreille gauche se detourner lentement vers des paroles incomprehensibles . A voir l’etat de l’orateur on croirait facilement que la fete a deja bel et bien commencee .
Comme pour ajouter du mouvement a ce tableau hedonistes , voila l’autre vert qui se met a s’agiter .

BBAAAAAMMMM

Bien fait madame ...

Continiuant mes observations mon regard se pose sur la nonne . Apparement elle a oubliait ses voeux de chastetes derriere la porte , la voila qui se vautre dans les bras de cette homme inconnu . Homme qui apparement s’attendait a autre chose en arrivant ici , un peu comme nous tous d’ailleur .

Perdue dans mes divagations sur le pourquoi de ma presence a cette endroit , une odeur familieres m’enveloppe soudainement l’odarat et fait monter en moi un sentiment de colere qui me fait oublier l’ ennuie qui m'envahisser il y a un instant .

Et ben le voila le grand disparu ... , trop de rancunes je ne bouge pas , non mais , il m’a laisser la bas toute seule dans cette endroit hostile ... im – par – do – nnable .

Et la voilà qui s'enfile une pleine gorgée de liqueur ! Elle me plaît cette nonne, d'autant que d'après ce que j'ai pu tâter de mon plexus, je me verrai bien investi d'une mission de conversion au libertinage..

Il commence à y avoir du monde ici.. Tiens, deux créatures félines, mignonnes..
Et toujours pas d'hôte... MMmmh...

Il me semble que bien peu de personnes civilisées se pressent ici, la haute n'est représentée que pas moi même ? Je hais la plèbe, les crasseux sans éducation qui vocifèrent de vaines paroles sans esprit..
hum.. Je m'égare..

habitué du faste et de la dorure des réceptions de la capitale, je m'en vais sauver cette invitation..

Mes amis, je vous invite à vous servir, nous avons là de remarquables breuvages..
Nous sommes tous un peu secoués par l'apparition de.. Enfin, vous savez quoi.. Reprenons nos esprits autour d'un bon verre, et l'individu responsable de cette farce macabre saura se montrer..
Une telle tablée dressée pour nous ne peut être que preuve de bonnes intentions à notre égard..

Personne, pas même moi, ne semble convaincu par cette dernière remarque, qu'importe, buvons...
soupçon de désir, elle joue des regards des hommes de l'assemblée..
Toute de dentelles et de regards aguicheurs, elle nous envoûte, moi le premier, conquis par cette puissance sensuelle presque surnaturelle... Elle se joue de nous, elle s'est joué de moi, cette lettre, cette invitation..
Perdu dans mes pensés, j'en oublie le verre destiné à la nonne.. Liqueur sucrée sans alccol celle là..
Tout tourneboulé par ce dernier songe, je l'attrape par la taille et lui tend son verre avec des manières courtoises de gentilhomme éduqué tout en lui tâtant le bas du dos mine de rien, histoire de m'assurer que l'aperçu de tout à l'heure était bien réel...


Maiiiis oui, elle est drôlement bien roulée là dessous...

Je lève mon verre.
Santé, bonheur, chers amis, fortune et bienséance...

Il n'est sans doute pas trop tard. J'ai marché si longtemps.


La maison du maire imposante sans être prétentieuse, et suffisemment modeste pour être charmante se dressait au bout de la drève. L'aspect du village, à l'image de la maison du maire, aparemment si accueillante, contrastait tellement avec les histoires qu'Egon connaisait par coeur, et dont il sétait tellement délecté des récits.

Sans doute aurai-je été mystifié, se dit Egon avec une pointe d'angoisse, peut-être les habitants de ce village font-il courir ces bruits dans le seul but de tenir les aventuriers à distance.

Il y a toutes sortes d'aventuriers ricana-t-il intérieurement.

Il approcha de la porte d'entrée, son souffle se fit plus court, son coeur plus pressé.

Patience, Egon, le moment est peut-être venu. Qu'ils ne me déçoivent pas en tout cas.

Egon heurta la lourde porte du pommeau de sa canne de pélerin et rabattit sur ses épaules l'ample capuche de sa cape de voyage en feutre.

Jetant un coup d’œil dans le coin de la salle, mon regard se pose sur la féline Tissia. Déglutissant avec peine, je fais mine de ne pas l’avoir vu…
Elle a l’air en colère.
Observant la salle, l’air de rien, je croise son regard… Je blêmis.
Non, elle est furieuse.
Plongeant mon nez au fond de mon verre vide, j’y contemple le caléidoscope de couleur.
Pense, trouve une excuse ! Je ne peux pas lui dire que le truc vert étalé dans le coin me terrifie.

C’est ça j’ai trouvé !
Faisant fi de ma couardise, je m’approche, de la féline jeune femme. Attrapant deux verres sur la table, j’espère bien amadouer la belle.
Elle snobe mon approche, je vais avoir fort à faire pour me faire pardonner.
Hé oh !
Tendant un verre, elle me foudroie dans ses prunelles flotte une froide colère, puis se détourne.
Euh, désolé de vous avoir faussé compagnie, mais quand la chose, là-bas s’est précipitée sur moi…
Désignant la répugnante créature du menton.
Elle m’a emporté dans sa chute et me suis retrouvé au bain forcé… Aussi, j’ai nagé, jusqu’à la maisonnée la plus proche pour me rendre de nouveau présentable. Heureusement, la flambée m’a permis de me sécher au plus vite.

Dragonnia regarda si sa robe n’avait pas de faux plis, s’examina dans la vitre de la porte, arrangea quelques mèches folles en les rejetant derrière ses oreilles, plaqua un sourire sur ses lèvres et se décida enfin à entrer.

Elle resta quelques instants admirative devant le luxe qui l’entourait.

Et bien ! Lui ne doit pas avoir souvent dormi dans la rue, en compagnie des rats. Je vois déjà le phénomène, un ventre bien rebondi, des joues bien rouges… Je déteste ce genre de personnes, celles qui passent devant vous sans vous regarder de peur que le malheur les contamine.

Elle chassa cette pensée de son esprit et rentra dans le hall. Une porte ouverte, la salle de réception certainement. Des voix lui parvenaient de cet endroit. Elle respira à pleins poumons, prit son courage à deux mains et décida d’affronter à nouveau ceux qu’elle méprisait déjà.

La première chose qu’elle vit fut la table immense qui prenait les trois quarts de la pièce. Le couvert était déjà installé. Elle fit voyager son regard et le posa sur les portes fenêtres. Toujours chercher les issues possibles, c’était son instinct de survie qui reprenait le dessus.

Elle daigna enfin poser le regard sur les convives, remarqua la connivence entre cette nonne qui s’était bien dévergondée depuis qu’elle ne l’avait vu et cet inconnu qui semblait ne pas être de son milieu.

Beaucoup trop de monde par ici, et les chattes qui sont encore là ! Je vais me servir un verre de vin. Ca m’occupera les mains et me donnera un prétexte pour ne pas aller caqueter avec ces gens déplaisants au possible.

Elle s’approcha de la table, prit un verre, une bouteille déjà bien entamée et se servit copieusement. Tout en sirotant le nectar qui savait si bien lui faire oublier le moment présent, elle regardait du coin de l’œil les autres invités.

Chaleur. Tête qui tourne. Je m'accroche à la table sur laquelle sont déposés les alcools. Maudits alcools. Tout juste bon à vous faire perdre notre équilibre et notre faculté de penser. Poisseuse. Dans ma robe de nonne, j'ai l'impression de sentir la sueur rance à plein nez. Envie de l'enlever là tout de suite. Hein ? soupirs. Après l'état de choc, voilà l'alcool qui m'embrouille l'esprit.

Bien accrochée, pour ne pas chanceler, je regarde les convives. Enfin je regarde dans le vague car ma vue à tendance à s'embrouiller depuis quelques minutes. Il y en a un qui est encore plus saoul que moi apparemment, et... pouah ! voila-t-il pas qu'il pelote sans vergogne la servante avant de l'embrasser ! Heu... C'est à moi qu'il sourit ? Sourire. Bonté divine ! me voila en train de lui rendre son sourire au moment même où il me propose une danse. Folle... je suis folle. Bonne à enfermer dans un hospice. Seigneur tu ne m'aides pas beaucoup là !

Pas le temps de répondre par la négative qu'un bras s'enroule autour de ma taille. Seigneur ! ma grâce si tu m'entends sauve moi avant que je ne succombe à la tentation. Verre en main, je sursaute sous cette main qui se balade dans le bas de mon dos... trop bas pour être honnête cette main ! Là s'en est trop.... je... hips... vais... hips... lui... hips... je lui prends sa main discrètement et la dépose sur mes deux lunes en lui lançant un regard de connivence afin de lui faire comprendre que je souhaite sauver les apparences.

Au diable la tentation.... Par ton silence Seigneur tu m'as condamnée au pêché de la chair !

Tous les autres invités semblent s'être rejoins ici, je reconnais quelques personnes apercues plus tôt dans l'après midi.

La jeune fille semble aller un peu mieux, du moins elle le laisse paraître lorsque nous pénétrons dans les lieux.

Tout à coup elle s'adresse à quelqu'un que je n'avais pas encore vu, une dame à l'apparence féline...

Je ne comprends pas bien de quoi elle lui parle, qu'a t-elle vu ? Il faut dire que ses explications étaient trop confuses tout à l'heure...

Je ne sais pas du tout, mais cela devait être vraiment effrayant pour mettre autant de personnes dans cet état...

Elle me semble bien retournée cette nonne là.. intéressant, foi de Mortepierre, je m'en vais initier cette fille du seigneur aux plaisirs de la chair !
La pauvre semble prise d'ivresse, je l'aide à s'asseoir à la table, lui promettant quelque rafraîchissement salvateur.

On dirait que du monde arrive encore.. La petite sauterie se met en place, il y a du gueux, mais aussi de jolis minois qui font leur apparition.. Paaarfait.
Je vais de ce pas accueillir les nouveaux venus avec des sourires de circonstance et des distributions courtoises de verres.
Je sers du "je me présente : Amadeus de Mortepierre" à tout va, flatte les dames, plaisante avec les messieurs.. Oui, je suis dans mon élément, là.

J'allais oublier ma nonne dans toute cette mascarade de politesse affichée et de formules superficielles..
Je retourne là où je l'ai laissée muni d'un verre d'hydromel, certes alcoolisé, mais rafraîchissant comme promis.

Voilà de quoi vous remettre d'aplomb charmante soeur...

Je lui souris, me tient près d'elle et lui colle une main à la poitrine, de manière à ce qu'aucun convive ne le voie, le tout accompagné d'un clin d'oeil complice..
Mon dieu ! Quelle magnifique poitrine, un régal au toucher.. Non ! Le seigneur n'aura pas plus longtemps l'exclusivité sur ce corps que je devine magnifique !
Ma seconde main part à l'assaut de sa boutonnière.. Meuh.... comment c'est foutu ces fichues soutanes ?

Affalé dans un coin de l'office, tatant sa bosse... Le gobelin gémit...

"Méchante servante, vilaine femme à queue pie!! Je t'ouvrirai en deux, j'étalerai tes vicères sur le sol et je sauterai dessus!! Et quand y en aura plus... je te mettrai un coup de pied!!!!!! GNNNNIIIIAAAAAAAAAARRRRRRKKKKKK"

Kweecly sort de l'office en claquant la porte, il retraverse ce couloir, et cherche son chemin jusqu'à ce qui devrai être l'entré...

Pas de bol... ce qu'il pensait être la porte du hall se retrouve être ... un p'tit coin...

"Gniark!"

La créature referme la porte derriere lui... et laisse la nature agir... ( Par soucis de correction... nous vous épargnons le passage qui fait plouf, plouc.... )

Je le laisse m'installer à la table. Ce n'est pas de refus. J'ai les jambes qui tremblent du fait de l'alcool mais aussi du fait d'une impression nouvelle. Je le regarde passer de convives en convives. Lorsque m'on regard accroche la douce Angeline, et mon ouie la question posée.

Mon sang se remet à bouillir à l'évocation indirecte de cette ombre. je tente de me relever mais mes jambes sont si lourdes que je suis obligée de rasseoir séance tenante. Fichtre que cette liqueur tape au système. Pas qu'au système ! Je me languis déjà de la main de Monseigneur Mortepierre...

Je prie pour qu'il cesse ses mondanités. Seigneur tu te gausses vraiment de moi. Je prie pour céder à la tentation et tu exauces ma prière ! tss tss tss... Retour d'Amadeus avec un verre d'hydromel. Si j'en bois une gorgée je vais rouler sous la table. Faut pas que j'y touche. Oups... Sa main sur ma poitrine. Joues qui s'enflamment. Rythme cardiaque qui s'emballe. Respiration difficile.

Je regarde a droite, par dessus son épaule, puis à gauche pour vérifier que personne ne s'aperçoit de ce manège, plus drôle que de prier à genou sur les dalles froides et dures de la chapelle du couvent. Bataille avec mes boutons ! A non pas ce genre de chose en public. tater est une chose en vouloir plus en est une autre ! D'une pichenette, je retire sa main de mes boutons. Secouant la tête de droite à gauche je lui montre ma désapprobation.

Il touche. Alors moi aussi j'ai le droit de toucher ! je me penche un peu vers lui. Mes doigts s'attardent sur les boutons de sa chemise à jabots, en ouvrent un puis deux. Juste ce qu'il faut pour que ma main se perde sur son torse bien ferme.

Dieu m'en est témoin, je ne fais qu'exercer sa prière divine !

Je laisse la jeune fille s'asseoir sur une chaise, et décide de visiter un peu cette maison .
Mon regard se promène un peu dans la pièce, tant pour en voir chaque détails, que pour voir les invités.

C'est là que je vois cet homme rouquin qui me dévisage, me mettant mal à l'aise, puis qui s'adresse à moi.

-...ou mademoiselle?....

Je prends une profonde respiration...il est vrai qu'à l'heure qu'il est, tout le monde aurait du m'appeler madame...mais j'ai préféré fuir...

Mademoiselle ! Monsieur ?

Encore désolé.
Visiblement d’humeur boudeuse, je laisse là Tissia.
Peut être les mots que je lui ai soufflés apaiseront sa rancœur à mon égard.

Me relevant prestement, bien décidé à profiter de cette soirée. Nous sachant destinés à hurler cauchemardant éveillés manœuvré tels des pantins par l’esprit fourbe de l’épouvantail. Je me dirige vers la jeune femme en proie au trouble, elle semblait saisir la gravité de la situation, effondrée, ses épaules voutées supportent le poids du monde. Pris d’un élan de compassion, trop rare sentiment en mon cœur pour ne pas y prêter attention, je m’assieds au côté de la jeune femme.

Nous tous ici l’avons vu à la taverne et tout me porte à croire qu’il s’est représenté à nous il y a peu. Du moins cela a été mon cas et j’en déduis le votre aussi.
Posant une main rassurante sur le bras de la frêle jeune femme.
Calmez vous, je vous en prie, ensemble nous arriverons à passer ce piège… En attendant, profitons, tout en restant sur nos gardes.

Servant un verre à la demoiselle, je lui adresse un pâle sourire.
Je me nomme Maël.
Puis lui lance un regard appuyé destiné à l’encourager…

Ecoutant avec attention les paroles du rouquin, je lui répondis spontanément :

Enchantée Neil, si vous permettez que je vous appelle ainsi.

Je lui fis un grand sourire avant de continuer :

Je me prénomme Läylena, et cela ne me gène pas que vous m'appeliez par mon prénom .

La simplicité de cette rencontre , et cette personne qui me parlait me faisait presque oublier l'atmosphère lourd qui régnait dans ce village.

Sacrée soeur.. elle vise derrière moi et reluque, être vue découvrir les charmes du libertinage courtois la terrorise..
Pour le moment on oublie les évènements sombre de tout à l'heure, tout le monde discute, vide des verres, certains sont îvres morts..

Et de mon côté une nonne me caresse le torse.. elle semble apprécier.. Mais n'a pas voulu que j'aille explorer son corsage..

mmmh... Foi de Mortepierre, je verrai de mes yeux ce corps sublime ! Je la laisse promener ses doigts avides d'instruction sur mon corps..
Elle me semble jolie, mon verre est vide.. Fi de boissons pour le moment, je m'en vais prendre les devants.

Ma main gauche pose un doigt sur ses lèvres, de la droite
j'attrape sa main et la dépose sur ma braguette...

Cher soeur, il est temps pour vous d'en apprendre plus sur les exquis jeux de l'amour...

On va finir par remarquer quelque chose, c'est pas possible !