L’arrivée des invités

C'est ici que tout commence, début ou fin, à vous de trouver les chemins obscures de ce village, si beau, en apparence...

Vous avez traversé des montagnes, des plaines...

L’arrivée des invités Yosmitevalleylateafter5qy

Vous arrivez enfin au village. N'est-il pas mignon ?
Mais que recèle cet endroit de rêve...

L’arrivée des invités Lamplightvillage1sf

Mais n'ayez pas peur, je vous sens frileux... Approchez !

Fausse brune Nombre de messages : 38 Date d'inscription : 11/05/2006

Vampette… Oui ! C’est moi !

Merci mon choux, mais de quoi il s’agit ? Un billet doux ? Ah… Bon.

Alors, si c’est pour une invitation… Et c’est gratuit ?

Et c’est la qu’il a disparu. Moi, je suis restée avec son bout de papier entre les mains et la cuisse à l’air et lui, il m’a laissé.
Tous les mêmes, je vous le dis, marre marre et marre des mecs.

Des mois que je donne du bon plaisir à tous ces messieurs et qu’est-ce que je reçois en retour ? Rien. Et puis, ça pue, ce bouge pue et je ressemble même plus à quelqu’un de convenable. Et c’est pas la peine de me regarder avec ses yeux là ! Je suis une fille du trottoir et des troquets, mais je suis une fille de haute volige, moi môssieur !

Pardon ? Ma vertu… I N T A C T E… Si je vous le dis ! Bon, j’ai bien quelques petites entailles à mon contrat de sainte nitouche, mais je couche jamais la première heure.

Toute façon, c’est T E R M I N E le tapin. J’ai la ferme intention de ne plus jamais renouer avec le sexe fort, je veux devenir lesbienne.

J’ai plié mon invitation, je l’ai mise bien à l’abri des regards, dans mon corsage et puis, armée d’une ombrelle et d’un sac rempli de mes petits usages, j’ai pris la route pour ce joli petit village. En route, j’ai accepté une autre invitation, celle de me faire transporter en calèche. J’allais quand même pas user mes talons. Une petite affaire rondement menée, la dernière, parce que je veux devenir lesbienne.

Youhou ! Y a quelqu’un ?

Personne ? Non, parce que j’aimerais bien faire un brin de toilette, moi.

Chef de meute Nombre de messages : 265 Date d'inscription : 10/05/2006

J’étais dans le fond d’un caniveau. Au départ, j’y étais pas, mais je sais pas pourquoi, j’attire les ennuis.

Quand j’avais douze ans je voulais être acrobate. Un matin, je me suis levé sans me prendre les pieds dans les draps et je me suis dit « funambule », voilà ce que je veux être. J’ai soigneusement accroché une corde entre deux arbres et j’ai commencé un entraînement acharné. Au bout du premier essai, je me suis cassé un tibia, c’est ainsi que ma carrière de funambule s’est arrêté.

Ensuite, j’ai voulu être maître d’armes, j’ai acheté une épée superbe et j’ai commencé un entraînement acharné. Mon premier élève me trancha le petit doigt, c’est ainsi que ma carrière de maître d’armes pris fin.

Ne le répétez pas, mais je crois que j’ai la poisse…

Ce soir la, j’étais donc dans le caniveau, le nez dans la boue. Plus tôt dans la soirée, un curieux messager était venu m’apporter un plis, une invitation pour me rendre dans un village que personne ne connaît, mais dont tout le monde a entendu parler.

Curieusement, avant de me remettre l’invitation, il s‘est approché de moi et d’un coup, il a planté ses dents dans mon cou. « Vache, c’que ça fait mal ». Puis il a reculé, m’a remis le plis et a disparu dans la nuit. Je me suis évanoui.
Et me voici donc dans le caniveau, attendant ma transformation…

Ben oui, y a qu’un vampire pour vouloir me bouffer le cou. Alors, maintenant j’attends de devenir vampire. En même temps, ça fait déjà deux bonnes heures que je poireaute le nez dans la boue, en attendant cette fichue transformation.

Au dos de l’invitation, il y avait le plan pour aller à ce fameux village. Jusque la, tout va bien.

Allez hop, en route ! De toute façon, j’ai plus grand chose à faire qu’attendre, alors attendons utile.

J’ai suivi le plan scrupuleusement, surveillant d’un coin de l’œil le soleil et prêt à me jeter dans un fourré bien à l’ombre, au premier signe de ma transformation. Ben oui, malchanceux, mais pas stupide. Pas envie de me faire cramer par le soleil.
Et me voici arrivé devant ce fameux village et apparemment je ne suis pas le premier arrivant.

Diable, quelle tournure de rein…

? Nombre de messages : 538 Age : 73 Date d'inscription : 11/05/2006

Au fond d'un couloir, en haut d'une tour sombre, crepite un feu... Un homme de stature

imposante se dresse, fasse à un petit etre a la voix de crecelle, sinistrement aigü et

deplaisante!

"Oui Maître! Comme il vous plaiera Monseigneuurr!"

S'eloignant, refermant derriere lui cette porte trop grande, il marmonne.

"Le Maître est bon! Le Maître est grand! Le Maître est beau! Le Maître sent la

rose!!"

Arrivé en bas de la tour, il hausse le ton!

"Le Maître, le Maître!!! Le Maître est moche!!!! Raclure!!! Rognure d'ongle de

Porc!!!"
*deformant sa voix*

"Prend cette invitation Kweecly! Va à ma place Kweecly! Prend un mulet et

reviens quand tout sera terminé Kweecly!!"
*reprenant sa voix*

"Un mulet!!! Méchant Maître!!!"

Plusieurs heures écoulées, le Gobelin chevauche la descente d'un col de montagne, et deja en

contre-bas, il appercoit un village, certainement "Le" village de l'invitation!

"Le Maître est une ordure!!! Méchant Maître!!! Me faire traverser les montagnes

sur le dos d'un STUPIDE mulet!! Oui c'est de toi que je parle vilaine bete!!"

La mule vexée se cabre jetant à terre la créature verte.

Le gobelin se releve furieux, sort sont couteau et se rue sur la mule!!! Une fois achevé,

lui couvert de sang...

"Vilain mulet!!! Comment je fait pour descendre maintenant que t'es

crevé!!!"

Balançant un dernier coup de pied au cadavre de sa monture, Kweecly, le gobelin sans mulet,

descend le dernier plateau qui mene au village.

A l'entrée du village, une caleche, un homme et une femme...
Mi-vert, mi-rouge de sang de mule, Kweecly rentre enfin dans ce village.
Devant la femme, il fait une reverence des plus disgracieuse et de sa voix perçante:

"Que la Maîtresse est belle! L'ignoble vermine que je suis s'incline pour

saluer votre superiorité! Suis-je bien à l'endroit indiqué par ce bout de carton?"

Il tend alors l'invitation...

Fausse brune Nombre de messages : 38 Date d'inscription : 11/05/2006

EH ! Mais qu’est-ce qu’il veut le gnome ! Il m’a bien regardé le nain de jardin ! Est-ce que j’ai une tête de servante ???

Non mais dès fois.

Je regardais le petit machin tout vert et c’est pas vraiment le rêve de ma vie, qui se présentait devant moi.

Carton d’invitation en main sale, le voici qu’il me prend pour la boniche et pourquoi pas pour une domestique, tant qu’il y est.

Décidément, les hommes sont tous les mêmes, idiots et aveugles et je veux devenir lesbienne, le choix s’impose et ce petit machin à la voix aussi franche que celle d’un âne qui recule, me conforte dans cette idée…

Ça vient l’accueil !
Je vous préviens, je resterai pas une minutes de plus en compagnie du pygmée.

? Nombre de messages : 538 Age : 73 Date d'inscription : 11/05/2006

"Niark!! La Maîtresse est trop bonne! Que la Maîtresse excuse ma présence nauséabonde! La minable créature que je suis s'efface devant la radieuseté de la Maîtresse! "

Le gobelin se tourne vers l'autre homme qui se dresse en ce lieu.

"Peut etre le Maître pourra- t- il indiquer si je suis bien au bon endroit? Le Maître est si grand qu'il saura certainement indiqué une chose si futile, de son talent magestueux, à un être aussi inferieur que Kweecly!"

Le gobelin, s'incline, fait un nombre incalculable de reverence, sourit montrant ses petites dents pointus et aiguisés...

Alors, concentre-toi ma grande… acheter des pommes, changer la litière du chat, prendre rendez-vous chez l’esthéticienne, … J’ai dit quoi déjà ? rhoo flûte… Acheter des pommes, changer la litière du chat, … Heu … Changer la litière du chat…

Je m’arrête au milieu de la rue, creusant très fort ma petite cervelle pour tenter de me souvenir de ma liste de chose à faire. Un homme visiblement trop presser me bouscule, me poussant à terre.

Oh non, c’est pas vrai ! Faut que je vais me changer maintenant… pfff.

Je me relève, tentant de retirer la poussière qui colle à ma robe. Plongée dans mes réflexions existentielles, je ne vois pas l’homme se retourner et marcher dans ma direction.

Me changer, acheter des poires, changer l’eau des poissons, … rhoo mais quoi encore !

L’homme me tend un papier, je comprends pas trop, peut-être qu’il veut faire un constat. Voyant que je ne suis pas décidée à bouger, il me prend la main et y dépose l’enveloppe, puis fait demi-tour et se fond dans la foule.

Non, mais attend monsieur… t’as oublié ton papier ! Monsieur… Bah mince alors qu’est-ce que ça peut bien être…

Vas-y ouvre, si ça se trouve c’est un truc hyper génial !
Non, c’est pas bien, maman m’a déjà dit que la curiosité est un vilain défaut, ça m’attire que des ennuis…
Oui mais là c’est rien, c’est juste un bout de papier, en plus y a ton nom marqué dessus.
Ah ouais !

J’ouvre la lettre… Une invitation pour aller dans un petit village.

Trop fort, j’ai gagné un séjour dans un village vacances!!!

Après plusieurs heures de préparation acharnée, me voilà partie en diligence. Je passe les détails du voyage, c’était très ennuyeux. La diligence nous arrête dans un petit village. Pas de comité d’accueil. Je regarde la description sur la lettre… trop nul, il m’a pas posé au bon endroit, heureusement que j’ai un plan.

Et me voilà partie à la recherche du village, pendant une heure, je fais le tour, pour revenir au point de départ…

C’est dingue ! c’est le même village que tout à l’heure, c’est normal que le cocher se soit trompé, ils se ressemblent tous.

Je m’approche d’un groupe de personne.

Bonjour les gens… heu c’est bien ici le village ? Non parce que je suis pas sûre, je me suis peut être trompée, ils se ressemblent tous dans la région.

Féline Nombre de messages : 82 Date d'inscription : 08/05/2006

Les gargouillements de mon ventre ne laisser penser qu’a une seul chose , mon dernier repas a pris lieu il y a de ca huits bonnes heures .
Mais ou est ce que je trouverai , a ce moment de la journee , ou de la nuit devrais-je plutot dire , un marchand quelquonque a debarasser du superflu . C’est a ce moment que l’idee affreuse vint emmenager dans ma tete – la chasse .
Non il doit bien y avoir un autre moyen , moi chasseur ... jamais , pas que l’idee de tuer de pauvres animaux me soit repugnante , faut bien manger dans la vie , mais mon image de rodeuse experimentee ne me faisait que sourire .

Les lamentations de mon estomac devinrent plus bruillantes , bon je me lance , je sais a peu pres me servir de mon arc ca devrait aller , je ne devrais pas faire trop de degats . Armee de mon courage , je m’aventurais sur le chemin menant a la foret .

Une ombre me suivit . Degainant maladroitement mon arc , je me retournai sur moi meme , mon geste fut visiblement trop brusque , la sangle de mon carquois craqua et dans un bruit sourd toutes mes fleches se retrouverent au sol .

For – mi – dable

L’ombre se rapprochait , je distinguai maintenant qu’elle appartenait sans aucun doute a un humain . Dans un geste incomprehensible le personnage se baissa et deposa un objet a terre , puis s’en alla serainement . En tout cas cette homme n’a pas peur du noir . En m’approchant timidement je constatai que l’objet mysterieu n’etait en effet qu’un morceau de papier .

Une invitation , un village inconnu , et mon nom . Etrange ..... il ne me faut rien de plus .
Comme par magie ma faim disparue , il existait donc un village que je n’ai pas encore eu la chance de decouvrire .

Arrivee sur place je fis face a quattres personnages apparement invitaient eux aussi . Deux humains une elfe et un machin tout vert . Quelle compagnie a – dmi – rable , je ne pouvais pas tomber mieux . D’un pas qui en disait long sur mes sentiments , je m’approchai du groupe .

Villageois Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 10/05/2006

Quelques invités étaient déjà arrivés, certains curieux, d’autres un peu étranges (regard tourné vers le gnom…).

Ghort s’approcha lentement du petit groupe, boitillant un peu et un peu bossu, comme si la misère du monde, fléchissait sur ses épaules.
Il avait un regard railleur, pourtant quelque chose de complaisant étincelait sur son visage. Oh, on ne peut pas dire qu’il avait l’air fin et futé, mais en tout cas, il ne s’agissait pas d’un air mauvais.

B… Bienvenue dans nôôôô… nôôôtre vîîîî… vi… village !
Je… je suis Gôô… Ghort et le maire m’a chââârgé de vôôô… vôôtre ac… ac… accueil.

Pardôôônez mon bé… bégaiement. Jêêê.. je suîîîîs seulement un peu nêêêêr…. nêêêrveux.

Notre maire vous a fait prêêêparer une collation poûûûûr vo… vôôtre arrîîîîvée, dans…. dans lâââ… lâââ taverne.

Ghort s’arrêta de parler, visiblement gêné et fort embarrassé par son élocution désastreuse. Puis, il montra du doigt la taverne, où chacun des invités pourrait se rendre et y trouver de quoi se restaurer et bien entendu à se désaltérer…

Enfin, le comité d’accueil !

Je soupire d’aise. Je savais bien que le cocher s’était trompé. J’ai retrouvé moi-même le chemin du village. Quelle démonstration de la supériorité de la femme !

Le bougre est un peu vilain, il parle pas très bien, mais le peu que j’en comprend suffit à me le rendre sympathique.

Chouette, je vais pouvoir prendre une eau minérale et une salade verte !

Suivant la direction indiquée par l’envoyé du maire, je me dirige vers la taverne. Je m’interromps au bout de quelques mètres et me retourne vers les autres arrivants.

Heu… C’est bien par là qu’il faut aller, hein ? non parce que j’ai pas de plan, j’ai pas envie de me perdre.

Perdue au milieu des montagnes, en pleine chaleur estivale, je m’efforce de faire avancer mon âne en tirant sur sa bride mais en vain. Je me demande ce que j’ai bien pu faire pour que le seigneur me laisse dans une telle situation.

Tout a commencé par le tintement de la porte d’entrée du couvent, cette nuit même. Curieuse de savoir qui peut se présenter à une heure aussi tardive, je suis sortie de ma cellule en catimini. Cachée de pilier de pilier, soutenant la longue promenade de vieille pierre, j’ai vu la mère supérieure ouvrir la lourde porte de bois.

Devant elle se tenait un homme, portant un tricorne noir et un long manteau dont le col était remonté jusqu’au menton. De son visage lunaire et blême, je n’ai pas pu distinguer ses traits. j’ai juste vu qu’il remettait un billet à la mère supérieure. A sa lecture , son visage a pris un air cadavérique. J’ai prié pour qu’il ne soit rien arrivé de grave à ses proches.

Sans un mot elle a refermé la porte, et s’est dirigé vers ma cellule ! Par la Sainte Vierge Marie, il en est fait de moi ! J’ai couru en tenant ma longue chemise de nuit jusqu’à mon lieu de repos mais il était trop tard. La Mère supérieure était déjà dans ma cellule vide. Sans un reproche, sans aucune expression, elle m’a remis le billet qui était une invitation.

Elle m’a ordonnée de m’habiller, de mettre mes effets personnels dans un baluchon et de me rendre hors du couvent. Ce que j’ai fait. Un guide m’attendait dehors avec un âne. Ainsi a commencé mon voyage que je considère comme un pèlerinage et non comme une pénitence.

Malheureusement, arrivés au pied des montagnes, mon guide m’a laissé seule, prétextant que le mal rôdait dans cette région et qu’il ne pouvait aller plus loin, qu’il avait une famille à charge. Avant de partir il m’a donné des instructions précises pour trouver le village et je l’en ai remercié. J’ai prié pour son salut avant de reprendre la route.

Mais voilà, l’âne n’en fait qu’à sa tête ! Alors je décide de le laisser là, et de continuer ma route.

Cela fait des heures que je marche. Sous ma robe de novice, mon corps dégoutte de transpiration. Je chante des cantiques pour me donner courage mais je commence à désespérer. C’est alors que j'aperçois le toit de chaume d’une maison. Gloire a toi seigneur d’avoir écouté mes prières !

Sur la place du village une petite troupe disparate est formée. Juste ciel ! pardonnez moi Seigneur, je vous promets de ne plus jurer... Où suis je arrivée ? ces âmes en peine que je vois auraient bien besoin qu’on leur montre le chemin du repentir !

? Nombre de messages : 538 Age : 73 Date d'inscription : 11/05/2006

Un bossu est apparu et à vaguement évoqué la taverne.
Deja la blonde avance... mais semble prise d'un doute.... Profitant de ce moment d'hésitation le gobelin s'avance d'une voix suintante:

"La Maitresse souhaite-t-ele que je l'accompagne jusqu'à la taverne? La Maitresse semble prise d'un doute! Kweecly sera ravi d'aider la Maitresse"

Sans attendre de reponse, il avance en direction de la dite taverne...

Oh !!! Un petit nain de jardin tout vert !!! Et qui parle en plus ! c'est top glamour j'adore!!!

Je m’approche de la petite chose. Je l’imagine déjà dans une belle petite robe de satin rose.

Arf voilà que je pense boulot maintenant ! Suis-je bête, je suis en vacances dans un super village.

Le petit truc me propose son aide, de la plus serviable manière qui soit. Le seul problème, c’est que je crois qu’il me prend pour une autre.

Mais euh… je suis pas maîtresse moi ?!

Le petit machin est déjà en route, martelant le sol d’un pas décidé. Je hausse les épaules et affiche un sourire béat, emboîtant le pas de la petite chose verte qui me prend pour une instit.

Au fait, petit bidule, c’est quoi ton nom ?

? Nombre de messages : 538 Age : 73 Date d'inscription : 11/05/2006

"Que la Maîtresse emboite mon pas! La taverne est proche!"

Cette humaine semble particulierement écervellé! Exactement ce qu'il faut pour tenir en ces lieux.

"Kweecly sert la Maitresse, Maitresse! "

Entrainnant la blonde abrutie et abrutissante, tirant de ses petits doigts crochus sa robe, le gobelin pousse enfin la porte de la taverne.

Devant lui, la grande salle commune s'étant, laissant apparaitre le comptoire, et la serveuse accouder...

Chef de meute Nombre de messages : 265 Date d'inscription : 10/05/2006

Je regarde le petit bonhomme tout vert qui jète des « maîtresses » par ici et des « maîtres » par la, qui me regarde de son petit mètre sur pieds et déjà celui là m’agace… Pour une fois que je suis pas le plus mal loti, je vais en profiter et en essayant de ne pas faire comme à mon habitude, mettre les pieds dans le plat, accompagné de maladresses et de gaucheries en tout genre.

Dégage, le nabot…

Pour le coup il dégage, mais pas au bon endroit, il file vers la superbe blonde, celle que je voulais accompagner, saleté de globule vert. Et me voilà reparti dans mes gaffes…

Il y a bien la demoiselle rousse, mais avec ma chance, je vais me prendre un coup de griffe et puis cette nonne là, je la trouve bien étrange…
Quant à la greluche, très peu pour moi, j’ai pas envie de choper des maladies.

Seul, pas si mal au fond, mieux que mal accompagné en tout cas et puis quand je me serais transformé en vampire, je leur boufferais la carotide.

Suivons le guide, aussi petit soit-il.

Fausse brune Nombre de messages : 38 Date d'inscription : 11/05/2006

Bon et bien moi, j’en ai assez ! ça suffit de poireauter, ça suffit d’attendre ici en plein soleil et j’ai envie de faire pipi.

Je suis la demi portion de bonhomme Michelin et la blondasse… et ce beau jeune homme au si joli derrière… non ! Les hommes c’est terminé !

Et je me rapproche de la belle toute en poils et en griffe…

Pssiiiit…

« Je suis pas très rassurée avec ces males, vous m’accompagnez ? dites, zauriez pas du vernis, je me suis cassé un ongle ? »

Il fait nuit. Je cours dans les sous bois, la mort aux trousses.
Satanés culs terreux ! Et susceptibles en plus ! Certes, je leurs avait promis que je les débarrasserais de la tribu de gobelins qui hante les forêts au nord. Le tout en échange d’une belle bourse bien pleine d’or et de quelques sacrifices bien consentis de la fille du bourgmestre en vidant les miennes au passage.
Ces ignares pensaient que je possédais les terribles pouvoirs d’un sorcier de renom. Faut dire que si je m’étais donné un peu plus de mal j’aurais pu passé pour le seigneur de ces terres.
Tout semblait se dérouler selon le plan, j’avais déjà pris un acompte. J’étais nourri, logé et assouvi.
Ah, c’était bon de leur faire avaler toutes ces couleuvres ! Mais il a fallu que ces maudites bestioles attaquent, du coup les idiots voulaient que je me charge d’eux.
Piquant joyeusement dans la caisse et prenant la poudre d’escampette, il ne leur a pas valu longtemps avant de comprendre qu’ils s’étaient faits avoir. Me voilà traqué comme une bête sauvage, par ces crétins armés de fourche…

Un fourré, hop ! Je plonge dedans.
Aie, des épines. Pas bouger, opération camouflage.
Tient c’est quoi ce guerrier ? On dirait un ranger. Bon je vais le laisser passer avec un peu de chance il ne me verra pas.

On dirait que ça bouge… c’est quoi ? Les gobelins ! Et ils attaquent ce mec !
Tremblant de tout son être...
Pourvu qu’ils ne me voient pas, pourvu qu’ils ne me voient pas.
Beurk, c’est plein de sang vert ! Peut être qu’il en viendra à bout tout seul. Derrière toi abruti ! Non trop tard, il vient de se le prendre le coup de masse cloutée.
Pourvu qu’ils ne me voient pas, pourvu qu’ils ne me voient pas…
Un hurlement terrifiant rugit de derrière moi.
Une boule d’angoisse me monte à la gorge. Les sueurs froides, les oreilles qui bourdonnent, le picotement sous la peau.
Ah non, pas maintenant ! Tu vas pas tomber dans les pommes !.. Et m**** !
Voile noir…

J’ouvre les yeux, une main devant pour me protéger de la lumière filtrant au travers des sous-bois.
Aie, saleté d’épines.
Relevant prudemment la tête de l’inconfortable dortoir végétal.
Personne à droite, personne à gauche. Tiens un cadavre, tiens un autre, beurk un gob’. Partis sans laisser d’adresse, je me demande ce qui a pu les interrompre dans leur tuerie.
Haussant les épaules.
Bien, bien, bien. Face à pareille chose, il ne me reste plus qu’à leurs faire les poches dès fois qu’il y ai des trucs de récupérables, c'est pas tous les jours une manne pareille.
Alors qu’avons-nous là ? Une longue épée, une autre épée courte, un peu d’or une armure de cuir, quelques vêtements, un parchemin…
Blabla, invitation, blablabla… Bon en chemin, un autre village, d’autres culs terreux à arnaquer !

Nouvellement harnaché, m’imprégnant de l’identité de la malheureuse victime que les corbeaux sont en train de becter, je me dirige par delà les montagnes jusqu’au dit village.
M’approchant d’un groupe, affichant un air dégagé… des pigeons potentiels, peut-être.
Salutations Mesdames, Messieurs
Je me présente Maël D’Adélaïde, humble guerrier en recherche d’aventure et de quelques fortunes. J'ai une invitation, voici.

Succube Nombre de messages : 258 Age : 72 Date d'inscription : 09/05/2006

Ah ! Voilà d’autres poubelles ! J’espère que cette fois ci je vais trouver quelque chose d’intéressant. Je n’ai encore rien mangé depuis ce matin. Si dans celles là, il n’y a rien non plus je vais devoir encore voler à l’étalage du marchand de primeurs. Il commence à me connaître. Ca devient difficile de détourner son attention. Mais je n’ai pas le choix.

Cela fait maintenant trois mois que je suis dans la rue. Je n’avais pas pensé en m’enfuyant du couvent que la vie à l’extérieur serait si difficile. Les nuits sans sommeil à guetter les ombres qui passent à coté de moi, les jours sans repas digne de ce nom, les rapines, les vols à l’étalage, voilà maintenant mon quotidien.

Mais qu’est ce qu’il m’a prit de partir ! Là bas, la vie était stricte il est vrai. Je devais étudier, obéir aux ordres de cette mère supérieure que je déteste, mais au moins j’avais un toit sur la tête, un endroit pour dormir, des amies à qui parler, un repas chaud chaque jour.

Je me suis regardée tout à l’heure dans la vitrine de la boutique du tailleur. Je crois que je ne le ferais plus. C’est donc moi cette femme dont les habits sont défraîchis, peignée à l’as de pique et les yeux cernés ! Je me fais peur !

Allons, que je fouille un peu ces poubelles ! A quoi j’en suis réduite ! Un vieux journal ! De la lecture, comme si j’avais envie de savoir ce qu’il se passe dans le monde. Moi ce qui m’intéresse aujourd’hui, c’est de manger. Allez, je le garde quand même, les nuits sont fraîches en cette saison, ça me protégera du froid. Toutes ces années d’études m’auront au moins appris ça.

Ah une pomme ! Oh ! Elle a l’air véreuse ! Tant pis j’ai trop faim. J’irais la laver sous la fontaine tout à l’heure, quand la nuit protégera mes allers et venues !

Tiens et ce bout de papier là ! Qu’est ce que c’est ! Voyons voir….. C’est une invitation pour aller dans un village. Une invitation … Un village …. Quand on est invité, on est logis, blanchis, nourris. Eh ! Pas mal ça ! Il y a un plan avec. Je ne connais pas ce village. Enfin, je ne connais rien du tout en fait. Si ! Ecrire de belles phrases, prier toute la sainte journée, ça oui on me l’apprit. Vingt ans ! Vingt ans et je ne sais rien faire d’utile. Personne ne veut de moi. Femme de ménage, repasseuse, coiffeuse, j’ai tout essayé. Quand ils ont vu mes mains blanches et mes belles manières, ils m’ont montré la porte. Maintenant, avec ma robe toute fripée, c’est même plus la peine que j’essaye. Dans trois mois, je serais une véritable mendiante. Je m’installerai, là, au coin de la rue et tendrai la main comme cette vieille dame là qui ne sait plus rien faire d’autres. Allez, j’y vais dans ce village. Qu’est ce que je risque de toute façon.

Ah ! J’avais pas vu ! Il y a cette enveloppe aussi qui doit aller avec. Dragonnia il est marqué dessus. Quel drôle de nom ! Enfin bon, je veux bien m’appeler comme ça si ça me permet de manger à ma faim.

Une nuit passa et dragonnia, puisque c’est ainsi que nous appellerons dorénavant cette jeune fille, se mit en marche pour le village. Elle n’eut aucun mal à trouver les lieux. Le garde à l’entrée la regarda bien bizarrement, mais elle avait l’invitation. Il la laissa donc passer. Il y avait déjà foule sur la place. Toujours aussi affamée, la pauvrette se dirigea immédiatement vers la taverne, se disant qu’il y aurait peut être un cocktail de bienvenue….

Oh... C'est ravissant, ici ! On dirait le jardin de Père !

Mais je n'ai pas envie de penser au jardin de Père. J'adorais ce jardin. J'adorais le château et le manoir d'été dans les collines, les pièces d'eau et les massifs de fleurs bien entretenus... Mais c'est fini, tout ça...

Je soupire en y pensant, mais j'ai bien fait de m'enfuir... Cette invitation providentielle... Quand je l'ai reçue, j'ai évidemment sauté sur l'occasion, et comment ! Plus que deux mois avant la catastrophe...

J'ai tant pleuré, quand Mère est venue m'annoncer que j'étais promise ! Et elle, les lèvres pincées comme d'habitude, qui me regardait m'humilier, sans un mot, j'ai eu beau me jeter à genoux, supplier, rien n'y a fait... Si seulement je ne m'étais pas trouvée dans la roseraie que cet horrible Walden y est entré... J'ai bien essayé de me soustraire à son regard, mais trop tard ! Quelle horreur... J'ai bien été obligée de le saluer, et pendant tout ce temps, son regard qui fouillait mon décolleté... J'en ai rêvé la nuit, de ce regard qui me traînait dessus comme un linge mouillé...

Quand Lally m'a tendu l'enveloppe, j'ai failli la jeter, j'ai cru qu'elle était de lui, mais ce n'était pas la même écriture... Et quand j'ai lu... Quel soulagement !

La nuit même je sortais moi-même Bella de son box, et je prenais la fuite, seule, avec juste un peu de linge et quelques bijoux...

J'ai dû l'abandonner à trois heures d'ici, la pauvre... Cette chute contre une pierre du chemin... Elle boîtait, impossible de continuer à la monter. Sa selle doit traîner dans le fourré, et elle est libre, à présent de courir où elle veut. Mon bagage est bien mince, il ne pèse guère...

Il y a des gens. Je rougis, je le sais... Je baisse les yeux et je m'avance... Peut-être qu'ils ne feront pas attention à moi...

Naufragé Nombre de messages : 27 Age : 35 Date d'inscription : 09/05/2006

Des nuages nocturnes firent disparaître la lune, ne laissant plus qu'un feu de camp dégageant une odeur de la viande qui grillé.

"Tsss, encore une de ces invitations!"

Il s'apprète à jeter la lettre dans le feu, lorsque l'entité retient son bras. Les murmures, il modèle une forme de mana pour raviver les flammes, il partira à l'aube

L'aube, Une étendue plane de roche, de végétation et d'eau se déroulait sous la brume qui la baigne d'une douce lumière matinale, lui conférant un aspect serein, calme, reposante pour une âme tourmenté.
Certaines créatures changèrent leurs habitudes sur son passage, le cavalier dérange le déroulement naturel de la vie. Un village se dessine au loin.

La joue pressé contre l'encolure du cheval, il lui chuchote quelques paroles elfiques, la monture laisse échapper un hennissement en réponse. Les bruits de sabots s' intensifient, ils accélèrent.

Au bout d'une bonne heure voir deux de chevauchée et après avoir traversé une colline à la crêtes paresseuses; le prêtre noir arrive enfin au village.

Personne pour l'acceuillir. il siffle.

"Tss, ça commence bien! "

L'entité se réveille, les murmures. Il se résigne et entre.

Alors qu'il observait les constructions, il se retrouve face à un petit groupe. Enfin... Nouveau soupire, à première vue l'aspect du village semble tout aussi ennuyeux que la petite troupe qui se tient devant lui.
Il soupire, encore un caprice de sa déesse.... Enfin puisqu'il est là... Raclement de gorge

"Salutation, il semblerait qu'on m'est invité ici... Où dois je me rendre?"

Regardant Ghort, je ne pu réprimer un sourire, presque canacier.
Proie droit devant…

Agitant un doigt pensif devant le pauvre bougre.
J’ai un ami qui, j’en suis sûr pourrait peut être guérir ce dos qui vous semble vous faire tant souffrir et soigner par la même ce si petit défaut d’élocution. Nous pourrons en rediscuter plus tard, naturellement.

Mais avant tout…
Me tournant vers le gente féminine, lançant au passage quelques sourires accompagnés de courtois petits signes de tête.
La route fut longue, et il me tarde d’étancher la soif et de me sustenter.

Je me dirigeais donc vers la taverne, faisant mine de ne pas prêter trop attention si l’on m’emboîtait le pas ou non.
Tsss, pas mal les femmes par ici… Je crois que je vais m’y plaire.

Villageois Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 10/05/2006

Au fond d’une maisonnette, Ghort pointa son nez à la fenêtre… A la vue des nouveaux arrivants, il sortit et s’approcha toujours boiteux et affichant son air ambiguë.
Il avait les traits tirés et paraissait soucieux, comme si quelque chose le contrariait…

B… Bienvenue dans nôôôô… nôôôtre vîîîî… vi… village…
Je… je suis Gôô… Ghort et le maire m’a chââârgé de vôôô… vôôtre ac… ac… accueil.

Veuillez me suîîvre, jusqu’à la taverne.

Et il s’empressa vers la taverne, bougonnant dans sa barbe… et fusillant du regard Maël D'Adélaïde…

Féline Nombre de messages : 82 Date d'inscription : 08/05/2006

Une Taverne ? mais c’est qu’on pense a tout dit donc , bien bien . Je m’apretais a rejoindre le petit bonhomme vert cachant bien son jeu derierre ses « maitresse » l’elfette blonde et l’humain pas tres catholique non plus ( paranoiaque ? moi ? non ) quand apparu devant nous un moine en version feminine . Il me manquait plus que ca un represantant de dieu tout puissant pfff . Bon assez divaguee je vais manger .

Vernis a ongles ? depuis quand les griffes ca se vernis , je vais en apprendre des choses ici . Une femme qui a peur des males on aura tout vu ...

Non desolee , je n’en ai pas . Vous devriez pas en faire usage, vous savez , la version humaine des griffes est tres fragile . Pas de probleme je vous accompagne , vous etes ?

Maël D’Adélaïde , tien un guerrier enfin quelque chose d’un peu plus habituelle .

Bonjour Maël , ravie de faire ta connaissance tu nous accompagne moi et .... cette .... enfin bon moi et l’autre a la taverne ? on y fera surement connaissance avec le reste des invites

Un froid , non ... pas lui .... ah non ca va c’est « l’autre »

Un jeune homme roux à la coifure exantrique se baladait en fredonnant

Dans le port d'Emsterdam
Y'a des marins qui chantent
Les reves qui les hantent
Au large d'Emsterdam...
Dans le port d'Emsterdam
Y'a des marins qui naissent
Dans la chaleur épaisse
Des lonqueurs océannes...

Sa voix grave et douce n'était pas désagréable mais il était loin d'égaler les bardes. Le chanteur en herbe avait les mains sur un paquet de carte, il le mélangeait tout en chantant, souriant aux gents qu'il croisait

Dans le port d'Emsterdam
Y'a des marins qui mangent
Sur des napes trop blanches
Des poissons ruissellant...
Mais dans le port d'Emsterdam
Y'a des marins qui meurent
Plein de bière et de sang
Aux premières lueurs....

Il continua sa route en se retournant, marchant en arrière, avec son sourir taquin

-Ok ok je me tait mesdames et messieurs...Mais comme on dit...Carpe Diem!...

Puis le jeune homme à la coifure étrange se retourna et s'engagea dans les rues, meumeumant sa chanson, son paquet de carte à la main, la tête en l'air, admirant les contructions et le paysage.

Invité Nombre de messages : 14 Date d'inscription : 08/05/2006

Nécropole d’Ykual…une cabane (charmante ma foi)…et à l’intérieur une félys, apparemment troublée…par quoi? par qui?
Une lettre…
Elle trône sur la table, toujours cachetée…et Edelweiss tourne en rond dans la pièce…

Si c’était encore le comte…ou des menaces…ou l’annonce de ma mort prochaine?
Bon, c’est vrai, j’ai l’habitude, pas vraiment le choix lorsqu’on habite au milieu des parias, mais là…je n’ai pas envie de devoir encore me défendre par les mots…d’encore trouver des moyens de ruser…non, pas aujourd’hui…
Mais il y a cette lettre…

Elle s’approche de la table…recule…revient…saisit la missive et recule à nouveau…
Fichue curiosité…
Et tout en pestant contre elle–même la voilà qui déchire l’enveloppe pour en tirer une fine feuille de parchemin.
« Bonjour chère aventurière… »

Hu? Voilà qui change…n’empêche, aventurière moi?! Chouette! Alors qu’est ce que ça dit…
Un séjour mémorable…un charmant village…Incroyable!

Ni une ni deux, voilà notre rôdeuse qui s’empare de sa besace, toujours prête, et qui franchit en trombe la porte de sa demeure…

C’est que je commençait à m’ennuyer…Bon… « notre joli village » c’est bien gentil mais c’est où? Oh, mais attend…est-ce qu’il n’y avait pas…

Et la voilà qui fait demi-tour et retourne à l’intérieur, pour ressortir, quelques instant plus tard, en tenant triomphalement le plan qui était resté dans l’enveloppe...sur la table.

Inutile de citer ici les nombreux aléas du voyage, ponctué comme il se doit, de multiples rencontres de brigands, d’accidents fâcheux, de mauvaises directions (très souvent),…
L’important est qu’Edelweiss parvint saine et sauve à l’entrée du fameux village…où se trouvait déjà un petit attroupement de personnes...se dirigeant résolument vers ce qui semblait être la taverne...
Eh mais…tout le monde s’en va?

-Attendez…je viens avec vous…