Un point d'eau potable

L'éclair lumineux entre les piliers rocheux. C'était bien de l'eau.

Limpide et peu profonde, elle murmure entre ses rives herbeuses.

Le petit pont qui la traverse mène à une sorte de petite plage caillouteuse.
Là on peut s'agenouiller, se baisser et boire tout son saoûl...

Missionnaire Nombre de messages : 175 Age : 51 Date d'inscription : 11/03/2007

"Seigneur, pourquoi m'éprouvez-vous encore ? N'ai-je point suffisamment expié durant toutes ces années ? Enfin... Que votre volonté s'accomplisse...."

Debout, son outre à la main, il contemplait les premiers arrivants qui titubaient sur la plage en contrebas.... La brise qui descendait paresseusement des contreforts basaltiques faisait onduler sa soutane, comme pour taquiner...

Il avait vu les lueurs dans le ciel nocturne. Il avait vu dans la pénombre s'échouer les premiers morceaux de métal... Il avait eu peur, alors... Quelque chose allait se produire, il le sentait. Peut être la délivrance...Enfin...

Posté près de la source, ils les observait, inquiet.
Aider son prochain....
Mais ils avaient l'air si étrange....
Mieux valait attendre, reculer encore l'échéance.

Le jésuite s'agenouilla alors et pria. Dieu lui avait envoyé une épreuve. Il en serait digne.

Missionnaire Nombre de messages : 175 Age : 51 Date d'inscription : 11/03/2007

La nuit goutte à goutte s'était écoulée, vidant lentement le ciel de son obscurité.

Les premières lueurs. Les canots sur le sable.

Le jeune missionnaire avait passé la nuit en oraisons, interrompant parfois ses méditations pour contempler pensivement les mouvements sur la plage

Des humains vêtus étrangement. De massifs esquifs.
Un feu de camp.
Un groupe qui se rassemble et se disperse
Un corps, immobile qu'on porte, éclairé par une ultime aube.

Depuis qu'il avait échoué sur cette ile, quelques mois auparavant, accroché sur la planche que lui avait jetée en ricanant un pirate à qui il devait rester un fond de charité chrétienne, le prêtre de Cordoba n'avait jamais vu pareil rassemblement.

N'importe quel naufragé sur n'importe quelle île aurait sauté de joie à la vue d'autres être humains.
Mais sur cette île...

"La charité chrétienne... murmura le jeune homme brun. Ma foi ne faiblira pas... Ils sont sans doute assoiffés !!! Leur Galion a du subir grand naufrage. peut etre auront-ils des nouvelles récentes du Royaume d'Espagne... E nos inducas in tentationem sed libera nos a malo. "

Après avoir calé la courroie de l'outre sur son épaule, le jésuite commença la lente descente vers la plage à travers les éboulis.

La mort était toujours première dans mon esprit. Car elle me ramenait à cette question. Primordiale.

Suis-je bénie ? Ou bien cet état est-il une malédiction ?

Enfant de Dieu ou rejeton du Diable ?

Emissaire de Raphaël ou suppôt de Lucifer ?

Je ne le sais même pas. Je ne suis qu'un pion, sans doute, comme beaucoup d'autres l'ont été, le sont et le seront après moi.

Mes pas m'amènent à croiser un homme. Un religieux, sans doute, vêtu à la très ancienne mode. Je le salue d'un signe de tête respectueux. Héritage du pensionnat. Et je continue.

La scène serait idyllique si elle ne suivait pas un enterrement...un petit ruisseau, coincé entre les rochers, personne pour déranger. Un paradis au milieu de l'enfer. De l'eau qui semble pure. Il ne manque plus qu'un verger à portée de main pour en faire une demeure de hâschishin.

Mais la beauté ne m'émeut pas. Trop sombres sont mes songes. Tout me renvoie à cette maudite mort. Tout. Je suis aussi une fille de la mort. Un être de paradoxes. Je m'assieds sur une pierre, tête sur la main.

Je dois comprendre.

Tout comprendre.

Naufragé Nombre de messages : 185 Age : 44 Date d'inscription : 13/10/2005

Enfin une présence amicale, parrain me manque mais je retrouve en ce vieux bonhomme un réconfort apaisant.

"Ma grand mère disait... qu'il faut pleurer un peu... ça évite de faire pipi au lit"

Je fais plus pipi au lit moi ! j’suis une grande !

Piqué au vif, je reprend un peu courage. J’essuis à nouveaux mes larmes avec ma manche, renifle un peu ça va mieux.
Le papy m’a donné son jouet lumineux. C’est jolie cette lumière verte. Je la cache d’une main plus de lumière
à peine quelques rayons qui sortent de ma main. J’ouvre, referme et ainsi de suite. c’est presque hypnotique.
Je regarde papy Gibson, un large sourire affiché sur mon visage.

Merci !

Je regarde le ciel qui s’étiole de son noir pour faire place à un lait rosé orangé. C’est beau toutes ces couleurs.
Vert, rose, orange, rouge ? c’est quoi ce truc rouge dans le buisson à coté ?

Viens ! Vite !

Je prend Gidson par la main et l’entraîne vers cette chose.

Plus vite elle s’en va !

j’essais de rattraper cette petite chose rouge mais des que je m’approche elle s’en va et se cache.

Mais viens petit ! n’aies pas peur , je ne te ferais aucun mal ! aaah te voilà ! mais non, reste !

La coquine court vite ! je la suis de buisson en buisson sans vraiment la distinguer complètement. Je t’aurai !

Mais aïeeeuh !

En essayant de l’attraper je me suis piquée au bout du doigt. Pas pour ça que je la laisserais tranquille !
Le jour se lève et je distingue de mieux en mieux le chemin que je traverse.

Le sol est un mélange de sable et de terre brune, des cailloux qui me font mal au pieds mais je te lâcherais pas !

Je m’approche furtivement du buisson devant moi. J’attend.

Là !

D’un saut , je bondis les bras en avant pour l’attraper. Mes mains se referment. Doucement j’entrouvre mes mains. Que c’est jolie !
Pour le montrer à Gibson, j’ouvre un peu plus mes mains mais il s’échappe. Je court après lui mais il s’envole parmi les siens.
Seul papillon rouge parmi les bleus, il n’en est que plus beau et plus royal.

Mon Roi des papillons…

? Nombre de messages : 538 Age : 73 Date d'inscription : 11/05/2006

Les papillons volent... est de la presence de l'enfant ou d'un pressentiment propre a leur condition animal???

La leur rouge apparait... ce n'est pas le papillon... non.... pas le papillon...

Petit bruit metallique... cliquetit mecanique... L'impulsion invisible d'une décharge magnétique...

Projeté avec force... Celi tombe dans le ruisseau...

"Et d'une..."

Des mauvais génies, c'était à prévoir. Peut-être Ben a-t-il été formé par ce genre de machin...
J'avais pourtant toujours cru que les esprits frappeurs étaient un conte, fait pour endormir les enfants, on les imagine petits, moches, tout poilus, se vengeant sur le monde de l'injustice de la nature. Celui-ci ne doit pas échapper à la règle...

J'essore ma robe un moment. Quand Ben reviendra, je lui parlerai de tout ça. Et si, je n'ose même pas l'imaginer, c'est lui qui m'a fait ça, il va prendre une rouste.

Monsieur Achille se fait attendre, mais j'ai cru comprendre qu'il souhaitait assister la jeune femme qui venait de perdre son amie...que je ne connais ni d'Eve, ni d'Adam.

La mort nous rapproche...je vais finir par le croire vraiment...

Naufragé Nombre de messages : 185 Age : 57 Date d'inscription : 15/02/2007

Achille arrive en courant, passablement inquiet.

"Mademoiselle Ch'éli, où êtes vous? Comment allez vous?"

Puis réalise le danger potentiel. Elle n'est peut être pas eule et il vient de se dévoiler. Trés mauvais pour un lâche d'avoir des moments "d'inconscience. On risque de finir en bon samaritain mort.

Il ralentit et se cache dans un buisson. Puis il voit; Mademoiselle Céli, dans l'eau, la colère dans le regard mais apparemment seule.

Et une deuxième réalité. Si le danger était derrière?
Il sort du buisson et la voyant éponger sa robe il ne peut s'empécher de pouffer. Aprés tant de tension, le burlesque de la situation agit comme un déclencheur.

Toujours riant il tend sa main à Céli:
"Hihi, décontrach'té, hihi, excusez moi, je ne me moque pas, j'avais besoin de rire.
Venez, il vous faut aller prés du feu maintenant. Nous discuterons ch'ur le chemin."

Cool, un bucher quadri fonctionnalités, Faites péter les saucisses!
Je ne crois pas que le feu change grand chose pour elle, sens tu Achille comme elle est glacée?
Ch'est vrai que Ch'éli est trés froide, je ne m'en étais pa saperch'u avant...

Puis Achille donne sa veste à Céli:
"Ainsi vous n'aurez pas trop froid, nous n'aurons qu'a passer prés de vos bagages. Ne trainons pas, nous sommes ch'éparés des autres, je n'aime pas trop ch'a.Il va falloir nous rassembler. Que vous est il arrivé? Est ch'e l'entité?" conclut il en baissant la voix.

Hrp (si Céli accepte direction le feu de camp, c'est fou ce qu'on bouge)

*Je bouge encore, j'observe... du haut des arbres là où nul ne peut me voir ... *

~Encore cette maudite lueur rouge... non ... pas elle ... ~

*Je vois la jeune femme bizarre éjectée dans l'eau ...*

~Je ne peux quand même la laisser mourir ... Non ... mais on ne doit me voir ... ces inconnus, ils sont trop étranges...~

*Je l'observe, elle semble attendre quelqu'un ... et en effet, un homme arrive en courrant ... *

~Quelle manière de parler étonnante ... Et la lueur... où est-elle la lueur ??? Trop de mort... trop de danger dans ce lieu ... ~

*Me cachant mieux dans les branches, je m'appuie contre le tronc et ferme les yeux un instant ...*

~Oublier... tout oublier de cette vie étrange ... et pouvoir vivre... vivre une vie normale ... Tu rêves ma pauvre vieille ! ! ! ~

Naufragé Nombre de messages : 185 Age : 44 Date d'inscription : 13/10/2005

Une chose verdâtre, floue qui fait peur à mes papillons disparaît, apparaît, violemment la jeune fille blonde tombe dans l’eau
la chose disparaît à nouveau et cette odeur putride d’œuf pourri… du du souffre.

J’ai plus envie de jouer, la magie c’est brisée. Je tire Gibson par la manche.

Viens Papy Gi faut pas rester là !

Monsieur Achille est arrivé. Malheureusement, un peu après la pathétique agression dont j'ai été victime, mais on ne peut jamais choisir la chronologie de son existence. Du reste, avec sa serviabilité coutumière, me voilà nantie d'un beau manteau pour me protéger du froid.

Beau geste. Certes inutile, car point de réchauffement sans coeur qui bat, mais touchante, et je lui réponds par un sourire.

Je ne pense pas que c'était l'entité. Plutôt un lutin local qui doit peupler ces forêts. Je vous suis en tout cas. Regroupons-nous. Certains d'entre nous ont peut-être besoin d'aide ?

Et nous repartons vers la société...tant pis pour la discussion, ce sera pour une autre fois.

~Touchante enfant au petit lapin ... mais tu ne fais pas le poids... Combien e temps vivras-tu ici ??? Comment peux-tu te protéger ???~

*Je me relevai et repassai par les bois pour rejoindre la plage... J'en avais vu trop peu ... Je devais savoir ... savoir qui ils étaient ... *

~Ces étrangers sont une menace... ils peuvent tout bouleverser de l'ordre des choses sur l'île ... Que dois-je faire ??? Aller à leur rencontre ? Rester loin d'eux ??? quoiqu'il arrive, je serai confrontée à eux... d'un moment à l'autre ...~

*Je m'enfonce à nouveau dans la forêt, reoturnant vers mes pas *

~J'espère ne pas recroiser l'homme mystérieux... il semble fort sur ses gardes... Il ne faudrait pas qu'il me découvre ainsi ...~

Croisiériste Nombre de messages : 61 Age : 69 Date d'inscription : 14/02/2007

Viens Papy Gi faut pas rester là !

Elle me tire d'un drole d'etat ... ou etais tu John Gibson? Les papillons qui se sont envolé... Comme un flash dans la mémoire d'un homme sur la pente...

"Vois tu John... dans la vie... tu as deux choix... vivre ou mourir... Meme si ce n'est qu'une méthaphore, c'est toute une experience. La vie est binaire... il y a le 1 et le 0, ceux qui restent et ceux qui partent, ceux qui reussissent et ceux qui ratent... Reste toujours le 1 John... toujours..."

Ce souvenir d'un prof de fac... quel type.... enfin... l'heure n'est pas a ca.

Ca sent le souffre... c'est etonnant... l'iles ne presente pas de caractere volcanique pourtant... cette odeur de pourriture n'est généralement pas produite naturellement ...

"Aller, cherchons un coin où tu pourras te reposer pitchoun"

Naufragé Nombre de messages : 185 Age : 57 Date d'inscription : 15/02/2007

Arrivé là Achille installe ce qu'il avait annoncé.

Mais pas avant d'avoir patienté plusieurs minutes dans un fourré et le silence le plus complet. Il s'agit d'être certain quant à un éventuel espion...Il tate son échine. Bien le hachoir est là, encore que son utilité ne soit pas prouvée. La corde entoure sa taille et son sac contient ce qu'il n'a p'as déposé.

Aprés avoir fait cela, il repart, non sans s'être assuré une dernière fois qu'il n'était pas suivi...

Il part vers le portail au triple galop.

Lucky Lucy Nombre de messages : 1195 Age : 43 Date d'inscription : 24/02/2007

Echo. "Faille... Faille... je viens de trouver un abri !!! il me faut de l'aide !!!"

Baronne Nombre de messages : 277 Age : 43 Date d'inscription : 14/02/2007

Mais tu me fais quoi la Trapp ? t’approches pas il ne me reste plus que trois robes et Dieu sait le temps qu’on va rester ici .
Lâche moi bon sang, en plus c’est ton bras tout dégueulasse et tu me fais mal !!!!!

Traaaaaaaaaaaaaaaaaaaaapp, non tu ne me fais pas c’est yeux, tu sais bien que ça ne marche pas, j’ai dit non !!

Ah ben si ça marche et à merveille en plus tsssssss
C’est la faim et la fatigue qui me ramollissent, ou je suis en train de croire à ses petits "aïe" tout minables, moi ?

Allez ! On traîne pas !!

Ça va Trapp ? la forme ? c’est quoi ce ton ?!!! et d'abord on ne dit pas "on traîne pas" on dit "on NE traîne pas" tssssss et aprés on traîne si on veux, bon tu as de la chance, justement on n’a pas envie de trainer, mais c’est la dernière fois que je te laisse me parler ainsi, non mais !

Johnny tu m'aides un peu, je ne sais pas ce qui l'a pris, mais bon je crois qu'il divague

Ah mon Johnny, tu l'aimes pas trop le Trapp et tu as bien raison mais tout de même, j'ai mon mot à dire ! Et si par exemple je voulais qu'il s'accroche à moi ?

Bon pas grave pour cette fois, suivez moi je suis ex géographe vous vous rapelez .

Arrivés sur place je me lance sur l'eau, c'est que ça m'a donné soif cette histoire !

Naufragé Nombre de messages : 179 Age : 44 Date d'inscription : 13/02/2007

Hop, arrivés from l'îlot, thanks to les capacités de scout de Marguerite. J'aurais pas nécessairement parié un kopeck on it, mais je suis happy qu'elle me surprenne.

Un petit ruisseau qui filtre between the rocks, ça reminds me des pubs pour les eaux de source, qui s'enrichissent de tout plein de bonnes choses dans leur lit (ow yeah, un vrai lit, the foot que ce serait!), I hope juste qu'il n'y a pas trop de petites bêtes qui s'amusent à le prendre pour des chiottes.

Not vu tellement de beasts, tant mieux.

Alors Trapp, you happy d'être là aussi hein!
You have soif alors?

On s'approche de l'eau, I remove son bras de mes épaules.
I have une terrible envie de le foutre à l'eau, ça aiderait pour l'odeur de gerbe qu'il garde encore.
But then, j'ai soif aussi, et pas vraiment envie d'avoir un arrière goût de pré-maché inside.

Je le laisse s'affaler on the rocks, près de l'eau, avant d'aller me désaltérer.

Some fresh water sur mon visage aussi, il commençait à faire vraiment hot au soleil...

On est à peine partis de l'îlot que...

Meeeeerde...sa valoche.
Pfff, faut tout lui faire, à celui-là !

Bon, je me mets à courir en sens inverse, c'est que je commence à connaître le chemin et avoir le coup de main dans cette forêt...

Donc, un p'ti détour par la plage d'arrivée plus tard, je me pointe devant cette belle compagnie, valise en main, et pas abîmée en plus.

Bordel...soif !!

Retenez-moi où je vous descends votre point d'eau...

Humpf...Ouh putain, c'que ça fais du bien...

J'en profite pour tremper le bout de mes cheveux dans l'eau. Ca fait comme une aurole vaporeuse qui m'entoure la tête...

Je ressors la tête de la mare, m'ébroue comme un chien mouillé. L'eau ruissèle délicieusement sur ma nuque...Hmmm...
Je m'essuie la bouche d'un revers de main, mais deux gouttes d'eau s'écoule toujours au coin de mes lèvres.

Bon, allez, il faut se remettre au boulot, pour faire infuser la tisane de monsieur...

Heureusement que j'ai encore dans ma poche le gobelet que Gaëlle m'a donné...
Trois minutes plus tard, notre coin embaume la tisane.

Et qui s'est qui va la boire SANS RECHIGNER ???

Merci Johhny, t’es un vrai ami toi.

C’est ça, penches-toi vers l’eau…. Encore un petit peu… et…

BEUAAAAAAARRRRRR

Putain… j’en peux plus.
J’oublie l’agréable idée de lui vautrer mon pied au cul, pour le faire patauger dans l’abreuvoir, et je passe à…

« Et qui s'est qui va la boire SANS RECHIGNER ??? »

C’est moi !!!!!!

Ben voyons, plutôt crever les boyaux vidangés, que de boire de la tisane.

Nan.

Bon, attrappe-moi ce bol, qu'on en finisse...
Quoi ?
Comment ça "Nan." ??
Tu veux vomir tout ce que t'as dans le bide, tripes et reliefs de midi compris ?

Rusons plutôt...

-Bon. Tu veux pas boire, très bien. Tu veux crever en plein milieu de la nuit, très bien. Tu veux que Kweecly vienne creuser des trous dans ton ventre pendant que t'agonises, très bien. Ca peut se réaliser. Laisse-moi juste vider ce gobelet dans l'eau.

Deux pas et je suis dos à lui, juste devant la mare d'eau potable.
Je feins d'y verser la mixture, qui, je l'avoue, doit pas être fameuse, mais au moment fatidique, je sors de ma poche...le flacon de whisky !

...dans lequel je verse la tisane. Ni vu ni connu, je le reglisse dans ma poche, puis claopte un peu des pieds au bord de l'eau, histoire qu'il croit que j'ai vidé mon gobelet.

Je reviens vers lui, m'assois à côté de lui.
Mais pas trop près, quand même.
Juste pour être à distance respectable des " BEUAAAAAAARRRRRR" incessants.

Et le goulot du flacon dépasse délicieusement de ma poche entr'ouverte...

Je donne à mon visage une moue renfrognée et garde les yeux résolumment fixé sur tout autre point que Trapp.

C'est bien Lady...Tu t'en tires pas mal.

Mais à l'ntérieur, je me frotte les mains...

Ohhh…. Mais ma p’tite Lady, je sens que tu mijotes un truc pas net dans mon dos…
C’est ça, montres-moi tes cuisses..
Et tu crois que c’est ça qui va me faire boire de la tisane de grabataire ? tsssssss
Que dale ! Moi vivant, je ne boirais pas ta tisane.

En amont des cuisses…
Whiiiiiiiiiiiiiiiiiiisky !
Oh pis non, pas envie.
Je bois plus.
J’entame un sevrage chevronné.
Je me mets au sirop de citron et à l’eau sans bulle.
C’est décidé !

Je chope la bouteille, et cul sec, l’alcool, direct dans le sang. Le reste inutile, direction le sac à pipi sans détour inutile…
Faut jamais croire ce que je raconte, je mens trois fois sur deux.

POUAAAAAAAAAAAAAAAAA

Je recrache.. rien. C'est foutu, c'est dejà dans le fond du grêle.

Lady…

Tu vas me payer ça !

Debout en un bond, j’attrape la traîtresse par le bras et la cuisse. UN jeté sur l’épaule et un autre sans retour vers l’eau stagnante, calme, reposante…

SPLASSSSSSHHHHHHHHHHHHHHHHH

Eh ! J’ai pas vomi !
Tout reste dedans !
On dirait que ça marche la pommade qu’elle m’a fait boire.
J’aurais peut-être du attendre, avant de la foutre à l’eau…

Baronne Nombre de messages : 277 Age : 43 Date d'inscription : 14/02/2007

Mais boit bon sang ! arrêtes de faire ton gamin ! Pas envie de jouer à l’infirmière moi !

Héhé, sur ce coup je te suis totalement Lady, j’aurais pas trouvé mieux, enfin si, j’aurais sûrement trouvé 4 fois mieux mais bon . Dans des cas comme ça, ce n’est pas la peine de faire sa râleuse . Surtout que ce n'est pas moi qui fait le sale boulot .

Le Trapp remit sur place, dommage il aurait pû encore souffrir une ou deux heures c’est trop demander ?!!
Et voilà la Lady qui valdingue direction le point d’eau

Mais non, trapp pas dans l’eau !! ça fait deux jours qu’on c’est pas lavé ! Je sais pas vous, mais mon j’en boit plus de cette eau !

Au moins tu ne vomis pas .

Les yeux vers le ciel je fais signe à Johnny, quel gamins ces deux la

Bon faudrait peut-être faire quelque chose là, on est pas vacances

Johnny montre moi ce morceau de papier, si c’est la carte de l’île on trouvera peut-être une indication de l’endroit ou se trouvent Sybille

Et bien oui il y a des moments comme ça, ou ça me prend de vouloir aider les autres, ce n'est pas vraiment fréquent ne vous inquiétez pas !

Au loin, vous apercevez une ombre qui se faufile. A peine le temps de la distinguer, elle disparaît à un croisement.

Face à vous, trois chemins possibles…
A gauche, un petit chemin pavé
En face, un petit chemin pavé
A droite, un petit pont de bois

A ce moment, vous voyez la silhouette s'enfuir devant vous et emprunter le chemin pavé. Vous pouvez décider de la poursuivre, mais cela ne vous mènerait à rien.
Prendrez plutôt le chemin de gauche…
Quelques pas plus tard, vous laisserez sur votre gauche une sorte de surface herbeuse bordée de pierres.

Soyez curieux, allez-y. Mais lavez-vous avant, ça sent pas la rose...

Lady qui patauge, mon estomac qui cesse ses jérémiades. On dirait que ça va aller.

Je sifflote en déballant ma valise.
Costard de saison… bof. Ici, c’est… D’abord c’est quoi ici !
Faut qu’on sache.

Un brin de toilette sous le nez de Lady et de la baronne.
Admirez la musculature, les filles.
Quoi ? Le petit bourrelet ? Non mais, je t’en foutrais du bourrelet moi !

Chemise neuve.
Pantalon neuf.
Et rien dessous.
Je déconne !

Je referme la valoche et…

Le gobelin !
La !

Enfin… une ombre.

Mon flingue, bordel !

Johnny, faut bouger de la et vite !

Lady… c’est quand tu veux. C’est vrai quoi, on a que ça à foutre, patauger, prendre la mesure du temps…

Je suis affreux.
Mais c’est ma lady ! Et je suis fou d’elle.
Je lui tends une main et un sourire en prime de risque.

Un regard vers Margueritte.

Faut pas traîner baronne.

-HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII

Je me redresse affalée dans la mare, de l'eau suitant sous mes vêtements, dégoulinante et trempée jusqu'à la moelle.
Heureusement qu'elle est pas trop froide...

- AIE !! BORDEL !!

J'ai posé ma main sur un crabe, où un oursin, ou un machin qui pique en tout cas...
Une grosse tache rouge en 3D apparaît sur ma paume.
Beuh...
Pas bien joli.
Foutu bestiole à pinces.

Je ressors du point d'eau, pantelante, et me prends les pieds sur je ne sais quoi qui traîne par terre, et re-tombe...

( note aux scénaristes : vous savez que ça devient, lourd, là ?? )

Bon !!
Trapp...
Tu vas pas t'en sortir comme ça, toi !!
Je m'ébroue comme un chien mouillé, arrosant copieusement ce champion en lancer de sushi.

Oh, ben mon chou...On dirait que t'as pris la flotte !
J'arbore un grand sourire...

- Alors ? On a fini par réduire le débit de relents, hhm ?

Bon, eh ben on va aller voir ce que tu veux...et pourrir ce gobelin par la même occasion...

Je lui attrappe la main, sans un regard pour la baronne qui arrive derrière nous.

J'ai moins envie de la livrer à Kweecly que tout à l'heure, mais bon, on a quand même notre petit côté sadique, et on aime tous bien l'exploiter si besoin...

» Important : un petit point (non pas celui la Raya !)