La salle commune

Légère douleur dans le fondement... Sensation de confinement.... doucement... tres doucement... le gobelin reviens a lui...

La tete douloureuse, il ouvre les yeux... Rien... le noir, le blackout total... Le choc l'a rendu aveugle!

"Humfrr"

Ciel!!! Cet impact l'a aussi rendu muet!!!! Et cette douleur dans le trou de balle... la tete communique donc vraiment avec tout!!

Pourquoi est ce si dur de bouger! Le gobelin remu un peu... de l'exterieur... le plateau tresaille....

Une des proies bondit sur la table, main sur la garde. La belle me repousse.
Je la laisse rejoindre les autres, c’est ce que veut Egon.
Le dandin est prit d’un sursaut de vanité et rejoint Maël.

Un mouvement, une nous échappe, peut importe pour l’instant, il en reste assez.

Je bondis sur la table, faisant face. La peur envahit la pièce, je me régale déjà.

Les assiettes et les plats volent sur mon passage. Je m’arrête à distance convenable, étudiant le bon angle, la proie la plus faible.

Ma vision se trouble, un court instant. Une douleur m’envahie. Peu à peu, la cuirasse du Léonantrope disparaît de mon corps, révélant à leurs yeux la nudité de l’humaine.
Je tombe à genoux aux pieds de Maël. Mes bras se referment sur moi, cachant ma nudité.
Ma peau blanche rehaussant la couleur d’automne de mes cheveux.

Mes yeux verts s’emplissent de larmes.
La peur se lit en eux.
- Aidez moi ! Je vous en supplie ! J’ai tellement mal ! Ne me laissez pas dans ses mains, je ne veux plus souffrir !

Je m’accrochais aux jambes de Maël, lissant dans les yeux de chacun l’étonnement de la situation.
- Sauvez moi d’Egon et du Maitre !

Je regardais Egon avec tant de peur, je tremblais.
Me redressant en m’agrippant à Maël, ma nudité exposée à tous.
Un des plats se mit à Bouger ….

La jeune femme qui semblait être comme lui à un dernier sursaut de raison. Sa transformation n'est pas encore complète, il semble.

Il ne peut la laisser douter de sa nouvelle existence. Il sort des ténèbres, pour apparaître aux yeux de tous.

Il se dirige vers cette femme. Son ancienne proie semble tendre la main pour l'aider. Dommage pour lui, il n'aurais pas dut. Le sceau qu'il à lui-même posé se met à chauffer, il retire sa main.

Toi, l'homme qui porte mon sceau, et que j'ai libéré, au moindre geste, tu perd cette main.
Quand à toi, femme, quand on rejoint notre majesté, le doute n'est pas permit.

D'un claquement de doigt il envoie valser la femme, nue, vers l'autre serviteur.

Le plateau valdingue! Kweecly roule à terre et passe du noir aveugle à la lumiere aveuglante!
Dans sa chute, la pomme saute et le gobelin recupere sa machoire douloureuse.
Retombé sur le posterieur... il sent la douleur intense de la pénétration a sec non désiré...

"OUATCHHHHHHHHHH!!!!!!!!!!!!"

Avec delicatesse, il retire le bout de persil callé dans son petit fondement...

"AIEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE"

Le gobelin s'embale et se met a courir au hazard! il traverse une porte... et se retrouve dans une piece inconnue!


[HRP] la suite dans lapiece au grimoire donc [/HRP]

Alors, femme. Tu ose te rebeller contre ta nouvelle condition? Tu vas voir ce que je vais....

Il fut interrompue par une vive lumière, qui lui déchirait ses entrailles, son corps tout entier.
Une des convives de cette pièces s'était mit à changer et semblait rayonnée d'une lumière si pure qu'il se sentait étrangement mal dans cette pièce.

Puis une boule verte à quatre patte sortit d'un plateau, et courut à toute jambe vers la sortie.

Un homme sort de l’ombre, se révélant à tous. Je m’accroche désespérément à Maël.
Mais rien n’y fait, une force me propulse à terre. Je tombe sur le sol, roulant jusqu’aux pieds d’Amadeus. Je rampe comme un ver, pour échapper au châtiment Egon.
Je sanglote de plus belle. Je cherche un refuge …

Je me dirige vers Angeline, elle est armée. Je me cache derrière elle, elle me regarde, son regard à changer. Je lis de la pitié.
Je n’arrive plus à parler, mon corps me fait tant souffrir. La transformation fut si brutale. Jamais le Léonantrope ne s’était autant insinuer en moi.

Je me blottissais comme une enfant dans les jupes d’Angeline.

Une lumière intense se fait, inondant mes yeux. Un bruit de porte qui s’ouvre … Une boule verte se sauve.

[Suite de la Tour]

On entre...

Une intense lumière...

Une femme splendide...

Une voix qui nous intime l'ordre de nous rendre dans la pièce aux grimoires si on a pas rejoins l'ombre...

Pas de trace de l'énergie maléfique que j'avais ressentit, nulle trace du démon majeur...

Juste quelques personnes semblant avoir basculé de son côté au vu de l'énergie qu'ils dégagent...

Bien que toujours armé, sentant la présence de Vahn derrière moi, d'un commun accord, nous avons décidé d'aller de ce pas dans la salle des grimoires, espérant savoir ce qui se passait par ici...

[Suite pour Vahn et Sun dans la salle aux grimoires]

Une voix dans ma tête, une nouvelle fantasmagorie, cette femme se métamorphose, sans m'en être rendu compte, j'ai pris Hombeline dans mes bras pour la serrer très fort.

La voix nous indique de fuir, je ne sais pas pourquoi mais j'ai envie de l'écouter, la hyène est à présent nue, elle n'en est pas moins effrayante...
Je glisse à nos compagnons Maël et Angeline...

Filons d'ici ! La pièce aux grimoires !


Je prend Hombeline par la main et l'entraine vers la porte, derrière laquelle se trouve notre salut, j'en suis à cet instant convaincu...

Nous ne nous perdrons pas, viens ! Et nous trouverons cette Irène, je te le promet....


hrp : suite à la pièce aux grimoires.

Comment lui faire confiance ?

L'instant d'avant c'était une bête furieuse, et maintenant... C'est une femme terrifiée... ou une bête furieuse qui se dissimule.

L'étrange clarté d'esprit ne m'a pas quittée. Deux possibilités. Elle est vraiment redevenue femme et je ne peux la laisser. Ou elle essaie de me tromper pour me retarder ou se faire emmener parmi nous. Je ne la laisserai pas me retarder. Et toute puissante qu'elle est elle ne peut nous combattre tous. Donc je l'emmène. Point. Le doute sur sa nature plaide en sa faveur, de toute façon. Je me perdrais en devenant aussi inhumaine que Egon l'immonde...

Mais je n'ai pas confiance en toi, Aislin. Je ne te quitterai pas du regard. Et mon couteau est acéré.

La saisissant par le haut du bras avec une force qui me surprend moi-même, je la relève à demi et la dirige vers la porte, la porte providencielle... La poussant devant moi, j'appelle Maël à nous rejoindre.

- Vite ! Avant qu'elle se referme !

Je m'engouffre dans l'ouverture en tendant l'oreille à son pas, son pas rassurant attaché au mien...

[suite dans la cave à vins... nâân, la pièce aux grimoires ! ]

Une diversion, je lance tous mes sens à la recherche d’un moyen aussi désespéré soit il pour opérer. Non loin de mon pied un plateau muni d’une cloche bouge, il trésaille.
Un bon coup de pied là dedans devrait suffire…

Mais déjà la dangereuse guerrière griffue me rejoint, mon cœur tambourine. Je le sais, je n’ai aucune chance contre elle. Pourtant, si elle déclenche l’assaut, je ne reculerai, tenir ma position la repousser peut être même.

Prêt à dégainer, j’attends ma Némésis et… contre toute attente, elle tombe à mes pieds, son apparence n’est plus. Elle me supplie de l’aider.

Je regarde son petit minois, elle semble sincère, aussi étonnant que cela puisse me paraître.
Soudain, un magicien ténébreux sort de l’ombre, compliquant encore davantage la confrontation. Une douleur fulgurante traverse ma main, des signes ésotériques y apparaissent.

Cornelia se métamorphose, étrange ballet d’évènement, j’ai le vertige je ne sais plus trop où j’en suis. Une seule évidence, la porte derrière nous est notre seul salut.

La douleur s’estompe un moment, je me précipite à la suite de la troupe, fermant la marche.

[suite dans la pièce aux grimoires]

Angeline me prend par le bras et m’entraîne jusqu'à la porte. J’hésite, je m’arrête.

On me bouscule, je la perds …
Mes yeux sont embués de larmes, je ne la vois plus. Je l’appelle.
- Angeline … Attend moi !

Ma voie ne franchit pas la porte. J’essais mais elle se refuse à moi.
Je me retrouve seul, un mur invisible me repousse.

Ils ne sont plus là, je suis seule… Seule avec Egon !

Il se rapproche

Egon vit Aislin bondir, fauve aussi souple et gracieux que puissant et impitoyable, puis s'écrouler, se recroqueviller, comme un foetus. Elle reprenait apparence humaine, le Kehr'drahl retombait. Anormal se dit-il, les circonstances sont pourtant propices à la fureur du léonanthrope. Aislin, ravissante, dans son enveloppe humaine, était pitoyable, pathétique, elle semblait plus faible et vulnérable qu'Angeline elle-même, au pied de laquelle elle rampa, en appelant à l'aide...Egon eut le coeur déchiré...

Puis, cette lumière blanche, aveuglante, elle brûlait, elle faisait si mal. Incapable de bouger, à nouveau aveugle? Non, Egon vit une belle jeune femme au visage doux tendre une main et faire s'ouvrir une porte.

Par les enfers, se dit Egon, les forces du bien auraient-elles accès à cet endroit?

Par l'ouverture de la porte, éclairée par l'éclat surnaturel de l'apparition, Egon put entrevoir une bibliothèque. Le pan de mur qui lui fut visible pendant quelques secondes était couvert, aussi haut qu'il pouvait le voir, de volumes reliés de cuirs et dont les titre, illisibles à une telle distance, avaient étés imprimés à la feuille d'or. Le troupeau s'y engouffra, emmenant Aislin qui...ne put franchir le seuil de la porte...

Genesis, allié des ombres lui aussi, hurla sa colère et maudit le troupeau, et Aislin.

Aislin, non, les léonanthropes ne peuvent avoir dégénéré autant, ce n'est pas possible.

Genesis s'engouffrait dans le couloir, fumlinant de rage, et assoiffé de vengeance.

Et si...non, acquérir la maîtrise du kehr'drahl aussi vite, je ne peux..., à moins que..., au fil des générations...

Genesis, Genesis, héla Egon, attendez, je crois que,..., peut-être que nous nous méprenons, revenez, il m'est venu une idée...

Egon s'approcha d'Aislin...

Belle tentative, ma toute belle. Je crois que tu es un véritable prodige. Sais-tu qu'il a fallu à Kharh'grar plusieurs mois d'entraînement intensif avant qu'il ne parvienne à maîtriser son kehr'drahl?

Genesis entendit sa nouvelle proie, alors qu'il était lui même dans le couloir.
Il revint.

Ah... Te revoilà.

Egon appelle Genesis, entendra t’il son nom ?
Il entre ...

Il est là prés de moi, je suis recroquevillée au sol. Il me parle.
La porte n’est plus là.
Je me relève, toujours face au mur. Révélant mes formes à Egon.

Le son de sa voie …
Belle tentative, ma toute belle. Je crois que tu es un véritable prodige. Sais-tu qu'il a fallu à Kharh'grar plusieurs mois d'entraînement intensif avant qu'il ne parvienne à maîtriser son kehr'drahl?

J’inspire l’air de la pièce, gonflant mes poumons.
Je me retourne doucement, mon regard plongeant dans celui d’Egon. Un sourire vient inonder mon visage.
Mes yeux s’illuminent, empli d’espièglerie.

Je m’avance vers Egon, féline ...
Genesis regarde sa proie ...

A peine est-il rentré dans la pièce, qu'il lévite vers elle. D'un claquement de doigt, la femme se retrouve collée au sol, ventre en avant, ne pouvant plus rejoindre l'homme inconnu pour lui.

Il apposa sa main sur le dos de sa victime. Une fumée s'échappa, et quelque instant, sa marque apparaîssait sur son dos.

Volà mon cadeaux, pour que tu te souvienne de moi à jamais.

Il se retourna vers l'homme:

Cher compagnon, comment vous appelez-vous? Et cette femme, qui est-elle?

Mais enfin, que faites-vous, dit Egon en aidant Aislin à se relever. Nous sommes du même côté, ne le voyez-vous pas? Je croyais les mages noirs un peu plus clairvoyants...

Je suis Egon Balrogsen, kellt'dhrathir, médecin, et dernier prêtre noir du Mheindlannd.

Et voici Aislin, léonanthrope noir, descendante directes des armées du mal qui combattirent côte à côte avec les vampires et les démons lors de la grande guerre du Mheindlannd.

Genesis fit la révérence devant Egon, avant de dire:

Mes excuses, mais je préfère prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter que notre cher Aislin ne sois tentée de repasser de l'autre côté du miroir.

Le poids de Génésis sur moi, je bascule.

Ma tête heurte le sol, je suis étourdi. Une douleur transperce mon dos. La chair brûle.
Egon intervient et le repousse.

Il me tend la main pour me relever. La colère monte en moi.
Egon lui explique … Je sens le Léonantrope revenir. Mais trop facile … je veux qu’il voit l’humaine, la femme …

Sur la table, la casserole du cochonnet vert, je la saisis …

D’un coup, un juste retour … Il atterrit sur le crâne de celui qui a osé me marquer.
Il s’effondre, un filer de sang surgit, impatient.

Je me baise, y déposant mes lèvres, pour y boire son sang.
Sa marque contre son sang.

Je le laisse, me rapprochant d’Egon, satisfaite …

Aislin, NON...

C'est un mage noir. Il sert les mêmes maîtres que nous... Nous devons unir nos forces.


Egon sortit d'une poche une petite fiole à bouchon de verre et en déposa une goutte du contenu sur la plaie du mage. Une goutte d'eau du Styx, voilà qui vous fera cicatriser en quelques instants...
L'homme restait allongé, face contre terre, immobile.

Aislin, je crois que tu y as été un peu fort...il est en vie, mais si ton projectile l'avait touché un rien plus bas, il perdait un oeil...au mieux...
Allons, aide-moi à l'allonger sur la table, que tu a si élégament débarassée de l'encombrante vaisselle qui s'y trouvait tout à l'heure...

Je pose un doigt sur ma bouche, attrapant une goûte rebelle. Je regarde Egon le soigner.

(Prenant un air effronté)

- Il l’a bien cherché, il m’a marqué ! Pour qui il se prend ? Au moins là il va faire un gros dodo et nous …laissez en paix !

Ma voie avait changé sur les derniers mots. Il s’était fait suave.

Le Léonantrope jouait de son aspect humain. Je le provoquais

Après qu'ils eussent allongé le nouveau patient du bon docteur sur la table, celui-ci se pencha et ramassa sa cape, qu'Aislin avait laissé glisser de ses épaules quand elle avait bondi sur la table, à la poursuite de la nonne défroquée, peu avant.

Il secoua la cape et la défroissa quelque peu avant de la déployer devant lui, pour la poser à nouveau sur les épaules d'Aislin...Son geste se fit hésitant. Doucement, il replia la cape et la posa sur le dossier d'un chaise, sans même la regarder... ses yeux, à nouveau valides, quelle bénédiction, ne pouvaient échapper au magnétisme du spectacle de la jeune femme à peine couverte. Son corps souple et musculeux sans excès débordait de grâce féline et d'une féminité enivrante. Egon se rapella le satin de sa peau, dans le passage souterrain alors que son infirmité lui offrait le délice d'être serré contre elle. Il avait pensé à Lhadezia, dans le tunnel, son souvenir était remonté des abysses de sa mémoire millénaire, comme une bulle d'air, appelée par la douceur de sa belle chasseresse...
Son souffle se fit plus court... il ferma les yeux...et voulut avaler cette boule qui remontait de ses entrailles et qui l'étranglait de l'intérieur.

Non Egon... ne te berce pas d'illusions...le temps est passé où tu séduisais...depuis longtemps il te faut payer...

Il rouvrit les yeux. Le ravissement ne s'évanouit point. Aislin était là, devant lui, de plus en plus belle...il perdait son emprise sur lui-même...il avait oublié cette sensation, ce vertige délicieux...plus de mille ans...

Il hésitait, et je me réjouissais. Des picotements vinrent assaillir mes sens.
Je sentais sa respiration changer, de plus en plus rapide. Son cœur résonnait dans la pièce.
Il ferma les yeux, se ravisant. Je ne cédais pas.

L’humaine restait poussée par la féline. Pas de griffe, pour lui.
J’étais si proche, son souffle venait s’échouer sur ma peau. La chaleur de son corps m’attirait. Le souvenir de sa main sur ma hanche vint enflammer mon âme.
Il était si prés, si docile.

Pourquoi tant d’hésitation. Je ne comprenais pas.
Ma main vint sur sa joue, les veines du temps avaient laissé tant de trace sur son visage. Mais chaque sillon m’attirait, je voulais tous les parcourir, un à un, torture subtile.

M’approchant de plus en plus, m’emplissant de son odeur, de la douceur de sa peau.

Toute en courbes et en ondulations, la beauté affolante qui cachait un fauve guerrier surdoué s'était approchée d'Egon.

Il sentait émaner du corps superbe d'Aislin, comme un rayonnement, comme la chaleur des braises quand on s'en approche. Le souffle de la jeune femme le caressa un instant, et il crut ne jamais pouvoir respirer à nouveau. Son coeur donnait de véritable coups de bélier, comme s'il voulait s'échapper de sa poitrine, dût-il pour cela briser les côtes d'un Egon qui perdait pied...

Les innombrables souvenirs de femmes qui jalonnaient sa longue vie, tantôt séduites, tantôt abandonnées, tantôt payées, tantôt forcées, belles, superbes ou ordinaires, tous ces souvenirs se firent ombres, brumes, cendres...Lhadezia elle-même, hier encore un acte de la pièce de sa vie d'homme, fut réduite à une image immobile et poussiéreuse, ternie par le temps comme une icône au fond d'une église...

Aislin caressa la joue d'Egon de sa main sans défaut, lui arrachant un soupir incontrôlable quand son menton voulut tomber à ses pieds. Egon voulut parler mais les mots ne purent s'échapper de la gorge nouée qui était leur geôle.

Il leva une main tremblante et incertaine comme celle d'un nouveau né et effleura le poignet de la femme qui l'enchaînait lentement. Ses doigts, légers comme les ailes d'une éphémère, glissèrent le long de l'avant-bras d'Aislin, puis de son bras, et atteignirent son épaule dorée. Sa gorge sa dénoua quelque peu et l'impression de suffocation s'atténuant, Egon, d'une main un rien plus assurée caressa doucement la soie du dos de la femme. Sa main, comme douée d'une volonté propre, et tellement moins intimidée que son propriétaire vint se nicher au creux de la chute de rein, à la courbure si parfaite, de la déesse révélée.

Dans un regain de confiance, ou par une perte complête de contrôle sur lui-même, il n'aurait su le dire, Egon attira la femme contre lui.

Je savoure la chaleur des bras et les paroles d'Amadeus qui m'apaise quelque peu et le suis sans héstation lorsqu'il me tire jusqu'à la porte entrouverte, montré par l'être de lumière qui me fait penser à un ange.

Est-elle là pour nous aider ? pas le temps de trouver une réponse que déjà nous nous engouffrons dans l'autre pièce.

[suite dans la salle des grimoires]