La chambre des exécutions

Du sang. Partout où se pose votre regard vous appercevez des traces de sang.
Il est séché depuis longtemps et a pris toutes les teintes rougeatres possibles.
Des flambeaux, accrochés en grand nombre aux murs, éclairent la pièce d'une lumière crue.
Ils semblent ne jamais s'éteindre. Quelle main les entretient?
Toute cette lumière vous éblouit, il est certain qu'aucun détail ne doit ou ne peut vous échapper.
Une fois le choc passé à la vue de tout ce sang, vous remarquez que la pièce contient uniquement un lourd billot de bois qui semble avoir servi de nombreuses fois, car il porte les stigmates de nombreux coups de hache.
Une rigole peu profonde en fait le tour, puis s'échappe en légère pente sous un mur.
Il y a une grille sans ouverture apparente au fond, elle aussi recouverte de sang.
il vous faut traverser cette salle pour y parvenir, mais le ferez-vous?

Auteur : Ténébryss

Je pénètre dans une pièce aux murs couverts de sang. J’avance de quelques pas, comprenant soudain où je me trouve. Une odeur de sang et de mort plane dans la pièce, me prenant à la gorge comme un bourreau sadique.

Je m’approche du centre de la chambre, main sur la garde, prête à voir sortir de cette bouche de l’enfer quelques démons exécuteurs. Je sens un picotement sur ma nuque, comme si quelqu’un m’observait, mais j’ai beau me retourner, je ne vois personne.

Quelqu’un joue avec mes nerfs…

J’aperçois de l’autre côté, une grille, souillé par le sang de nombreux malheureux.

Enfin, une issue !

Je cherche la serrure ou un mécanisme quelconque d’ouverture, mais n’en trouve aucun. Les montants de la grille sont profondément enfoncés dans la roche et il semble impossible de l’ouvrir.

Je saisis le métal ensanglanté à deux mains et pousse de toutes mes forces, mais aucun résultat. Plaçant un pied sur le mur, je me mets à tirer comme une forcenée.

Si la grille cède, tu vas te retrouver sur les fesses, me dis-je en moi-même.

Peu importe, il faut que je sorte de cet endroit, par n’importe quel moyen, mais la grille me résiste encore et encore. Ravalant des paroles de colère, inutiles contre un objet inerte, je passe la main sur chaque barreau, cherchant un mécanisme caché.

Rien…

Je passe en revue toutes les pierres à ma portée, tâtant, poussant, chaque pavé poisseux de sang séché.

Toujours rien…

Je me tourne vers le billot et tente de le déplacer… en vain. De colère, je serre les poings. Je sens le liquide visqueux à travers mes gants. Desserrant les doigts, je regarde tristement mes mains de tissus, imprégnées du sang de malheureux. Un frisson me parcourt, au moment où il me semble entendre gémir un supplicier.

Dieux, mon esprit s’égare, il n’y a personne ici...

Un autre gémissement, suivi d’un hurlement de terreur, vient raisonner dans la pièce. Je n’y comprends rien, je suis pourtant seule. Un autre cri me fait sursauter

Il faut que je sorte d’ici ou je vais devenir folle !

Il ne me reste qu’une alternative. Avec précaution je retire mes gants et les fourre dans mon sac. Je m’approche de la grille, cernée par les hurlements des âmes errantes, et pose mes mains sur les barreaux. Les lignes bleues diffusent une douce clarté, teintant le sang de nuances violacées. Concentrée, je ferme les yeux. Je pense aux malheureux exécutés ici, je pense à l’enfant martyr dont j’ai partagé les souvenirs, je pense au couple mystérieux enfermé dans sa chambre, je pense à l’hôte de ses lieux, qui m’a envoyé l’invitation et qui ne s’est toujours pas montrer, je pense au sang qui couvre ces murs. La colère s’embrase en moi, mes mains vibrent sous son effet, se faisant tour à tour glaciales et brûlantes sur le métal.

La rage s’empare de moi, réveillant avec force ma malédiction. J’ouvre les yeux. Un vent de folie souffle autour de moi, je me mets à hurler.

Soudain, j’aperçois un visage et une onde de choc me jette en arrière, me projetant contre le billot de bois. Hébétée, je me relève, la tête tournant encore sous l’effet de l’effort fourni. La grille se dresse toujours devant moi, inviolée, gardienne immuable d’une sortie désespérée.

Je m’approche de nouveau de la grille. Il n’y a qu’obscurité de l’autre côté.

J’ai pourtant vu quelque chose !?

Passant un bras à travers les barreaux, je tends une main ouverte de l’autre côté. A la lueur bleutée, je découvre avec stupeur un escalier, sur lequel est étendu un cadavre, qui m’observe de ses yeux morts, la main tendue dans ma direction.



Qui es-tu cadavre ? A qui a appartenu ton corps avant que la mort ne viennent prendre ton âme ?

Hypnotisée, j’observe la dépouille devant moi, comme si j’attendais de sa part une réponse qui ne viendra jamais. Et pourtant…

Observant le cadavre, je ne me rends pas compte que mon sac est en train de flamber. Quelques secondes plus tard, l’odeur de roussis me ramène au présent. Prise de panique, je jette mon sac sur le sol et le piétine pour éteindre les flammes qui dévorent mon petit paquetage.

Je parviens à bout de l’incendie et regarde tristement les restes de mon équipement. Du bout du pied, je fouille les décombres à la recherche d’éventuels survivants.

Il n’y a plus rien, à part ce malheureux bout de papier…

Du papier ? Je n’ai pourtant pas amener de parchemin. Je dégage les morceaux des cendres et constate qu’il s’agit d’une lettre totalement intacte. Je l’ouvre délicatement. L’écriture m’est étrangère.

« Cher convive, j’ai l’immense honneur de vous inviter dans mon domaine, loin des frasques de mon époux. Vous y accèderez par un passage dans la salle aux murs de sang, qui s’ouvrira pour vous et seulement vous.
Vous trouverez dans ma dépendance, de quoi vous restaurez et vous divertir.

N’oubliez pas en en passant de saluer mon cher mari, qui vous croiserez certainement en chemin.

Votre dévouée… Emma »

Tout en lisant, je découvre que le papier est parfumé.

Hum… pivoine ! Quel goût… Mais comment cette lettre est arrivée là ?
« N’oubliez pas en passant de saluer mon cher mari… » Le cadavre, dans l’escalier se pourrait-il ?…

Je me dirige vers la grille, voir ce mort de plus près. A ma grande surprise, La capricieuse s’ouvre d’elle-même dans un grincement fatigué. Eberluée, je fais un pas en arrière et la grille se referme. Serrant la lettre dans ma main, je m’approche une deuxième fois, quand un bruit de pas attire mon attention.

Quelqu’un approche de cette pièce. Je bondis en arrière, la grille se ferme une fois de plus. Je cherche mes gants, mais découvre vite leur cendre parmi les restes calcinés de mes affaires. Arrachant ma cape, je la réduis en lambeaux et entoure mes doigts et mes paumes, fabricant une protection de fortune.

Ainsi, parée, j’attends l’arrivée de l’intrus…

Ténébryss avait parcouru plusieurs salles vides avant de trouver celle qu'elle cherchait.

Slanesh la suivait comme un petit chien, on aurait dit qu'il était hypnotisé... mais par quoi?

Ils finirent enfin par aboutir dans la fameuse salle...

Elle fut surprise de retrouver la jeune femme qu'elle avait rencontrée à son arrivée.

"Savage!
Je ne pensais pas te retrouver ici!
Apparement ton sac a brulé tout comme le mien...
Joli décor, j'aime beaucoup la peinture...
C'est par la grille du fond qu'on doit passer je suppose...
Mais qu'est ce que tu fabriques avec des chiffons autour des mains?
Tu t'es blessée en essayant d'ouvrir la grille?"

Un peu contrarié par mon pantalon qui mettait, certe, mon derrière en valeur et redorait par la même mon blason, mais qui me chatouillait l'entre jambe, je saluais aimablement les belles promeneuses.

Nous voici donc, devant une issue… avec une grille sans rien pour l’ouvrir.

Je flairais encore la tricherie et me plongeais dans une réflexion peu coutumière. Au bout de quelques instants et ayant rapidement fait le tour des possibilités d’ouverture de la dite, grille, c'est-à-dire aucune, je tentais d’un dernier ressort intellectuel, une petite incantation…

- Sésame, ouvres-toi…

Rien...

Connerie de contes et légendes, ça marche que dans les vieux grimoires.

*Ploc…*

Je flanquais un grand coup de latte dans la grille, bien mal m’a pris, mon pied s’en souviendrait de celle la..

Occupé à cloche pied, je vis la grille s’ouvrir sous mon nez agacé… Maudite baraque, grommelais-je.

Sans attendre, je fonçais droit dans l’escalier, plus décidé que jamais a trouver celle qui avait cramé mon adorable pantalon.

Tiens un vieux cadavre tout pourri, vache ça pue.. Mais, dis donc vielle moisissure, tu serais mari que ça m’étonnerait pas plus que ça…

*Stcrontch*

Je venais d’écrabouiller la tête du cadavre à grand coups de talon, fier de venger mes bosses…
Poursuivant mon chemin dans l’escalier, je m’arrêtais soudainement, d’un geste symbolique et mimant la reflexion, je me grattais le cuir frontal et je fis demi tour, jusqu’au cadavre.

Prends ça crevure !

Je lui foutais un grand coup de butoir dans ce qui restait de son intimité et sourire satisfait aux lèvres, je m’élançais dans les escaliers.


(suite... vous verrez bien)

Ténébrys se retourna afin de faire face aux nouveaux arrivants, Slanesh toujours a ses côtés...

"Bonjour Aenoria et Mouleburnes!

Je suis Ténébryss guerrière des steppes et le grand barbare en jupette qui me colle à la couenne, je ne sais pas qui c'est...
Il me suit silencieusement depuis quelques temps avec de la bave au coin des lèvres... j'ai toujours pas compris pourquoi, mais bon je m'y habitue...
Me servira bien à quelque chose!
Enfin silencieusement si on veut il a dit une fois :"RAAAAAHHHH!!!!! FIFFIIIIII!!!!!!"
C'est chouette la déco ici, hein?
J'adoooooorrrrrrre!!!!"

"REGARDEZ!!!!!
LA GRILLE EST OUVERTE!!!!!
MISTER JOLIPTICU A REUSSI A L'OUVRIR!
VITE ALLONS-Y AVANT QU'ELLE NE SE REFERME!"

cria Ténébryss à la cantonnade en se précipitant vers la grille, toujours suivie de Slanesh, allez savoir pourquoi...

Surprise, je vois débarquer Ténébryss,suivie d'un barbare en kilt, m’interrogeant sur mes mains bandées.

Oui, mentis-je, j’étais là avant l’arrivée de nos invitations et cette foutue grille refusait de s’ouvrir. Problème réglé depuis que j’ai cette petite lettre.

En démonstration, je m’approche de la grille qui s’ouvre, obéissante, et m’en éloigne pour la voir se fermer.

La porte s’ouvre à nouveau sur un nouveau couple, composé d’un elfe et d’un homme.

Lui, sans se poser de question, se dirige vers la grille, visiblement furieux, s’acharnant par mots et gestes contre la herse, qui finit par céder sur la présentation de la petite lettre. Sans se retourner, il pénètre dans l’escalier, gratifiant au passage le cadavre d’un coup de talon dans le crane et d’un regard mauvais.

Elle, souriante, rayonnante oserai-je presque, se présente chaleureusement à nous, et nous livre le nom de son excité de compagnon, puis prise de haut le cœur, elle semble découvrir l’endroit où elle se trouve.

Avalone… intéressant… Et bien enchantée Aénoria. Je suis Savage, des vents hurleurs.

Voyant le seul mâle de l’assistance se carapater dans les ténèbres, je regarde les deux femmes et leur sourit malicieusement.

Mesdames, je vous propose de suivre le fougueux Avalone avant que ces lieux étranges ne se vengent de son geste en lui écrasant le crâne. Et je ne tiens pas à rester dans ces lieux de mort. Il y a trop d’âmes errantes à mon goût.

Sur ces mots, je tourne les talons et me dirige vers la grille qui s’ouvre sur mon passage, passant à côté du cadavre défiguré.

(suite dans la salle de réception)

Alors que le groupe se dirige vers la grille pour emprumpter les passages vers quelques lieux obsures qui semblent être tout aussi riant que le reste du manoir, un étrange bruit retentit dans la salle des exécutions.
Un être en armure blanche, dont les cheveux fins descendait a travers le casque se trouvait là apparut par téléportation.

J'entends des bruits, des voix dont j'ignore la nature,étant craintif de nature et l'endroit ne m'inspirant aucune confiance, le bruit de ma lame sortant du fourreau se fait entendre a travers la piece.
Scrutant les ombres et me demandant où se trouve l'entrée de cette piece j'affiche un léger sourire aux coins de mes lèvres, les sens en alerte.

*Voila qui est étrange, quel peut-être le but de cette homme pour m'avoir envoyé dans cette étrange demeure, si toute fois je suis bien a l'endroit dit.*

Mon visage se crispe, ainsi que ma main droite sur le sabre à la garde d'or, ce même sabre par lequel les légendes me connaissent mais la vérité m'éffleure l'esprit.

*Ce mage m'a envoyé dans je ne sais quelle crypte, ce désire d'aventure a rendu ma confiance aveugle mais soit, ce n'est pas ces vampires où goules qui vont me faire peur.*

Je vois le sang sur les murs, et en tout les endroits de cette piece, je me demande ce qu'il a bien pu se passé, je me met en garde : L'épée dans mon dos la main gauche droit devant les yeux impassible, prenant soin de faire le moins de bruit possible mais étant conciant que la plupart des personnes de cette endroit, vivante ou non étaient conciente de ma présence.
J'attends, pres a bondir et a lancer mes coups, je me dirige vers les voix a l'apparence humaine, maudissant ce magicien qui m'a transporté je ne sais où et le remerciant pour ce sentiment qui ne m'avait plus prit les tripes depuis pres de trois mois.