L'embarcadère (Tout le monde se présente ici)

Croisiériste Nombre de messages : 61 Age : 69 Date d'inscription : 14/02/2007

Le bruit du rotor fait doucement place a la brise des pales, puis ou souffle violent d'un hélicoptere qui se pose bruyamment tout moteur déployé sur le pont héliportuaire.
L'hélico noir estampillé Gibson Tec s'ouvre, et John sort, courbé sur sa serviette en cuir.
Alors qu'il s'avance vers la porte d'accés l'engin redecolle. Dans l'oreillette de John, le pilote parle entre deux gresillement:

"Bon courage patron, Gzzzzz, On vous recupere comme prevu a la prochaine escale, Gzzzz bruuusssssshhhhh."

Il hote son oreillette, remet ses cheveux en place, ajuste cravate et costume...

"Ca commence bien leur affaire... même pas un membre d'equipage aux portes"

John Gibson, Président de Gibson Tec, 50 et quelques années. Un homme au sourire carnassier qui rachete a bas prix les entreprises faillitaires en vu de les rentabilisés.

Implaté sur les 5 continents, il exploite aussi bien les filons chinois que les nouvelles start up scandinave.

La croisiere n'est qu'un pretexte au négociation financiere... le Pacific Princess n'est pas reputé bénéficiaire, et un cargo comme celui la vaux 4 fois son prix en piece detaché au Pakistan...

"Et bien on va s'amusé je pense..."

Tout sourire, John avance dans le dedale de couloir menant du pont superieur....

Je peine à avancer dans cette foule, " Je ne comprends pas pourquoi ils ne font pas passer les Riches d'abord " s'est exclamé mon nouveau fiancé.

[Alalalalala, pourquoi mes parents ont-ils choisi à ma place la personne avec qui je vivrai. Ce triple idiot se nomme Willey Boyl ; un vrai Bourge, un sale snob, un putain de fils d'aristocrate ! En parlant de ses parents, ceux-ci tiennent absolument à ce qu'on prononce le nom correctement.
Exercice d'articulation m'sieurs, dames : Ouiiii Lait Boy Leuh]

Patiente je me fais - bien que je ne le sois jamais -, et pose mes fesses sublimement magnifiques et rebondies, sur une vieille table en bois, rongée, à rallonges.

" Please my darling, vous vous êtes assise sur du poisson frais, relevez-vous." me prie mon faux gentleman.

Pour une fois, je m'execute parce que l'idée de salir une si belle partie de mon corps m'exaspère. Derrière moi et cet arrière train aux goûts dorades et saumons, le marchand désespéré me fixe avec son petit air de chien battu .. il suscite un sentiment de pitié, j'aimerais lui donner quelques livres, mais j'ai malheureusement du égarer mon porte-monnaie, ou plutôt, je pense qu'on me l'a volé ..

" My Darling, vous êtes toute sal.. "

SPLATTTTTTTTTTTSHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH

Sans avoir réfléchi, j'ai donné à l'individu le plus proche, un violent coup sur le crâne, un coup qui l'a fait tomber, un coup descendu du ciel, un coup divin, un coup qui me sauve .. puisque c'est mon tour.

" Salut shou, je monte à bord moi aussi ..ah euh, mon prénom ? Souhou pourqUOI ? Bien evidemment que c'est un pseudonyme, vous croyez ptêtre que je vais répondre à quelqun qui dmande à une jolie dmoiselle comme moi comment elle s'appelle ?... et limite en m'agressant ? T'as fumé ! Nan mais c'est pas des manies ça ... jvais t"éduquer moi ..."

Inconsciemment j'ai sorti mon martinet, mon toy préféré, que je commence à dissimuler discretement dans mon sac à main.

Je ne sais s'il faut ici vouvoyer ou tutoyer, donc je tente les deux formules. Je n'ai rien trouvé de plus interessant à raconter au bon monsieur bien monté - du moins, je le devine - qui se charge des papiers, et s'occupe de faire monter les passagers sur la passerelle. Lorsque je récupère mon billet de Croisière, je jette instantanément un oeil à ma droite. Là, je trouve l'imbécile avec son accent British, qui se débat dans l'eau. Avec un naturel déconcertant, je retire ma bague à la modique somme de 20000 Livres et la lui lance. Dommage, elle m'allait bien. Mais je n'accepte pas les crétins finis qui ne m'aiment pas pour ce que je suis et qui prennent tout leur temps pour jouir, je n'accepte pas non plus ces cons d'anglais tels que lui qui râlent dès qu'on se fait une tâche. A présent, je ressemble à un sushi .. et bien tant mieux.

" Au fait, pour répondre à votre question .. je n'ai pas de bagages ! Mais continue à me tripotter .. c'est agréable "

C'est en vraie rebelle, que je me dirige vers l'entrée du Bateau où désormais je passerai ma lune de miel, seule.

Croisiériste Nombre de messages : 33 Age : 43 Date d'inscription : 20/02/2007

Je descends du taxi, le chauffeur a vraiment été désagréable. Je ne lui laisserais aucun pourboire et l’idée qu’il ait passé tout le trajet à m’épier dans le rétroviseur me glace le sang.
Mais rien de surprenant, depuis que la nature a réveillé mes formes, les hommes me regardent, ils me déshabillent a chacun de leur regard.
Un jour, je serais vieille. Ils cesseront de me regarder avec leur regard pervers.

Je parcours les derniers mètres qui me séparent encore de ce voyage, une croisière, c’est un cadeau que je me suis offert, je ne sais pas ce que j’y cherche, peut-être rien. Juste un moyen de fuir l’ordinaire.

La passerelle, je suis à bord.

Je suis encore la dernière. Quelle importance.

Le haut-parleur m’irrite les tympans, ils annoncent un repas. C’est une bonne idée, oui et m’enivrer aussi, oublier, oublier les regards, oublier la vie et ses turpitudes, ses chagrins, ses destins déchirés…

Un allez et retour dans ma cabine, je me changerai, un peu de poudre aux yeux, un peu de froufrou qui attire, et je serais prête, mais pour quoi ? Pour qui ? Au fond, ce voyage est peut-être une erreur, je ne sais plus.

Naufragé Nombre de messages : 15 Age : 59 Date d'inscription : 21/02/2007

Au loin, alors que la sirène du bateau sonne dans tout le port, comme pour narguer les pauvres habitants qui n'ont pas les moyens de s'offrir une croisière ... un vélo déboule à toute allure vers l'embarcadère.

Dessus, un homme aux traits tirés par l'effort, brun, les cheveux en pagaille.

Merde! Le bateau se barre, aller! Encore quelques coups de pédales, je l'aurai peut-être à la nage, le temps qu'il manœuvre.

Quelle idée il a eu Francesco, un curé! Il m'a même trouvé une paroisse. Les îles Vierges, manque pas d'humour le Francesco!

Mais par sa faute, là, je vais le rater le bateau. Mais niveau crédibilité, un cureton qui se pointe en Porsche, je pense que ça ne serait pas passé.

Plus que quelques mètres et Marcello, alias Padre Della Cavale, aura atteint la mer.

Hého! Attendez s'il vous plait! Retenez ce paquebot! Je dois embarquer à son bord!

Le curé est à bout de force, il sue de toutes ses pores.

Il jette son vélo sur le bas côté, vers un jeune enfant.

Tenez mon fils, faites-en bon usage!

Avec son sac à dos sur les épaules, il s'élance sur le ponton avec la ferme intention de plonger vers le paquebot.

21h27. Soleil couchant. Autoroute est, à deux kilomètres du port.

Vvraaooouuuuummmmmmmm… mmméééééé… hanmmméééééé…mmmvvviiiiioouuuuaaammméééé…

L'embarcadère (Tout le monde se présente ici) - Page 3 Motodetaraty0

Dérapage contrôlé. Arrivée au port. Moteur arrêté. Béquille calée.

Hé… ça été just mais il est encore là…

Pffiou, il fait chaud là-dessous… on enlève la combi… ça, ça va dans le sac… le casque… sous le coude… hop mes lunettes légèrement fumées style aviateur, une p’tite clope… Allons-y ! En avant pour la croisière… hé hé… ça, c’est du boulot comme j’aimerai en avoir plus souvent.

La passerelle… en haut, deux membres d’équipage pour l’accueil…

Bonsoir Mademoiselle… ah ! Il était temps, nous allons bientôt partir. Votre ticket d’embarquement s’il vous plaît ?

Ouais… j’ai eu un petit… comment dire ?... imprévu. Voilà…

Parfait Mademoiselle… Hunter… Bon séjour parmi nous.

Oh mais j’y compte bien, merci !

Oh oui j’y compte bien… au prix où on me paye pour faire ce voyage, il ne peut pas en être autrement…

Direction cabine, histoire de me rafraîchir un peu et de poser mon sac.

Naufragé Nombre de messages : 15 Age : 59 Date d'inscription : 21/02/2007

Alors qu'il allait s'élancer, le Padre entend un bruit monstre dans son dos

Ah! Rien ne sert de courir, il faut partir à point! Le vélo a battu la gorsse cylindrée!

Il voit alors la jeune femme se diriger vers une passerelle et monter sur le pacific princess

Interloqué, el padre fait le point sur le nom du bateau vers lequel il s'apprêtait à nager.

??! Le pacific altess!

Et bien marcello, tu as failli passer pour un blaire!

Il se dirige alors vers la passerelle et emboîte le pas à la motarde.

Une fois arrivé en haut, il s'adresse aux personnes de l'acceuil

Bien le bonjour mes enfants! Vous pouvez désormais larguer les amarres, Dieu vous protège des intempéries!

Vous avez deviné mon enfant, Padre Della Cavale, c'est bien moi. Je m'en vais rejoindre la paroisse à laquelle j'ai été affecté sur les iles Vierges.

Il s'engage sur le pont et se met à chercher sa cabine.

Ok Ok, j'parie c'est aux étages inférieurs, un curé, ça n'a pas de rond!

Eeehh Galère...Ou qu'elle est passée, ma valise ? L'avoir perdue, encore, ça me dérange pas, mais si jamais quelqu'un trouvait les plumes de paon de cabaret et les liasses de billets dedans, je pense pas qu'il les laisserait gentiment à l'intérieur.

- Pardon...Scusez-moi...Vous n'avez pas vu ma valise ? Non...Une grosse valise noire...Avec attaches rouges et cassées...

Rhhhaaa putain de bordel de merde !!!! Y'a des jours...
Et justement, aujourd'hui c'est un de ces jours.

Premièrement, j'oublie mon billet de transport. Retour en vitesse, je grille quelques feux rouges, encaisse une centaine d'euros d'amende pour excès de vitesse et retourne fissa à l'aéroport.
Deuxièmement, je me rends compte que ma valise n'est pas bien attachée. Je la rouvre pour mieux la refermer, monte dessus, et là...

...ce fut le drame.

La valise craqua, les attaches sautèrent. Je me penche dessus, histoire de cacher le fouillis aux regards scrutateurs, en sort un bout de sparadrap que je colle dessus. Mouuuais. Autant attacher trois briques ensemble avec la ficelle de mon string. ( ben oui, j'ai un string, bondissez pas, c'est pas une horreur....)
Du coup, je cours demandez à quelqu'un du gros scotch, en espèrant que quelqu'un daignera m'en offrir. Un gentil steward a pitié de moi, me donne un rouleau de ruban adhésif à cartons, je retourne vers ma valise pour coller les attaches...

Ah pu...

La valise, quelqu'un l'a embarquée. Et moi, je cours après comme un chien courrait après son nonos...

Croisiériste Nombre de messages : 86 Age : 114 Date d'inscription : 17/02/2007

Une sirène de police retentit, la voiture s’arrête bruyamment sur le port. (Genre bagnole de poulet camouflée) … Deux types en descende style man in black. (Comment ils se la pètent les gus !)
L’un d’eux ouvre la porte arrière et en extirpe une fille, la douceur et délicatesse de son geste n’est pas au rendez vous.

- Descend de là Séla ! T’es arrivée, le rafiot va enfin nous débarrasser de toi une fois pour toute et je n’aurai aucun regret !
- Trop aimable inspecteur ! Je vous aimai tant moi ! Pouvez vous me retirer ces jolies bracelets, ils ne vont pas avec ma tenue !
- La ferme ! Le procureur a dit sur le bateau et seulement là ! Ta réputation je m’en contre fou ! Maintenant avance !
- Et ma valise ? Là je ne peux pas la porter !
- Ne te fou pas de ma gueule !
- je vous sens un peu énerver ! Vous auriez du prendre des vacances et faire cette croisière en ma compagnie ! Il y a si longtemps que vous … Me courez après inspecteur ! Je vais regretter de ne plus vous savoir derrière moi, cela fait … 5 ans ! C’est ça ?
- Ecoute moi bien, je ferai tout pour te coincer un jour, et il te faudra plus qu’un marché avec le procureur pur t’en sortir cette fois ci !
Maintenant casse toi ! Mon collègue va t’accompagner !
- Humm ! Inspecteur vous êtes si romantique !

L’autre l’attrapa violemment par le bras et la traîna sur le bateau sans ménagement. Il tenait sa valise de l’autre main. Ce balader avec des menottes n’était pas d’une grande discrétion. Ce salopard d’inspecteur le savait , une façon de se venger d'elle.
Je n’avais qu’un aller simple et aucun retour possible dans ce coin, le procureur avait été bien clair. Mais en faisant ça, ce conard de flic m’exposait, il tenait ainsi sa vengeance …
L’autre sort de sa poche un billet, le tend à un pingouin en blanc et me retire les bracelets sous le regard de qui veut bien voir.
Je regarde autour de moi tous ces crétins, ramasse ma valise et me tourne vers le clown de l’accueil.

- hé ! J’ai besoin d’un verre ! C’est ou !

Pour toute réponse, il leva son doigt en direction de l’avant du bateau. Il avait la bouche grande ouverte en regardant Séla s’éloigner.

-Hé...Hého là-bas ! Non attendez, c'est ma valise que vous emportez !!!!

Je tape sur l'épaule d'un gars bizarre en blanc, une casquette bleue marine sur le crâne.

- Dites...Vous me rendez ma valoche ?

Le type se retourne, sourire niais aux lèvres et faux airs affables sur le visages. Tiens, je parirai bien qu'il va nous sortir un...

-Mais, Madame, je la monte à bord du Pacific Princess, d'ailleurs, en passant, notre compagnie sert un apéritif en l'honneur de...

Bingo. Un steward. Et moi qui me ridiculise, pour changer...Je n'écoute pas la fin de son discours. Il m'énerve. J'aime pas les gens en uniforme.

- Votre nom ?
- Pardon ?
- Quel est votre nom, mademoiselle ?
- Heu...Je suis inscrite à la croisière sous le nom de Lady Sushi.

Regard suspicieux du steward.

- Ah...Hem, c'est donc vous...Eh bien, je vous conseille de vite monter à bord du Pacific Princess, en attendant le départ. Bon séjour !

Grommelant, je marmonne :

- Bon séjour, bon séjour...Va chier ! Il commence bien, le bon séjour !

Comme je l'ai déjà dit, y'a des jours...

Croisiériste Nombre de messages : 35 Age : 43 Date d'inscription : 19/02/2007

Un ronronement de moteur se faisait entendre au loin... Certains purent apercevoir une point rouge qui se rapprochait à toute vitesse de l'embarcation ...
Au volant de la voiture, un jeune homme d'une trentaine d'année et assez bien habiller ...

il avait l'air très pressé... Mais par malchance il arrivait dans les derniers...

Rhoo flute !!! Cette réunion pour ce produit a duré vraiment trop de temps !!! Ca va me faire du bien ses vacances... Eh !!! je fais quoi là ?

Le homme était forcé de trouver un place avec sa berline... Mais il ne restait plus d'emplacements ...
Il s'efforca de se caler entre deux tacot et s'appercu que c'était trop juste ...

Oufti ... j'ai falli cassé un phare ....

Il fit une marche arrière en faisant crisser les pneus car il venait de d'apercevoir une voiture s'éloigner...

Allez... un coup de volant à droite puis un à gauche... héhé

Le voila qu'il tira son frein à main... sorti de la voiture et appuya sur le bouton de la fermeture centralisé...
Il se dirigea vers le ponton pour embaquer... Mais là un gugus lui demanda le billet pour monter ....
C'est à ce moment qu'un tilt lui traversa l'esprit ...

EH merde.... ma valise ... chui vraiment tête en l'air ...

Il regarda le gugus et dit : Gardez moi la place ! Enfin ne partez pas sans moi !

Il prit ses jambes à son coup ( c'est juste une expression ) et se redirigea vers sa voiture... Il pris la valise et sa veste... et referma son auto ( il a pas oublier pour une fois )....

Bon ... voila mon billet est ..... Fouilla dans la veste Là .... tenez

Il monta sur le ponton et regarda autour de lui ... derriere se trouvait de flics avec la bouche ouverte... Il suiva leurs regard et tomba avec le dos d'une charmante demoiselle.... Elle montait comme lui dans le bateau....

Hé Mademoiselle ! Vous voulez de l'aide ?

En vain... elle ne l'entendit pas ...

Il ne restait plus qu'a essaye de la suivre histoire de faire connaissance. (elle a un joli petit cul ^^ )

Le vent, le froid, la mer houleuse, la nuit qui donne pas vraiment envie de mettre un pied dehors et encore moins sur un bateau…
Et bien si ! Y a des courageux, et on les applaudi. Oui bon, vous vous en foutez. De toute façon vous êtes tous bourrés ou dans en train de draguer.
Certains vomissent aussi.

Faites un peu gaffe, merde ! C’est pas un rafiot tout pourri ! C’est de la croisière 1er classe et 5 étoiles accrochées au pavillon de plaisance !

J’en étais où… Ah !

Mesdames et messieurs, une navette en provenance de la coté s’apprête à aborder.
A son bord, des retardataires.

Nous leur souhaiterons un bon séjour à bord du Pacific Princess, et tout l’équipage sera au petit soin pour répondre à vos moindre désirs. Elle est pas belle la vie !

hrp / N'oubliez-pas : la mer et agitée, il pleut, etc. et c'est la nuit

Lucky Lucy Nombre de messages : 1195 Age : 43 Date d'inscription : 24/02/2007

Le feu ça brûle et l'eau ça mouille... Mais qu'est ce qui me prend de chanter cette chanson ringarde et nullos du tandem Charly et Lulu. C'est la faute à ce temps pourri, ça me fait péter un cable. Personne me regarde, hop là petite amphet'.

J'aurai du prendre l'avion à Panam... mais trop risqué... José a le bras trop long... il m'aurait descendu fissa à peine arriver devant l'aéroport. Qu'est ce qu'il m'a pris d'ouvrir ma grande gueule devant les keufs ? 5 ans de taule, à se faire brouter le minou, c'est le paradis à côté de cette mer agitée qui me dessoude l'estomac.

Espérons qu'un poto de José sera pas sur le rafiot... car à moins de sauter à la flotte, j'ai pas beaucoup d'issue pour sauver ma peau de black latino.

On arrive... putain de sa mère, je comprends pourquoi j'ai raqué pour le prix du billet... Génial, je vais être entourée de rupins sappés en corbeau. Vraiment génial pour passer inaperçu...

Une amphet'... va falloir y aller doucement ma grosse... des amphet' t'en a pas des masses. Basta, si j'en ai plus, je me taperai le ou la doc pour en raquer.

Un canot arrimé au rafiot... hop hop je grimpe dedans et le voila qui remonte vers la coursive externe... je le sens pas ce voyage... sa mère que je le sens pas...

L'une et... Nombre de messages : 1068 Age : 43 Date d'inscription : 24/02/2007

Oula sa tangue, et cette nana bizarre a coté de moi qui s'met a chanter comme si il faisait pas assez moche déjà...

Mais quelle idée ils ont eut de me payer se billet pour mon anniversaire... Oki j'voulais voyager mais de la a le faire en bateau... J'ai comme un doute la...

Après quelques minutes, j'aperçois enfin le pacifique... Pas que j'ai hâte de débarqué mais je pense que mon estomac lui en sera heureux...

La navette s'arrête enfin, la nana commence a monter sur le bateau... te presse pas surtout... remarque avec toutes les pillules qu'elle s'est avalé...

Bon c'est enfin a moi..

Je grimpe a l'échelle et hop enfin sur le rafiot pas trop tôt..

Ame-né-zig Nombre de messages : 611 Age : 38 Date d'inscription : 24/02/2007

"Punaise ca c'est du paquebot!"

Je commence a me dire que ce voyage c'était pas une mauvaise idée. Un paquebot de luxe, des billets pas trop chers, après négociation bien sûr... Et juste ce qu'il faut pour la marchandise. Bon, que demander de plus?

Heureusement que yavait une navette pour les retardataires sinon... Bah sinon j'aurais raté ca!

Ca y est on y est. devant moi, deux jeunes femmes, la premières assez bizarre, on dirait une toxico qui s'ets privé de sa drogue pendant trois ans. Drogue? Tient elle sort un paquet de pillules. Ouai, j'avais raison.

La seconde parait plus normale déja. Mais elle est toute palote la pauvrette. Elle a pas l'air de supporter le mal de mer.

Moi à force j'ai un peu l'habitude. Mais faut avour que c'est de sacrées vagues, et je me sens pas très bien. Ah, ca y est, elles sont en train de monter. Bon aller, j'enroule ma cape autour de moi et j'y vais. Je vais pas rater ca quand même!

Une fois à bord, ca tangue toujours autant. Boooon, j'hésite: je cherche la calle, le salon ou les chambres? Les deux dames semblent pas très en appétit aussi

"Mesdames, on ferait mieux d'aller dans le salon non? Nous y serons je pense plus à l'aise"

PNJ Nombre de messages : 13 Age : 73 Date d'inscription : 15/02/2007

Captain Stupid ! Pour vous servir, vous guider et seul maître à bord, le patron quoi !

Mesdames et messieurs, vous pouvez vous diriger vers le Salon Orchestra où le personnel vous offrira de quoi vous réchauffer et…

Ben, où qui sont ?!?

Julie ! Bordel ! Le planning !

Les frangins Nombre de messages : 112 Age : 40 Date d'inscription : 23/02/2007

Non d’un spaghetti !
Me v’la obligé de suivre le frérot sur un rafiot !
Et merde ! Si j’avais pas paumé cette mallette à la con !
El padre ne se serait jamais mis dans la caboche que je devais accompagner Gino.

Biené, vérification rapide de ma sacoche,
Des clopes,
des clopes,
un flingue,
des clopes,
des clopes,
une lame,
Des clopes,
Des clopes,
Des capotes…

Tiens j’ai pris ça moi ... héhé

Je jette ma sacoche sur mon dos,
Et en avant dans cette barque pourrie !
Un peu de plaisir, normal quand on doit trancher un gringo !
Hijo de puta !
La famille ne l’a pas oublié !

Tain ça tangue !
J’vais me sentir mal moi !
Y’a du monde !
Et ça dévisage !

« Vous avez oune probleme Gringos ! »

Pff.. C’est moi qui avais un problème…
Mon estomac…
Une clope… Presto !
Zippo de merde !
Tu vas marcher !

Plouf !

« Qué merda ! Qué sé un tiempo à la con ! …
…..
Mé sens pas biene hermano…
Yé crois qué… »

BEURK !

« Qué s’était dé la bonne pizza…. »

BEURK !

Les frangins Nombre de messages : 198 Age : 42 Date d'inscription : 24/02/2007

Je vérifie la matos discrétos
J’ai les fouilles pleines de coke et de pilules pour les petites fiottes qui nous font vivre
Mes lames au ceinturon
Je sens mon flingue contre ma hanche le silencieux m’effleure j’aime ça
J’ai la trique rien qu’à l’idée de la suite
Je caresse la flingue et ma queue au passage en regardant les vagues démontées ça m’excite j’ai la rage hombre
Une petit salope gobe en cachette ses pilules qui lui ont coûté un max ou son cul c’est pareil prêtes à tout
je les connais bien ces clientes là

Je redresse Tonio qui dégueule sur le coté droit du bastingage
il est bleu et se vide le bide lé petit il est comme ça
pas le pied marin

« La pizza de la mama Tonio ! sangre de mi sangre ! mé qu’est ce qué té prends «

Je lui flanque une bonne claque derrière la nuque pour qu’il se tienne devant le monde qu’on va cotoyer et dévisage le blanbec et les deux pouffiasses qui nous accompagnent et prennent l’air dégouté aux gargouillements du fréro

« Qué pasa los otros ! »

Je me penche vers son lobe:

« Ti vas pas commencer à faire la fiotte hermano
Cet hijo de puta fera pas long feu yé té le dis
On a du trabajo sur la plancha
Vamos à matar lo
Et récupérer cette malété
Tout ce pognon qui sé perdu yé
el padrino tout papa que esta lé trop vieux pour gérer les affaires dé la familia Tonio
Pas dé dope et les femelles attention hermano ça fait toujours cracher le morceau sur l’oreiller."

Je lui tiens une bonne poignée de cheveux et le tire doucement en arrière j'essuie sa bouche d'un revers de main je lui égratigne légèrement la lèvre au passage

"pardonemé Tonio c'est la puta de manchette là..."

et lui fait le baiser de chez nous
sa bouche sent encore les anchois
L'autre greluche nous regarde de biais
je lui fait un sourire carnassier en agitant la langue et crache par dessus bord.
Je vais tacher d'être aimable avec la clientèle mais j'ai la haine bordel
j'aime pas qu'on essaye de m'entuber et de salir da réputation de la famille
J'arbore maintenant un sourire seducteur, je suis prêt pour la danse, voilà la bateau de Jet set en vu
maintenant on va se marrer!

Lucky Lucy Nombre de messages : 1195 Age : 43 Date d'inscription : 24/02/2007

'Tin le cap'tain l'a dû fumer quelque chose de trippant pour pas nous voir ! Faudra que je pense à passer le voir dans sa cabine. En attendant y a le minot qui m'a donné du "Mademoiselle" qui se casse avec l'autre meuf, je sais pas ou. Ce qui est sur, c'est que j'ai pas envie de les suivre...

A ce moment, y a deux gus qui montent sur le rafiot à leur tour. Mouais pas mal dans le genre latino... Latino !!! hiiiiiiii !!!! alarme !!! putain de sa reum... prie ma soeur pour que ce soit pas des envoyés de José.

Une dose... j'en ai pas... une taffe... j'en ai pas... un exta... ça j'ai ! glops.

Les emmerdes, je les flaire à 100 mètres... et eux ils puent à plein nez. C'est le cas de le dire au vu du plus jeune qui fait galette par dessus bord. Et vu l'allure du plus vieux qui me provoque avec sa langue, les flingues qui déforment sa tenue, j'ai intérêt à me tirer fissa.

N'empêche sont pas mal... 'tain ma soeur t'es en plein délire là... casses toi ! ouais mais s'ont peut être des cigarettes améliorées ! va plutôt gang bang avec le cap'tain et le doc, t'as plus de chance de quitter le navire en vie.

Pfff... ta gueule... tsé pas de quoi tu parles...

Bon en attendant je vais pas moisir sur le pont, on se les pèle et j'ai soif. Je prends discretos la direction de la coursive intérieure, en oubliant pas au passage de mater du coin de l'oeil les deux petits boules des latinos.... Grrrr... trop kiffant !

[direction la table de poker]

Mâle de mer Nombre de messages : 263 Age : 56 Date d'inscription : 06/03/2007

La mer ballotait un tas de planches disjointes, le soleil donnait comme une pièce d'or dans le coffre du marin mort. Le Pacifique, un nom à la con pour un océan vicelard, vachard et plus imprévisible qu'un essaim de frelon chauffé à rouge. Le type qui l'avait choisi, il s'était bien foutu des marins à venir. Le Soleil, le sel sur mes plaies, j'en crève de ouleurs. Des miriades d'étoiles pourpres s'allument au fond de mon crane. je délire... Parfois, je me marre, d'autres je pleure comme un gosse. Trois jours, trois jours qu'ils m'ont largué en pleine mer comme des fils de putes sans respect pour le passé. Ils m'ont attachés les bras en croix sur ce radeau, je dois ressembler au chérubin sur sa croix. Se sont bien foutus de moi.

On m'appelle Corso, j'ai oublié mon vrai nom voilà longtemps, quelque part au large des cinquantièmes rugissants. Je suis né en France, mais je n'ai pas de patrie, marin de père en fils, Malouin avant d'être breton et breton avant d'être français, fils de la mer... Et y a trois jours encore, j'étais le capitaine d'un voilier qui faisait le trajet entre les archipels du Pacifique. saleté d'océan. La tempête est venue sur nous sans prévenir, ele a claqué comme un coup de fouet. On s'est fait drossé sur un récif de corail, et le mat a craqué comme une allumette. C'est quanbd on est sorti du mauvais grain que le grélé, face vérolée par la maladie de Vénus, avec deux ou trois de mes gars a décidé de se mutiner et de se mettre à son compte avec mon navire. Ils ont dis que je portais la poisse.

Pourtant, de la chance, j'en ai ! La preuve ! Trois jours que je dérive comme un con sans rien voir à l'horizon. Et puis depuis ce matin, ya un piti point qui a grossi, grossi, jusqu'à devenir la grande et belle coque d'une de ces saloperie de super Paquebot à croisière. tellement de chance que à la vitesse où il va, il risque de me retourner et noyer comme une crêpe. Si y personne qui me repère, je finirais au fond de l'océan, une mort classique pour un marin... Vous voyez que de la chance, j'en ai.

» Tout finis avec une boisson sans alcool