Taverne de l'imaginaire
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Taverne de l'imaginaire

[Laissez votre imagination vous guider au travers des différents jeux de rôles mêlant passé, présent et futur]
 
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 La chapelle abandonnée

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MJ
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MessageSujet: La chapelle abandonnée   La chapelle abandonnée Icon_minitimeMar 23 Aoû - 18:18

Le lieu était sombre, eclairé par quelques bougies disposés ça et là sur quelques uns des magnifiques lustres qui ornaient les plafonds voutés. Des bancs en bois précieux magnifiquement sculptés, était disposés le long de la nef. On ne pouvait que deviner la beauté du lieu à son âge d'or. Il était désormais recouvert d'un épais voile de poussière et de toiles d'araignées. Les murs magnifiquement ornés d'anciennes peintures et tapisseries étaient rongés par des fissures par lesquelles s'étaient infiltrées toutes sortes de plantes rampantes qui avaient pris possessions des lieux.

Au bout de la nef, se trouvait le coeur de la chapelle, accessible par la montée de trois larges marches. C'était la partie la plus eclairées, baignée par la lumiere des centaines de bougies, posées à même le sol et qui epousaient les contours du coeur. Au centre, se trouvait l'autel.Il était entierement vide et recouvert d'une nappe d'un rouge vif, dont la couleur semblait ne pas avoir été atteinte par le temps.

Les niches se trouvant sur les murs, de part et d'autre de la grand nef étaient toutes vides, les statues se trouvant toutes brisées au sol, comme si quelqu'un avait voulu detruire tous les emblemes religieux pouvant se trouver dans cette vieille chapelle. Même le crucifix qui aurait du se trouver dans le coeur, derriere l'autel avait été arraché et broyé. Seuls quelques copeaux de bois et un amas de cendre etaient les temoins du massacre qu'il avait subit.


La chapelle abandonnée Chapelle

Auteur : Aénoria


Dernière édition par le Mar 23 Aoû - 18:59, édité 1 fois
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Aénoria
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MessageSujet: Re: La chapelle abandonnée   La chapelle abandonnée Icon_minitimeMar 23 Aoû - 18:51

Ils étaient toujours perdu au milieu de tous ces couloirs puants, agencées ça et là, comme un labyrinthe, destinés à ne jamais retrouver la sortie.

Visiblement quelque peu désireux de trouver quelque chose qui aurait pu mettre fin à leur mauvaise posture, Avalone pris les choses en main et s'avança, à tattons dans l'obscurité totale. Elle ne savait pas quel miracle, ils n'avaient heurtés aucuns murs, rencontrés aucuns obstacles, comme si ils n'étaient pas maître de leur avenir mais que les lieux eux même décidaient de leur destination.

Il lui avait murmuré qu'il la protègerait. C'était pour la rassurer, sans doute pour qu'enfin elle ne se conduise plus comme une enfant apeurée qui sautait dans tous les sens au moindre bruit et qui se mettait à hurler et à courir sans réelle raison. Cependant, elle ne pouvait s'empecher de s'attacher peu à peu à Avalone. Il était différent de tous les autres hommes rustres et violents qu'elle avait auparavant frequentés. Il etait doux, attentionné et il dégageait une aura de puissance qui ne pouvait passer inaperçu. On ne pouvait que s'incliner devant un tel homme, qui, qui plus est, etait pourvu d'un charme non negligeable.

Aénoria lui fesait tellement confiance qu'elle l'aurait sans doute suivit dans l'antre même de l'hôte sans même emettre une reserve.

Il marchèrent quelques minutes lorsque leur vue fut attiré par une très faible lueur qui semblait percer au sol, ils s'approchèrent alors et purent distinguer les contours d'une porte.

Sans même reflechir au bien fondé de son geste, Avalone saisit d'une main ferme et decidée la poignée de la porte, restant sur ses gardes au cas où les lieux voudrait encore se jouer de lui et ajouter une fois de plus à ces bosses et plaies qui lui couvraient le corps.

La porte s'ouvrit alors dans un leger grincement, laissant entrevoir une pièce dans la penombre dont l'extremité opposée semblait plus lumineuse.

Pas spécialement rassurée, Aénoria s'aggrippa au bras d'Avalone,le laissant passer devant. Il penetrèrent dans une piéce qui ressemblait à une vieille chapelle, qui aurait été oubliée depuis des siècles tant la poussière et les plantes en avaient pris possession.


Au moins ici, nous n'aurons pas à subir cette humidité et pourront nous reposer un peu plus calmement.

Ils avançaient lentement le long de la nef lorsque la porte se referma brusquement derriere eux. D'un sursaut, la jeune elfe fit ce qu'elle savait visiblement le mieux faire, se serrer un peu plus contre Avalone.

Ca ne sera peut etre pas plus calme en fin de compte...
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MessageSujet: Re: La chapelle abandonnée   La chapelle abandonnée Icon_minitimeMer 24 Aoû - 16:20


Nous voici donc arrivé dans un lieu qui ressemble en tous points à une chapelle, ce qui ne m’emballait pas plus que ça, les bondieuseries et moi, font trois et je n’étais pas plus à l’aise que le caillou dans la vase.

D’un jeté d’œil rapide, je trépassais par anticipation, tout y était, les chandelles, les bancs, les images pieuses même le fichu autel du sacre, liturgie désagréable à mes instincts et peu coutumier à ce genre d’exercice, je soupirais passivement. D’une disposition particulière envers les paillardises, je préférais affronter l’affreuse bestiole plutôt que de rester un moment de plus dans ce lieu d’un culte que je ne reconnaissais pas.

Sur le point de franchir la porte de cette pièce à grenouille de bénitier, Aénoria m’attrapa le bras pour me tirer à l’intérieur et comble du bonheur, elle s’y prit si bien et si énergiquement, que je me retrouvais le nez dans son corsage et elle, les mains sur mon derrière.

- Mais enfin… avez-vous fini, de me tripoter de la sorte, je ne suis point de la gent facile !

Sourire aux lèvres, j’ajoutais un « coquine, va… ».

Dieu que la position me dilatait le sens…

- Soit, ma chère, je veux bien m’accommoder des bigoteries de l’endroit, mais seulement par égard envers votre si généreuse… grâce.

Soudainement, je me précipitais vers le fond du trou à curaillons et fouillais dans tous les recoins, envoyant valdinguer tous les bidules à bon dieu, les chaises de dépaillées, les calices sans valeurs, les autres étaient déjà dans ma sacoche…

- Voilà, tout bon cureton qui se respecte possède des qualités et je viens d’en trouver une !

Je brandissais devant ma compagne interrogative, une bouteille du fameux sang du Christ…

Je ne suis pas tombé de la dernière marche et j’ai soif, alors je joins le fortuit à l’agréable.

Saisissant deux calices, sans honte ni distinctions inutiles, pour y déverser le liquide béni par un serviteur de l’autre, la haut, je jubilais d’arrogance blasphématoire. Quel bonheur en ce lieu que d’enfreindre les us et coutumes, songeais-je et buvant à gorge déployée.

Gloussant de ma trouvaille, je m’étouffais du sang du Christ, renversant mon calice sur Aénoria et tachant définitivement ses vêtements…

Désolé, un peu penaud de ma maladresse, je présentais mon désarroi en plates excuses, tout en déshabillant la charmante demoiselle en ma compagnie et l’air de rien ; un petit haut par ci, un petit voile par la, Aénoria était nue.

(hrp : t’as vu slanesh, pour une fois, c’est pas moi, qui montre mes fesses)

J’étais sans nul doute, un cabochard et un coquin de la pire engeance, mais ce que je voyais se dessiner devant mes yeux, personne ne trouverait le moyen d’en effacer le souvenir.
Aenoria était superbe, courbée de façon remarquable, aux géométries idéales, cette femme est pure merveille, je n’osais la déshabiller plus longtemps de mon regard, elle s’imposait en respect et de mes farces, j’eus subitement honte.

Me détournant, pour ne plus la gêner, je posais mon calice à malice, ôtais ma cape pour en recouvrir les épaules de la belle dévêtue, espérant qu’elle ne garderait pas cette image peu recommandable d’un sorcier, par trop idiot.

...
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Aénoria
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MessageSujet: Re: La chapelle abandonnée   La chapelle abandonnée Icon_minitimeMer 24 Aoû - 23:08

Juste avant que la porte ne claque et dans sa précipiation à quitter les couloirs pour entrer dans ce lieux, Aénoria se retrouva par un hasard qu'elle ne saurait réellement expliquer à tripoter le fessiers d'Avalone.
La fesse est ferme et bien galbée et au lieu de s'empresser de retirer ses mains de leur position, elle s'y attarda quelques peu.


Avalone a écrit:
- Mais enfin… avez-vous fini, de me tripoter de la sorte, je ne suis point de la gent facile!

Rougissante de honte, d'avoir osé profiter de la position de ses mains, elle les retira immédiatement et fit mine de s'interesser à la décoration des lieux.

Vraiment, cet endroit est... etrange. Incroyablement calme et serein lorsqu'on en juge à ce que l'on vient de quitter.
Vous ne trouvez pas?


Se retournant alors vers Avalone, il s'était dirigé vers le fond de la chapelle et fouillait tous les meubles qu'il s'y pouvait trouver. Il retournait tout ce qui lui tombait sous la main, ne gardant que ce qui avait visiblement de la valeur.

C'est peut etre pas...

Avant qu'elle ne finisse sa phrase, il se redressa l'air conquérant, brandissant en signe de trophée son larcin, une bouteille de vin. Ainsi éclairé par les bougies se trouvant derriere lui, il était des plus séduisant, même troublant. Aénoria senti à nouveau le pourpre monter à ses joue lorsqu'elle imagina, un instant, le jeune mage delesté de ses vetements.

hummmmmmm.......

Non, non, non... stop, ça suffit... il est attirant, intelligent et... mais ca n'ira pas plus loin.


Un combat, dont l'issue semblait bien plus certaine que leur avenir en se lieu, se déroulait en elle. Elle secoua la tête comme pour faire disparaitre toutes ses pensées et fit un pas en avant.

N'ayant fort heureusement rien remarqué à son trouble, Avalone s'empressa d'ouvrir la bouteille et d'en verser dans deux calices qu'il avait trouvé accompagnant la bouteille.

Jubilant de sa trouvaille et du fait d'en profiter impunement en un tel lieu, il manqua de s'étouffer et fesant un geste pour reprendre son souffle vint deverser sur la jeune elfe le contenu de son calice.

Au yeux d'Aénoria, Avalone était la personne la plus maladroite qu'elle n'avait jamais croisé. Celui ci, se confondant en excuses en tout genre s'empressa d'accourir au secours de la jeune elfe, et n'ayant rien pour eponger le massacre se contenta de lui retirer ses vêtement mouillés et tâchés. L'ampleur des dégats étaient tels que avant même qu'elle n'ai pu s'en rendre compte, la jeune femme se retrouva entierement nue.

Avalone observa tout d'abord la scène qui s'offrait à ses yeux sans s'en priver. La jeune elfe s'attendait presque à voir se former sous peu un filet de bave au coin de ses lèvres, tant ses yeux restaient fixés sur sa personne. Elle n'était pas pudique mais n'appreciait pas spécialement les regards lubriques. Etre deshabillée du regard alors qu'on ne portait déjà plus rien avait quelque chose qui deplaisait fortement à la jeune elfe car cela signifiait qu'on l'integrait à des pensées fort peu recommendable et ce sans son accord ou une invitation de sa part.

Génial, il va reluquer encore longtemps... et en plus il a balancé mes fringues à quinzes mètres.

Subitement, comme si il avait entendu ses pensées, le sorcier detourna le regard, defit sa cape et vint la poser sur les épaules d'Aénoria. Là, elle jeta un regard en direction de ses vêtements tâchés, qu'il avait envoyé voler, et qu'elle esperait faire secher un peu.

A son grand malheur, la maladresse d'Avalone avait encore frappée et ses vêtements étaient en train de brûler assez activement sur les bougies posées au sol. Elle se precipita du plus vite qu'elle le put, tentant de sauver ce qu'elle pouvait de ses vêtements. Les retirant du feu, il lui fallait reussir à etouffer les flammes qui les consumaient. Elle les jetta alors sur l'autel et les enroula dans la grande nappe rouge qui le recouvrait.

Des lambeaux, ses vetements n'étaient plus que des lambeaux calcinés. Le mage, à son habitude ne fesait que présenter encore et encore des excuses qui en aucuns cas ne seraient capables de redonner forme à ses vêtements. Le pire, c'est qu'elle ne semblait même pas énervée par les évènements, comme si peu à peu elle prenait conscience que quoi qu'elle fasse, le pire lui arriverait.


Il est trop tard pour s'excuser... Ce ne sont que des vêtements apres tout. Mes seuls et uniques vêtements soit dit en passant, mais ce n'est que du tissus...

Un courant d'air glacial apparu soudain dans la chapelle, comme venu de nulle part, mais dans un seul et unique but, la frigorifier. Le frisson lui parcouru le corps entier, elle s'enroula alors, grelotante, dans la cape d'Avalone.


Dernière édition par le Ven 26 Aoû - 20:41, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La chapelle abandonnée   La chapelle abandonnée Icon_minitimeJeu 25 Aoû - 15:27


Quel maladroit, je fais, dis-je sourire *cling*…

Brûler vos vêtements, c’est toute ma vie, une vie faite de maladresses accumulées et qui additionnées font une liste au résultat rare et surprenant par le nombre.

Milles excuses, mais je ne vous laisserais point l’avantage de la nudité… Derniers mots prononcés, j’arrachais mes vêtements à mon tour, jetant par ici, et par la, chaque étage de mes frusques y passait, cuissardes jetées au plafond du Christ, falzar en travers des vitraux aux Saints et slibard à l’autel des rites à bon dieu…

Hum… Il s’agit bien entendu, d’une version délurée d’Avalone, dans les faits, il en fut tout autrement…

...

Pris d’un remord, le mauvais garçon que je suis, offrait sa cape à la belle Aénoria grelottante d’un courant d’air opportun à mes souhaits et peut-être aussi aux siens, après tout, elle ne s’était pas plus rebiffée que ça, et la vierge effarouchée ne l’était peut-être pas plus que moi.

En tout état, surtout les miens, je m’approchais et en gestes chaleureux et affectifs, enlaçais la nudité d’une charmante elfe, blottissant ses frissons dans la tiédeur de mon corps, raccommodant sa fierté au clameur de mes battements de cœur, j’opérais en gentilhomme et protecteur de ses pudeurs.

D’un désir chassé, je disposais ma charmante compagne de bénitier, sur une chaise pas trop usée par le temps et allais fouiller par de la les apparences de cette chapelle, qui m’agaçait de ses spiritualités obséquieuses et outrancières pour moi, en tout cas.

A force de fouilles, je sortis d’une vieille male, sous quelques défroques de messe, une robe étrangement propre et saine. Saisissant la circonstance de racheter mes maladresses en vêtant la délicieuse Aénoria, j’apportais ma trouvaille heureuse et lui tendis, puis me retournais par considération, la laissant ainsi passer la robe blanche.

Tandis qu’elle oeuvrait pour sa dignité, je regardais cet endroit et songeais qu’avec un meilleur goût, on aurait pu faire quelque chose de plus agréable à supporter, je pensais en particulier à la grande croix, qui encombrait le mur et dont le petit homme accroché ne me lâchait pas du regard.
J’avais beau tourner la tête à droite, puis à gauche, avancer à droite ou à gauche, du coin de l’œil, je distinguais encore et toujours son regard fixant le mien d’un mauvaise œil.

Je te bazarderais cette bondieuserie trompeuse, moi…

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MessageSujet: Re: La chapelle abandonnée   La chapelle abandonnée Icon_minitimeSam 27 Aoû - 17:18

Aénoria regarda depitée cette robe, blanche vieillote qui avait du servir autrefois à dieu sais quel ceremonie. Rien à voir avec ses vetements doux, le tissus était rugueux et puant la naphtaline. La coupe était sobre, rien d'exceptionnel tout pour cacher ses formes feminines et la rendre sans aucuns attraits...

Beurk, non, elle ne mettrait pas cette robe, en tous cas pas sans y avoir fait certaines retouches... Elle préfèrait rester nue que d'avoir l'air d'un sac.


Je vais quand même pas mettre ca... C'est gentil d'avoir voulu rendre service mais euh... à moins que vous n'ayez une paire de ciseaux, ou quelque chose d'à peu pret correcte histoire d'arranger un peu la coupe, je me permettrais de garder votre cape sur les épaules.

Devant sa mine déconfite, elle ne pu se retenir de rire. Il venait de fouiller les malles des lieux pour lui permettre de retrouver un minimum de dignitée, une robe modeste mais une robe tout de même, et elle la refusait. A y reflechir, elle avait presque honte d'être aussi difficile, mais après tout, ca coquetterie en dependait.

Elle savait depuis longtemps que son corps était le plus grand de ses atouts pour obtenir tout ce qu'elle voulait en ce bas monde, et elle en jouait beaucoup, peut être même un peu trop des fois...

Fouillant par-ci par-là, elle trouva un couteau qui ferait bien son affaire, ainsi qu'une vieille ceinture de cuir noir qui pourrait également lui servir.

Elle se dirigea vers l'autel, non sans jeter un coup d'oeil à son compagnon qui semblait se demander ce qu'elle préparait, et commença à oeuvrer à un redécoupage intensif de la robe. Le blanc n'étant pas une couleur qui se portait seule elle découpa egalement une partie de la nappe qui recouvrait l'autel, après tout le lieux était abandonné, elle ne voyait pas pourquoi elle se gènerait.

Elle sentait le regard d'Avalone posé sur elle. Elle n'avait jamais osé jouer avec un mage, ceux ci étant beaucoup plus imprévisibles que les barbares, et il faut dire aussi qu'elle n'avait pas eu l'occasion d'en croiser beaucoup dans les tavernes qu'elle avait visité. Celui ci l'intriguait, et sa curiosité commençait à titiller de plus en plus.

Lors de ses découpes, prétextant d'être genée par la cape, elle l'avait rejetée sur le coté, laissant apparaître en partie sa nudité. Après tout, c'était un homme et n'étant plus que tous les deux, il leur fallait bien trouver à s'occuper.

Lorsqu'elle eut fini ses travaux de couture, elle observa, visiblement satisfaite le résultat. Les manches de la robe avaient disparues laissant place à de fines bretelles, certes irrégulière mais encore correctes, un décolté visiblement assez profond était apparu, remplaçant l'ancien col haut. La longueur aussi avait été retravaillée et elle s'arretait maintenant à hauteur des mollets. La coupe d'origine étant droite, il avait fallu proceder à des decoupages irrégulier pour réussir à donner un style correct au vêtement qui avait été fendu de chaque coté jusqu'à mi-cuisse.

Elle dénoua la cape et la laissa glisser sensuellement le long de son dos. Elle saisit la robe nouvellement coupée, l'enfila, noua la ceinture de cuir à sa taille de façon à ce que la robe soit suffisement ceintrée. Puis elle pris le morceau de nappe rouge qu'elle avait découpé et le glissa sur ses épaules dénudées. La coupe semblait correcte et le decolleté assez avantageux.

Souhaitant un avis sur sa nouvelle tenue, elle se retourna vers Avalone.

Alors? Vous en pensez quoi?
J'ai peut être un peu trop coupé au niveau du decolleté non?


Avant même qu'il ai repondu, vers se baisa pour ramasser la cape tombée au sol et alla la lui rapporter. Arrivée à hauteur d'Avalone, elle se colla à lui et passa ses mains derriere sa nuque afin de lui repasser la cape sur les épaules, une fois celle ci en place, elle la noua et posa un délicat baiser sur les lèvres d'Avalone.

Merci pour tout ce que vous avez fait pour moi depuis notre rencontre. Vous vous pliez en quatres et je ne suis même pas capable de m'en rendre compte et d'en faire autant... Au contraire, je pleure sans cesse dans vos bras, je vous perds dans ces labyrinthes et j'arrive encore à trouver que la robe de secours que vous me trouvez ne me convient pas. Je m'excuse sincèrement.
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MessageSujet: Re: La chapelle abandonnée   La chapelle abandonnée Icon_minitimeSam 27 Aoû - 17:46


Je m’ennuyais à nouveau… Les bondieuseries me tapent sur le nerf optique et provoque une irrésistible envie de roupiller, une chapelle, c’est pas l’endroit idéal pour piquer un roupillon.
Je regardais, je lorgnais, j’observais et sur le point de me lasser, l’œil Gavroche frémissant, je m’approchais subrepticement d’une fenêtre en vitraux…

Aénoria s’improvisait modéliste et je soulevais discrètement une chaise de paille faite, pour briser le vitrail en milles morceaux. Au milieu du fracas, elle sursauta, manquant une couture et moi, je rouspétais comme le putois, en jurons de tout acabit, le vitrail ne receler rien et décelait seulement un mur de pierre.

Je pestais encore plus fort, la baraque du Christ m’houspille les esprits et la visite des catacombes, finalement, me tentait.

Toutefois, la vue de ma compagne devenait peu à peu, de découpes en découpes, fort intéressante et j’en oubliais pour un temps, mes déconvenues d’insurgé devant le sacro-saint…

Je me régalais d’un spectacle à tout rompre, une superbe jeune femme se costumant et ajustant sa robe, moulante à mes bons souhaits, saillante à ma volonté et certainement pas à celle de l’autre la bas, suspendu sur sa croix en martyre, quelle crétinerie celui la…
En tout cas, celle-ci ne sera pas une autre immaculée conception et tu ne l’auras pas dans ton paradis à jeune pubère ; je l’emmène dans mon paradis Latin, songeais-je, plus vaurien que jamais, tout en reluquant la finesse d’une cuisse…

Et quelle grâce lorsqu’elle ôta ma cape, quelle frisson lorsqu’elle la noua autour de mon cou, quelle folie que de m’embrasser… !

Mon sang entama un tour, , affamé du désir provoqué, il n’en fallait pas plus et je serrais ses hanches souples, moulées remarquablement, galbées et faites pour mes mains.

Délicatement, j’accrochais son ventre au mien et remontant mes mains le long de sa chute de rein, lente ascension d’une inclinaison faite de douceur, devinée au travers du tissu, je défaisais un à un, sans empressement, les lacets de son corsage.

D’abords surprise, je ne lui laissais pas le temps de s’indigner et l’embrassais aimablement, sans aucune brusquerie, d’un long baisé. Doucement, mes doigts se perdaient sur la peau de son dos dénudé, faisant glisser les bretelles, adroitement, sans perdre un instant de peau.
Je caressais sa nuque, autant les cheveux entrave aux confins de ses douceurs charnelles, la robe se détacha définitivement et tomba, recouvrant ses pieds du tissu.

De ce délice en douceur, je me noyais un peu, une gène de mes gestes peut-être trop téméraires, mais le plaisir sous mes doigts me faisait oublier tout regret et toute vanité devant ses rondeurs et je me faisais humilité et enfant qui découvre la lune.
En explorateur de ses sens, je m’imposais en Apollon de sa vertu, libérant à chacun de mes baisers sur ses lèvres rêveuses, une onctuosité sans borne, une virtuosité s’emparait de moi et je l’admirais encore.

Je jouais de sa féminité comme d’un violoncelle, perdant les bémols au passage des dièses, je m’offrais à elle, humble serviteur de ses volontés avouées, en pauses subtiles.

Je m’arrêtais d’un instant, profitant de lui pour contempler ses yeux enjolivés et attendre, attendre un consentement ou une désillusion.

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MessageSujet: Re: La chapelle abandonnée   La chapelle abandonnée Icon_minitimeLun 29 Aoû - 15:50

A son plus grand bonheur, il répondit à son baiser. Non pas brusquement comme un affamé, mais délicatement, avec la plus grande douceur. Chaque caresse de ses mains était plus délicieuse encore que la précédente, fesant naître en elle des sensations encore jamais ressenties.

Pendant qu'elle se laissa deshabiller une nouvelle fois, mais de manière plus subtile et oh combien plus agréable, elle laissa à son tour vagabonder ses mains sur le corps de son compagnon. Un main alla se promener dans sa chevelure soyeuse tandis que l'autre descendait lentement le long de son dos pour aller se glisser sous sa chemise et sentir la douceur de sa peau nue et la chaleur de son corps sous ses doigts.

Plus rien n'existait à ses yeux. Ses cinqs sens et son esprit étaient entièrement occupés par une seule et unique chose, l'objet de ses désirs du moment, Avalone.
Des esprits auraient pu venir leur tourner autour, du sang aurait pu s'écouler des murs et une vois glaciale sortir d'outre tombe qu'elle n'aurait absolument rien remarqué.
Absolument rien ne pourrait l'empecher de profiter de ce moment si precieux qui s'offrait à elle.

Les deux corps s'épousaient parfaitement, comme si l'un était le complémentaire de l'autre.
Avalone décolla quelques instants ses lèvres de celle d'Aénoria et plongea son regard dans celui de la jeune elfe. Ses yeux étaient emplis du désir qui l'habitait. Elle commenca doucement à defaure la chemise de son compagnon, et laissa courrir ses lèvres sur le torse finement taillé du sorcier avant de les remonter vers son cou, où elles s'attarderent un instant avant d'aller reprendre possession des lèvres qui s'offraient à elles et qu'elles epousèrent dans un baiser tendre et langoureux.

D'une légère pression de son corps contre celui d'Avalone, Aénoria le fit reculer de quelques pas, de sorte que celui ci se retrouva dos à l'une des colonnes. Laissant à nouveau ses lèvres se promener sur le torse dénudé d'Avalone, elle entrepris de denuder le reste de sa personne afin qu'à son tour, elle puisse jouir de la vue qu'il pourrait lui offrir.
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MessageSujet: Re: La chapelle abandonnée   La chapelle abandonnée Icon_minitimeLun 29 Aoû - 19:31


Je m’attendais à recevoir une gifle, sans doute une vieille habitude due à mes manières, sommes toutes assez cavalières. Mais il n’en fut rien, Aénoria se laissait faire et je me laissais séduire.

De ces gestes doux, elle me berçait dans les émotions, ôtant chacun de mes vêtements, enveloppant ma peau d’une brasse généreuse et satinée, la houle de ses mains posées avec délicatesse m’emportait au large, de son autorité nouvelle, elle dénudait mon corps et je me laissais flotter d’une vague, à l’âme.

Elle saupoudrait mon ventre de ses baisés déposés, en frissons délicieux je les recueillais, pour elle, j’acceptais tout ce qu’elle m’offrait et pour une fois, je bénissais dieu.
Elle égarait ses mains sur ma peau de frôlements grivois, en pointillés et en virgules, je déchiffrais les délices que j’accueillais, par elle et cette fois, je la bénissais.

Des bruits, des lueurs, des couleurs rougeoyantes envahissaient la chapelle, mais je ne voyais qu’elle, je ne respirai qu’elle, les farfadets de leurs facéties n’impressionnaient que les murs et nous passions outre.
La grâce de ses gestes accomplissant, changeaient l’horreur dérangeante en heure d’arc-en-ciel d’Iris, les lueurs devenaient feux d’artifices, elle chapardait mon ouie et je me faisais petit garçon, en lys.

La voix du méchant se fit entendre, de l’instant tout m’était égal, sans intérêt, dérisoire et sans espoir pour lui, elle seule comptait, les mots devinrent mélodie et je ne pouvais lâcher son regard, comme un noyé sans recours ni secours, je m’enfonçais dans les abysses de ses yeux, sans pouvoir m’en détacher, m’agrippant sans partage, je volais, je nageais pour enfin me disperser dans le bleu de son iris absinthe.

Je me ressaisissais d’un effort, m’évadant de sa prison de velours, passant ses bras autour de mon cou, l’asseyant dans les miens, je la soulevais et la portais jusqu’à l’autel, pour l’asseoir sur la nappe rouge, sans perdre un instant de sa beauté, admirant ce que l’autre avait fait de mieux.

Je m’attardais dans son regard, projetant des mots insensés et sans voix, futilité inutile, nous n’étions qu’un, les mots s’envolaient en battements d’ailes, d’une syllabe à l’autre, elle tissait de ses yeux la trame universelle et je m’y abandonnais.

Je posais une main sur son visage de soie, effleurant sa joue en texture de pêche, goûtant du bout des doigts le fruit rosi puis, d’un sursaut, d’un recul, je la retirai aussitôt. Ma main tremblait, je ne pouvais plus…

Je baissais les yeux vers le sol, submergé par la boue berceau de mes premiers pas, la même de mes premiers larcins, celle qui fut mon lit, celle qui baigna mon enfance, celle de l’enfant sans nom, celle de l’enfant qui a mal grandi.

Devant elle, je ne bougeais plus, je me sentais vaurien en mal de litanie, je n’osais poser mes mains sur elle, les croyant sale par peur de souiller sa peau, les croyant trop brutal par peur de briser cette poupée de porcelaine, je reculais, honteux de mes vœux irréligieux, gêné de mes allures de débauché, je ne pouvais injurier ce corps de mes caresses de malpropres.

Le Gavroche de son allégresse s’en allait peu à peu, laissant place au paltoquet d’une cour des miracles et je m’y reconnaissais.

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MessageSujet: Re: La chapelle abandonnée   La chapelle abandonnée Icon_minitimeMar 30 Aoû - 23:12

Les mains d'Avalone s'étaient faites caresses sur la peau d'Aénoria. Douceur parmis les douceurs, prodiguant delices et merveilles à chaque touché, chaque effleurement sur le corps nu de la jeune elfe. Si le paradis avait existé jamais il n'aurait pu apporter un sentiment de bien être aussi intense. Tout était si parfait, rien ne pouvait venir entâcher la magie du moment.

Le regard d'Avalone posé sur elle avait la couleur de l'ocean, intense, profond. Elle s'y noyait sans retenue. Elle voulait se perdre, infiniment dans ce flot de tendresse. Stopper le temps, que cet instant dure l'eternité. Elle s'abandonnait à lui sans retenues, ne pouvant défaire ses lèvre de ce corps si parfait. Avec la plus grande delicatesse, il l'avait portée jusqu'à l'autel et avait posé sa main sur sa joue.

Puis, il l'avait retiré, comme si il perdait peu à peu son assurance. Le jeune homme avenant, sûr de lui et entreprenant avait lassé la place à un enfant, perdu, esseulé. Hanté par des vieux demons, le petit garcon qui sommeillait en Avalone semblait s'être eveillé.

Attendri par le regard d'Avalone, un regard qu'elle ne lui avait encore jamais vu, Aénoria descendit de l'autel et s'approcha de lui posant une main delicate et chaleureuse sur sa joue. Son propre regard avait aussi changé, se fesant beaucoup plus tendre et protecteur. Avalone lui inspirait un besoin de tendresse et de protection qu'elle voulait lui offrir.

Ne trouvant aucuns mots capables d'exprimer ce désir, elle le pris dans ses bras, le cajolant alors, comme une mère aurait cajolée son enfant apres un mauvais rêve, afin d'estomper tous ces démons qui l'assaillaient. Elle était à son écoute si il souhaitait parler mais ne briserait pas ce silence, de peur de le gener...

Elle le fit alors s'asseoir avec elle sur une des marches des escaliers, le serrant toujours contre sa poitrine,elle attendrait... Qu'il veuille se confier à elle ou non peu lui importait, elle avait vu dans son regard une tristesse à laquelle elle ne pouvait rester indifférente. L'homme si sûr de lui cachait des faiblesses qui plus que tout donnaient envie de l'aimer et de le proteger.
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MessageSujet: Re: La chapelle abandonnée   La chapelle abandonnée Icon_minitimeMer 31 Aoû - 19:30


Je m’abandonnais dans ces bras, je redevenais peu à peu, le petit garçon passait du couffin aux larcins, sans détour par les bras d’une mère aimante.
Les souvenirs affluaient, je me revoyais petit voleur, petite frappe, évoluant dans un univers fait de boue et de moche.

J’avais sept ans, j’étais petit, mais je savais encaisser les coups, je ne connaissais que ça d’ailleurs, alors j’apprenais chaque jour à me taire, sans rien dire, je supportais chaque coup de bâton, chaque coup de ceinturon, je serrai les dents, il n’y avait rien d’autre à faire.
Je courbais le dos, mais je gardais la tête haute péniblement, mais fièrement, défiant du regard à chaque douleurs qui cinglait ma chair, je ne m’abaissais jamais à leur ressembler, s’aurait été leur faire trop d’honneur, je les détestais en silence.

Ma voix changea soudain de ton, je racontais en voix d’enfant.

Et puis, un jour, des voisins sont arrivés à coté, dans l’autre taudis, j’avais tout de suite remarqué leur petite fille, Léline, mais tout le monde l’appelait la boiteuse, à cause de son pied, un pied beau, qu’ils disaient, moi, je savais pas ce que c’était, mais je m’en fichais, elle était gentille avec moi, elle me souriait tout le temps, j’aimais bien son sourire et je l’appelais Lili, parce que c’était jolie et que ça allait bien avec les petites taches de douceur, sur le bout de son nez.

Souvent on grimpait sur les toits, on s’échappait tous les deux, les méchants d’en bas ne venaient jamais nous embêter, la haut on été bien, on voyait tout et c’était moins sale, surtout la boue en bas, on aurait dit qu’elle était propre. C’était presque propre la ville en bas, nous on s’amusait à courir sur les toit, enfin, surtout moi, Lili, elle pouvait pas courir, à cause de son pied beau, alors je faisais comme elle, je faisais semblant de boiter, mais des fois, je faisais pas semblant, les coups des méchants me faisait si mal, mais je disais jamais rien à Lili, elle aurait été triste.

On riait, on pouvait être des enfants comme les autres sur notre toit. Dès fois on s’asseyait et on jouait à se chatouiller, c’était drôle, ses joues étaient toutes rouges et je me moquais d’elle et dès fois, elle se fâchait aussi, mais c’était jamais méchant, pas comme les autres en bas.

Moi, j’avais pas de nom, alors elle avait décidé de me donner un nom, elle disait que tous les gens avaient un nom, moi, on m’appelait le vaurien ou alors on m’appelait pas du tout, mais Lili elle voulait m’appeler et elle était jolie, enfin je crois mais j’étais pas sur, elle était pas propre ma Lili, elle avait toujours de la boue sur la figure.
Un jour, elle était arrivé en souriant et elle m’a dit qu’elle avait trouvé comment m’appeler : « Fantin », parce qu’elle disait que je feintais tout le temps, mais je savais pas ce que c’était « feinter », mais elle riait, alors c’est que ça devait être une jolie chose.

Je l’aimais bien ma Lili, elle était gentille, elle me tapait jamais.

Des fois on ramassait plein de cailloux et on les mettait dans nos poches, après on montait sur les toits et on rigolait en les jetant sur les méchants d’en bas, c’était rigolo, ils regardaient partout, mais on était bien caché. Lili, elle avait pas beaucoup de dent, mais je savais pas pourquoi, alors elle riait en mettant sa main sur sa bouche, je l’aimais bien ma Lili.

Un jour qu’on jetait des cailloux, Tourabille est arrivé sur notre toit, il m’avait suivi, il était méchant, lui. Il criait fort, mais moi, j’entendais pas, enfin, je voulais plus entendre, il avait déjà sa ceinture dans sa main, je savais ce qui m’attendait, mais Lili, elle savait pas, elle a eu peur de lui, surtout quand il à levé son bras au dessus de sa vilaine tête, il avait les cheveux tout rouge, c’était pas beau.

Lili, elle pouvait pas courir, elle avait pas le pied au bon endroit, alors elle a juste reculé et puis elle est tombé. Moi, j’ai essayé d’attraper sa main mais j’étais trop petit, quand elle est tombé, j’ai vu ma Lili qui souriait, enfin je crois, ça a pas duré longtemps, j’ai juste regardais sa main qui glissait de la mienne, après elle était en bas, elle était tombé dans la boue et y avait plein de méchants autour de ma Lili.

Je sanglotais dans les bras maternelles d’Aénoria, elle caressais mes cheveux, je me sentais sale, j’avais laissé tombé ma Lili.

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MessageSujet: Re: La chapelle abandonnée   La chapelle abandonnée Icon_minitimeJeu 1 Sep - 3:10

Il lui ouvrait son coeur, sur son passé, sa tristesse, et ses demons qui avaient été son quotidien durant des années.

Là, blotti entre ses bras, il lui racontait sans doutes l'un des pires épisodes de son enfance. Elle ne pouvait s'empecher de pleurer, imaginant ce jeune garçon, abandonné par ses parents, reccueilli par des tortionnaires qui le battaient tous les jours que Dieu fesait, sans honte, ni aucunes raisons.

Comment telle cruauté pouvait être faite impunément sur un enfant qui ne demandait certainement rien de plus que d'être aimé. Aénoria s'était improvisée mère, à l'écoute d'un enfant torturé et decouvrait une vérité atroce, presque insoutenable.

Au fil de l'histoire, la compassion d'Aénoria envers Avalone s'accentuait de plus en plus et à l'écoute de la fin tragique de ce récit, elle retint un sanglot, puisant au fond d'elle même toutes les forces qu'elle pourrait pour tenter de consoler cet Avalone si fragile qui se trouvait dans ses bras...


Ce n'est pas ta faute... Ce n'était qu'un accident... Dont tu n'as jamais été responsable... Tu étais trop jeune... Tu ne pouvais pas savoir ce qui allait se passer... Et jamais tu n'aurais pu la retenir...

Tu ne peux rien changer au passé... Tu ne dois pas te sentir coupable... C'est déjà un miracle que tu n'ais pas succombé à la cruauté qui t'entourait.


En prononçant ces mots, elle avait pris le visage d'Avalone entre ses mains, plongeant son regard remplis de larmes dans celui du mage...

Tu as déjà tant souffert sans raisons... Ne rajoutes pas à cette souffrance un fardeau qui n'est pas le tien... Tu ne merites pas une vie de souffrance mais une vie heureuse, loin de tous ces démons... Lili n'aurait jamais voulu que tu te sentes coupable et que tu souffres de l'avoir connu.

Toujours assis sur les marches des escaliers, elle l'aimait plus que jamais et voulait tout faire pour lui offrir le bonheur auquel il n'avait pas eu droit et qu'il méritait pourtant tellement. La main toujours posée sur son visage, son regard plongé dans celui d'Avalone, elle l'embrassa tendrement.
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MessageSujet: Re: La chapelle abandonnée   La chapelle abandonnée Icon_minitimeSam 3 Sep - 11:42


Les souvenirs s’éloignaient, je reprenais mes esprits, chassant au fond de mon cœur Lili et ses petites taches de rousseurs, Fantin et son lot de tourments, j’étais la, dans les bras d’un espoir maternel.
De ses larmes sensibles, elle effaçait le vaurien, substituant le cauchemar par un rêve, elle éveillait se qu’il y a de plus beau, lavant la boue et détournant les odieux du passé.

Je respirais ses mains posées sur mon visage, tant d’amour dans ce geste, simple et léger, le Gavroche cédait sa place de fantoche à l’homme un peu fantasque, mais reconnaissant, en tout cas.

Il faisait froid sur ses marches, la vue des merveilles d’Aénoria, ne me laissait pas insensible et encore moins de marbre, je plongeais mon regard empli d’allégresse et des délices de sa nudité.
Cabotin à nouveau, attendri certainement, je relevais l’elfe au cœur tendre et aux pensées pures, des marches glacés de l’escalier, puis emportait par sa main vers l’autel, parjurant de mes intentions.

Je l’enlevais par la forces de nos instincts, devant l’autel, je l’élevais pas la force du désir pour l’asseoir à nouveau sur la nappe rouge.

D’une main fragile d’intentions délicates, je gommais les quelques larmes avant qu’elles ne s’évaporent, puis passais un index sur sa bouche, dessinant son contour parfait, fuyant vers une mèche entrave de ses yeux de biche, j’ôtais cette rebelle espiègle et la mêlais au reste de sa chevelure longue et soyeuse.

Suivant leurs ondulations lisses jusqu’à son épaule dévêtu, j’approchais sa peau en douceur d’une main un peu rugueuse d’un trop de diseuses de bonne aventure, mais se faisant légère par respect et je découvrais les rondeurs de sa poitrine, doucement, délicatement, je dessinais les contours charnels d’un sein durci d’émotions et qui tendait son attente avec générosité.

Oubliant ses formes montrées, j’enlaçais ma conquête d’un désir irrésistible et lui pinçais la lèvre entre mes dents, juste un peu, juste ce qu’il faut, juste un instant, le temps qu’elle me sourit.

Elle passait ses bras autour de mon coup, fermement, me rendant prisonnier de ses sens, moi, je partais a l’aventure des courbures douces de son dos, fouillant l’imprévu d’une première rencontre, plongeant dans sa chute de rein, pour rejoindre sans peine l’effluent de rondeurs fermes et magnifiques en velours sous mes mains…

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MessageSujet: Re: La chapelle abandonnée   La chapelle abandonnée Icon_minitimeLun 5 Sep - 23:38

Elle ne savait si ses paroles de reconfortavaient ou non su percer jusqu'à son espritpour effacer ses tourments, mais il avait réagit, était redevenu le mage adulte qui la troublait, certainement plus qu'elle ne l'aurait voulu... Elle qui ne désirait s'attacher à personne de peur d'en souffrir, était en train de fondre pour cet Avalone, tantôt entreprenant et sûr de lui. Ces deux facettes du mages ainsi melées le rendait irresistible aux yeux de l'elfe.

Sans dire un mot, il avait saisit sa main, avec la plus grande délicatesse, il l'avait redressée et ramenée vars l'autel. Elle ne le quittait pas des yeux. Sa nudité révèlant un corps qui aurait fait pâlir de jalousie n'importe quel dieu grec s'imposait à sa vue, fesant naître en elle une multitude de pensées et de désirs qu'elle ne voulait en aucun cas reprimer.

Il la porte délicatement pour la rasseoir sur cet autel, sur cette nappe rouge. Ses mains, chaude et douces sur ses hanches lui donnent des frissons. Ses caresses se font de plus en plus subtiles et annonciatrice de son désir. Glissant ses bras autour du coup d'Avalone, de peur qu'il ne s'echappe encore, pour le garder précieusement, elle l'embrasse délicatement dans le creux du cou, remontant doucement pour lui mordiller le lobe de l'oreille pendant qu'il promene ses mains doucement le long de son dos, descendant toujours plus bas...

Elle promene une de ses mains dans son dos, pendant que l'autre du bout des doigts vient caresser son torse tout en descendant lentement, fesant jouer ses doigts sur sa peau douce et chaude. Prenant alors possession des lèvres charnelles d'Avalone, Aénoria entoure ses jambes autour des hanches d'Avalone, fesant de lui un captif à la merci de ses moindres désirs.

Alors que leurs baisers ce font de plus en plus passionnés et que les mains de l'elfe deviennent de plus en plus vagabondes, une odeur de brûlé vient titiller les narines d'Aénoria...
Stoppant leur baiser, et relachant son étreinte, elle se retourne et voit au sol son petit fourre-tout ainsi que le pantalon d'Avalone en train de partir en fumée, seul un petit rire se fait entendre, très different de celui qu'elle avait pu entendre auparavant. Le tour venait d'une autre personne que le maître des lieux et dont le rire n'avait rien de diabolique...

Elle était frustrée que ce tour de passe-passe, qu'elle avait souvent fait dans son enfance pour se venger de la mechanceté des hommes et elfes envers les nains, vienne la déranger en cet instant mais elle était tout aussi intriguée par ce que cela annonçait. Elle n'osa bouger, attendant une réaction d'Avalone qui ne se fit pas attendre, il se precipita sur les cendre d'un pantalon qui n'était plus à sauver...
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MessageSujet: Re: La chapelle abandonnée   La chapelle abandonnée Icon_minitimeMar 6 Sep - 11:30


Diantre ! Mon froc !!!!!!!!!!

J’abandonnais les douceurs parfumées et délicieuses d’Aénoria pour me jeter sur mon pantalon, ne cherchant pas à masquer ma nudité, je sautais à pieds joints sur ce qui restait de mon vêtement, livrant un spectacle insolite, puis, je m’arrêtais, ce n’est pas la peine de me roussir le bout des orteils, c’est trop tard, il n’est plus.

Je regardais tristement la dépouille de ce qui fut et restera toujours dans mon cœur, brisé par cette perte brutale, je baissais la tête. Un peu ailleurs, je songeais aux milles aventures partagées ensemble peau contre tissu, aux milles conquêtes, qui l’ôtèrent avec tendresse, aux mille culbutes où je jetais cette défroque dans l’urgence, mais toujours avec le respect que l’on doit à ce qui vous soutient et supporte vos égarements.

Je me laissais aller à des souvenirs, parfois lointains, parfois si proches, mais tous émouvants et dans un dernier geste funeste, je ramassais un morceau de papier au milieu des restes calcinés.

Lecture faite, je me mis en colère ; cette garce vient de cramer mon pantalon, mon compagnon, mon frère… Cette fantaisie de diablesse ne restera pas impunie, parole d’Avalone, je vengerais mon vieux pantalon !

Furax de chez max, je fouillais toute la pièce, de fonds en combles, de tréfonds en trébuches, souillant l’antre du grand patron des pauvres, l’autre la, accroché au mur, je foutais un bazar innommable, mais respectable au vu de la dépouille de mon pantalon si durement touché par le sort.

Dans une malle, au milieu de divers objets tous communs, je vidais le contenu sur le sol, un crucifix par ici, un autre calice tout pourri par la, une écharpe, un fouet, une culotte en cuir clouté…

Voilà, un pantalon !

J’enfilais le pantalon, qui, étrangement m’allait plutôt bien, je fis le tour de mon nouveau domicile fessier et, tournant et retournant devant un vieux miroir, faisant de petits mouvements fessiers pour mesurer la bonne plastique, de mes déhanchements j’admirais les courbes parfaites de mon derrière, fier d’avoir recouvré un vêtement convenable pour y asseoir mes airs.

Aénoria avait profité de mes égarements fessiers, pour se rhabiller, toujours élégante, elle attendait patiemment que j’en termine avec mon nouveau pantalon, si moulant..
Le temps de jeter ma cape sur mes épaules, et nous voilà dans le souterrain à chercher l’issue, moi, je nourrissais une rancœur toute particulière envers celle qui venait d’occire par les flammes, mon pantalon, bien décidé à lui faire payer les années perdues pour mon derrière.

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MessageSujet: Re: La chapelle abandonnée   La chapelle abandonnée Icon_minitimeMar 6 Sep - 18:08

A la vue d'Avalone qui s'amusait à sautiller, nu comme un ver, sur son patalon desormais irrécuperable, au milieu de cette chapelle, je ne pu retenir un fou rire. Le pauvre pleurait sur les cendres d'une morceau de tissus assez facilement remplaçable qui ne mettais meme pas sa musculature fessiere en valeur et qui semblait avoir déjà bien vecu...

Alors qu'il s'était visiblement mis en quête d'un nouveau couvre-fesse, Aénoria s'était dirigée vers ses affaires et s'était rhabillée. En fouillant dans les cendres de son petit fourre tout, sans aucun espoir de retrouver quoi que ce soit, mais voulant trouver les raisons de cet acte, elle decouvrit un petit parchemin, parfaitement intact et delicieusement parfumé.

« Cher convive, j’ai l’immense honneur de vous inviter dans mon domaine, loin des frasques de mon époux. Vous y accèderez par un passage dans la salle aux murs de sang, qui s’ouvrira pour vous et seulement vous.
Vous trouverez dans ma dépendance, de quoi vous restaurez et vous divertir.

N’oubliez pas en en passant de saluer mon cher mari, qui vous croiserez certainement en chemin.

Votre dévouée… Emma »


L'idée de croiser l'hôte des lieux n'était pas des plus rejouissante mais sortir de cet enfer, certes un instant transformé en paradis grâce à Avalone, était une chose qu'elle avait toujours gardé à l'esprit. Elle se retourna afin de voir où en etait le mage de ces investigations. Il semblait avoir trouvé un pantalon bien plus interessant que le premier. Ses fesses fermes étaient moulées à la perfection et il vint reprendre le reste de ses affaires qui n'avaient pas brûler et finit de se vêtir de sa cape, visiblement pret à quitter les lieux et à partir à la recherche de cette salle aux murs de sang...


(suite dans la chambre des exécutions...)
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